Les vols de fruits et légumes, dont les quantités sont impressionnantes, des centaines de kilos à chaque fois, s’accompagnent souvent de dégradations. Les producteurs, qui soupçonnent des réseaux afin de fournir des marchés parallèles, se sentent impuissants et démunis. L'inflation serait en cause.
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00:00 Un grillage découpé à la pince, un trou béant dans la bâche de la serre.
00:04 Dans la nuit de dimanche à lundi, ce sont 400 kg de tomates à maturité
00:09 qui se sont envolés de l'exploitation de ce maraîcher bio installé dans un quartier nantais.
00:14 C'est le quatrième cambriolage en deux ans et demi.
00:17 C'est entre 2500 et 3000 euros de chiffre d'affaires en moins.
00:20 Un véhicule, des cageots, un chariot pour transporter une pince coupante.
00:25 Ils n'ont pas arraché les pieds.
00:28 Ça a été récolté comme si nous on les avait récoltés.
00:30 Il y a une filière, il y a une revente derrière ça.
00:33 En tout cas, oui, c'est organisé.
00:36 25 km au sud de Nantes, ce verger bio de 17 hectares
00:40 est entouré de fils barbelés sur trois niveaux, mais rien n'y fait.
00:43 On voit le barbelé, il a carrément été sectionné
00:46 pour pouvoir créer un passage avec un accès direct à la route
00:50 et pouvoir entrer dans la parcelle pour pouvoir ramasser les fruits.
00:54 Il y a les visites parfois en plein jour pour une consommation personnelle.
00:58 Et puis les vols sur commande, le record, une tonne de fruits en pleine nuit.
01:02 On a des vols organisés où là ils viennent à 3, 4, 5.
01:05 Et là, ça va très, très, très vite.
01:06 Ils viennent avec des grands sacs, avec des caisses.
01:08 Ils ne prennent pas soin des fruits.
01:09 Ils ont tendance plutôt à les jeter et puis à ramasser très vite.
01:12 Ils arrivent et ils sont repartis 20 minutes après.
01:14 Ces exploitants agricoles se sentent d'autant plus vulnérables
01:18 qu'ils sont installés à proximité d'un axe fréquenté
01:21 ou aux abords d'une grande ville.
01:24 [Musique]
01:27 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]