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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la présence de certains membres du syndicat de la magistrature à la manifestation organisée contre les violences systémiques.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00 (Générique)
00:05 Punchline, Laurence Ferrari sur Europe 1.
00:08 (Générique)
00:14 18h17, on se retrouve en direct dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:17 On est avec Jean-Christophe Cuffie, policier, secrétaire national Unité SGP.
00:21 Évidemment, j'imagine que cette manifestation qui est organisée samedi
00:25 à l'appel de certaines organisations, partis politiques de gauche
00:29 et qui, entre autres, veut protester contre "les violences policières",
00:33 ne vous plaît pas.
00:34 D'ailleurs, certains syndicats demandent aux ministres de l'Intérieur
00:37 d'interdire cette marche.
00:38 On fait juste le point avec Tony Pitero, Augustin Donadieu,
00:41 et je vous donne la parole sur cette marche
00:43 à laquelle va participer également le syndicat de la magistrature.
00:46 C'est sur le réseau social X que le syndicat de la magistrature
00:49 a annoncé sa participation à la marche contre les violences policières ce samedi.
00:53 Une présence qui suscite la colère des syndicats de police,
00:57 comme Éric Henry, délégué national d'Alliance,
00:59 qui juge cette venue inacceptable.
01:02 Nous, Alliance, c'est clair, on demande aux ministres de l'Intérieur
01:05 d'intervenir pour faire interdire cette manifestation
01:09 qui est pour nous une manifestation qui n'a pas lieu d'être
01:12 parce qu'on considère qu'il s'agirait ni plus ni moins
01:16 d'un outrage public généralisé.
01:18 La semaine dernière, le syndicat de la magistrature
01:20 avait déjà été au centre des débats en participant à la fête de l'UMA.
01:24 Pour l'ancien magistrat Georges Fenech, le syndicat s'est politisé.
01:28 C'est un syndicat qui se veut politique et qui d'ailleurs l'affiche et l'affirme.
01:32 Et ils ont un a priori contre les institutions, notamment la police.
01:36 Ce qui est inquiétant, c'est de voir ce syndicat de magistrats
01:40 participer à cette manifestation dite unitaire le 23 septembre,
01:44 mais en réalité qui ne rassemble que des gens de l'ultra-gauche,
01:47 que ce soit partis, politiques, associations, syndicats.
01:51 On peut quand même se poser la question de savoir si c'est la place des juges
01:54 d'être dans des manifestations de ce type
01:57 qui jettent un discrédit sur les forces de police.
02:00 Ce samedi, partout en France, plus d'une centaine de marches sont organisées.
02:04 Jean-Castor Couvine, centaines de marches organisées,
02:08 ça veut dire du monde, ça veut dire une confrontation possible avec les policiers ?
02:11 Bah oui, de toute façon il leur faut des rends,
02:14 il faut toujours revenir un petit peu, j'allais dire, sur le terrain
02:18 en ce moment on ne parlait plus notamment de LFI,
02:21 de certaines personnes, et donc il leur faut toujours du buzz.
02:25 Je trouve que c'est mal venu quand même parce que c'est un peu provocation.
02:28 On a la Coupe du monde de rugby, on a des milliers de personnes,
02:31 de touristes qui viennent, etc.
02:33 Et encore une fois, on va redonner une image de la France
02:36 pendant la visite du pape, pendant la visite de Charles III.
02:39 On montre une image de la France un peu chiant-lit.
02:43 Juste la différence qui nous oppose par exemple au syndicat de la magistrature,
02:47 puisque c'est un syndicat, c'est juste la harangue de Baudot.
02:51 En fait, pour eux c'était leur mentor en 1968 qui disait
02:55 « Ayez un préjugé favorable pour le voleur contre la police ».
02:58 Ça résume un petit peu ce syndicat, c'est très minoritaire quand même
03:01 chez les magistrats, et nous en tant que syndicalistes,
03:04 vous savez, toute la différence de notre combat,
03:07 c'est que nous, par exemple, en 1909, on demandait,
03:10 les policiers demandaient, tenez-vous bien, la semaine à 60 heures
03:14 et deux jours de congés par mois.
03:16 C'était ça à l'époque des combats, c'est ça le combat syndical.
03:19 Et en fait, on avait obtenu aussi le droit, et c'était avec le préfet Lépine,
03:22 de pouvoir marcher sur les trottoirs.
03:24 Les gardiens de la paix, les anciens sergents de ville,
03:26 n'avaient pas ce droit-là, ils devaient marcher dans la boue,
03:29 comme les animaux. Et voilà, ça c'est des combats syndicaux.
03:32 Et là franchement, les combats qu'eux mènent, faire des murs des cons,
03:36 franchement ça mène à rien, si ce n'est dans la rue,
03:39 avec des pimpins qui vont arriver, qui vont essayer de,
03:42 effectivement, de crier au racisme systémique, à la violence policière.
03:46 Et la meilleure réponse, à la rigueur, c'est peut-être le sondage
03:49 dont vous avez évoqué tout à l'heure, et ça c'est les Français qui s'expriment.
03:53 On a posé la question aux Français, je vous donne le chiffre
03:57 de ce sondage, c'est ça pour CNews, 84% des Français soutiennent
04:01 les policiers qui font usage de leurs armes de service
04:03 en cas d'intégrité physique menacée.
04:06 Moi ce qui me frappe beaucoup, c'est le décalage
04:09 entre les thèmes de mobilisation de l'extrême-gauche
04:12 et l'opinion publique.
04:14 J'ai l'impression, j'ai pas une impression, j'ai même la certitude
04:17 que désormais du côté de la France insoumise et de l'extrême-gauche,
04:19 on a décidé de ne plus s'adresser qu'à un noyau extrêmement radicalisé.
04:24 On parle pas au reste de la population, on essaie en permanence
04:27 de mobiliser ce noyau en espérant que le jour de vote,
04:30 ce noyau sera suffisant pour l'emporter, pour être par exemple
04:33 au second tour d'une présidentielle.
04:35 Alors ça c'est pas très nouveau, mais ça se radicalise.
04:37 Après, la deuxième chose qui me frappe, et là les bras m'ont tombé,
04:41 c'est la présence d'un syndicat de la magistrature.
04:43 Parce que ces gens vont défiler au cri de "la police tue".
04:48 Comment vous voulez avoir confiance dans ces gens
04:51 après qu'ils ont défilé et qu'ils ont repris en chœur
04:54 des slogans aussi scandaleux ?
04:56 Non, vraiment c'est une date funeste pour la République,
04:59 cette marche dite unitaire.
05:01 Ce qui est intéressant aussi, quand on regarde le sondage,
05:03 c'est que 73% des gens de gauche soutiennent les policiers.
05:06 Et alors, totalement en décalage avec les hiérarchies politiques.
05:09 Je pense qu'ils sont un degré plus loin.
05:12 Fut un temps, effectivement, ils souhaitaient mobiliser,
05:16 conscientiser les esprits pour les mobiliser ensuite dans les urnes,
05:19 potentiellement accéder au second tour de l'élection présidentielle.
05:24 Mais je pense que Jean-Luc Mélenchon, depuis un certain temps,
05:27 a compris que ce ne serait pas possible.
05:29 Et donc, son objectif aujourd'hui, c'est la conflictualité permanente.
05:33 C'est une stratégie qu'il a théorisée dans les années 2010.
05:37 Pourquoi ? Tout simplement pour tenter de renverser le pouvoir,
05:40 mais non pas par les urnes, mais par la rue.
05:43 Et d'ailleurs, on nous explique presque, au sein de la France insoumise,
05:46 que ça ne les dérangerait pas que Marine Le Pen arrive au pouvoir.
05:49 Car ça leur permettrait justement d'être légitime
05:53 au sein de la France insoumise pour tenter de renverser le pouvoir.
05:56 Ça paraît fou. Louis Draguenel est chanceux.
05:59 Je suis assez d'accord avec ce que dit Florian Tardif.
06:02 Et en fait, ça montre le cynisme aussi de ce parti politique.
06:05 Et il y a quand même quelque chose d'assez, presque amusant
06:08 dans cette triste histoire, c'est qu'il y a beaucoup de parlementaires
06:11 aussi de la NUPES qui commencent à en avoir ras-le-bol.
06:13 Ils commencent à le dire, ils sont fatigués.
06:16 La révolution, en fait, c'est Robespierre en pyjama,
06:19 vous voyez ce que je veux dire ?
06:20 C'est-à-dire que ça les a amusés de jouer à la guerre,
06:23 de jouer à taquiner tout le temps les institutions,
06:25 voire flirter la vraie révolution.
06:28 Et maintenant, ils considèrent que c'est fatigant,
06:31 qu'ils veulent se calmer, qu'ils en auront ras-le-bol
06:33 de la joute permanente.
06:35 J'espère que ce seront eux qui seront entendus à la fin.
06:38 Simplement quand même, quand vous regardez la liste
06:41 des organisations qui organisent les manifestations,
06:44 c'est absolument lunaire, c'est une espèce de gigantesque paella.
06:47 Vous avez donc les syndicats, la CGT et les autres.
06:51 Et puis vous avez donc effectivement plein d'associations
06:54 contre les violences. Maintenant, ils disent violences systémiques.
06:56 T'évites de dire qu'on est contre la police.
06:58 C'est la nouvelle subtilité de l'extrême-gauche.
07:00 Puis il y a des collectifs de travailleurs sans-papiers,
07:02 il y a des associations contre l'immigration jetable,
07:06 je cite SOS Races, ils ne me touchent pas mon pote,
07:09 la CIMAD, l'Homme Rap, la Ligue des droits de l'homme,
07:12 même les associations, le DAL, Droits au logement à Paris.
07:16 Et tout ça, c'est vraiment la caricature de la convergence des luttes
07:20 qui essaye encore une fois de se raccrocher à une cause
07:23 pour essayer de donner des coups de boutoir,
07:25 pour essayer de faire reculer contre la police.
07:27 Mais là où je rejoins totalement Éric Nolot,
07:29 c'est qu'il y a quand même le verdict des Français,
07:32 et je trouve que c'est limpide, et de plus en plus,
07:34 les Français disent qu'ils soutiennent la police
07:36 de manière incontestable.
07:37 On va juste écouter Robert Ménard, qui était l'invité ce matin
07:39 de reprendre Insane News de Sonia Mabrouk.
07:41 Il soutient évidemment la police. Je vous passe la parole ensuite.
07:43 Sur le syndicat de la magistrature, ils étaient à la fête de l'Humain.
07:46 Mais qu'est-ce qu'ils y foutent ?
07:49 Enfin, attendez-moi, j'étais sur le mur des cons.
07:51 Vous vous rappelez ? Ils peignaient sur le mur des cons
07:53 qui étaient dans leur local syndical.
07:55 Mais je vais vous dire quelque chose, je trouve ça inanimé.
07:57 Je suis même contre le fait qu'ils puissent se syndiquer.
07:59 Moi, j'attends de magistrats que je sois jugé,
08:03 si j'ai fait des conneries, on me punit,
08:05 mais qu'il n'y ait pas d'a priori.
08:06 Il y a des endroits où vous ne pouvez pas...
08:08 Interdire le syndicat de la magistrature ?
08:10 Pas eux, tous les syndicats.
08:12 Est-ce que les magistrats doivent être syndiqués ?
08:14 C'est une vraie question.
08:16 Il faut être armé au maximum.
08:18 Moi, j'arme au maximum ma police municipale,
08:20 parce que je les aime,
08:22 je protège tout le monde.
08:24 Et trois, vous voulez qu'ils se fassent tuer,
08:26 vous, face à des gens, je n'ai pas envie.
08:28 Moi, entre ces voyous et la police,
08:30 vous avez compris que mon cœur ne balance pas une seconde.
08:32 Et la manifestation de samedi, c'est une honte.
08:35 Je suis contre les interdictions dans tout un tas de domaines,
08:38 peut-être parce que toute ma vie, elle a été contre ça.
08:40 Je ne crois pas que ce soit la réponse.
08:42 Mais il faut dire ce qu'ils sont.
08:45 Il faut dire que ces gens-là qui se présentent
08:47 comme les défenseurs des plus faibles,
08:49 les plus faibles dans nos quartiers,
08:51 c'est eux qui veulent le plus de police.
08:53 Voilà le coup de gueule de Robert Menard, le maire de Béziers,
08:55 qui est très clair.
08:56 Jean-Christophe Couville, soutien aux policiers.
08:58 Oui, mais samedi, encore une fois,
09:00 c'est la marche pour moi des frustrés, des névrosés.
09:03 C'est un fourre-tout, on met tout dedans.
09:06 On met toutes les thématiques qui peuvent
09:08 justement bousculer un petit peu l'État,
09:10 parce que c'est ça qui est visé derrière tout ça.
09:12 Ce n'est pas forcément améliorer le quotidien des citoyens.
09:14 Nous, on essaie de l'améliorer, on essaie de protéger.
09:16 On est gardiens de la paix, on essaie de garder cet équilibre.
09:18 En fait, la société, c'est juste garder un équilibre,
09:21 toujours entre la délinquance et la loi.
09:23 Et là, on voit bien que c'est une défiance au gouvernement,
09:27 enfin, au gouvernement entre guillemets,
09:29 peu importe le gouvernement, mais à la République, en fait.
09:32 Et tout ce qu'on veut, effectivement,
09:33 c'est tomber dans cette pseudo-révolution,
09:36 ou alors, voilà, il y en a même qui se...
09:39 Ça me fait rigoler, c'est M. Léaument, je crois,
09:42 qui va être le double de Robespierre, en fait,
09:44 c'est sa réincarnation sur Terre.
09:45 Robespierre, c'est aussi celui qui a envoyé
09:48 les colonnes infernales en Vendée,
09:50 qui devait dépopulariser, enlever, liquider tous les Vendéens.
09:55 Il n'y a pas eu que des belles choses, non plus, avec les révolutions.
09:57 - Il y a eu beaucoup de mauvaises choses. - Attention !
09:59 Et ça, bizarrement, on l'oublie.
10:01 Et donc, ces gens-là, des fois, moi, je les trouve dangereux,
10:03 effectivement, parce qu'ils sont en train d'inculquer ça
10:05 dans la tête de notre jeunesse, de faire une jeunesse anti-flics
10:08 qui, plus tard, auront aussi des enfants.
10:10 Et qu'est-ce qu'ils vont leur dire à leurs enfants ?
10:12 Qu'est-ce qu'ils vont leur dire avec les flics, c'est les ennemis,
10:14 et qu'on est là pour les assurer.
10:16 Jean-Sébastien Ferjou.
10:18 Je crois qu'après, c'est quand même la liberté d'expression,
10:20 la liberté politique, la liberté syndicale.
10:22 Et je préfère Robert Ménard, dans la fin de sa phrase,
10:24 bien sûr que le syndicat de la magistrature,
10:26 je rappelle, c'est Atlantico qui avait révélé le mur des cons,
10:28 et quand on est face à des magistrates du syndicat de la magistrature,
10:31 eux, ils s'en souviennent très bien.
10:33 Donc, ça n'est vraiment pas pour les défendre.
10:36 À un certain degré, moi, je trouve que c'est pas plus mal
10:38 qu'on les voit s'afficher comme ça, parce qu'au moins,
10:40 on sait ce qu'ils pensent.
10:41 Alors certes, ils sont minoritaires, mais pas totalement minoritaires.
10:43 C'est quand même, dans les élections professionnelles,
10:45 30 % des magistrats qui votent pour le syndicat de la magistrature.
10:49 Et moi, je pense que ça remet fondamentalement en cause
10:51 un des principes fondamentaux de la justice,
10:53 qui est celui de l'impartialité.
10:55 Alors, je ne parle pas de l'ensemble des gens qui auraient voté
10:57 pour le syndicat de la magistrature, mais à minima,
10:59 des membres de ce syndicat et des membres de syndicats
11:02 qui étaient à la fête de l'humanité ou qui vont dans cette manifestation-là.
11:05 Parce que l'impartialité, si vous êtes, je ne sais pas, moi, Eric Nolot,
11:09 enfin, un peu nous tous ici, confrontés à un magistrat
11:12 du syndicat de la magistrature, comment pourrions-nous croire
11:15 à leur impartialité, nous concernant ?
11:17 Alors oui, la déontologie, ça existe.
11:19 Bien sûr que beaucoup de magistrats qui ont pu voter
11:22 pour le syndicat de la magistrature sont capables de faire la distinction
11:24 entre leurs opinions et l'exercice de leur profession.
11:28 Mais au moins, le trouble existe.
11:29 Et vous savez qu'en matière de conflit d'intérêt, par exemple,
11:31 il suffit que le trouble existe, que la question puisse être posée
11:34 pour que déjà il y ait un problème.
11:36 Et cette question-là, Eric Dupond-Moretti a commencé à s'en saisir,
11:38 mais je pense qu'il est grand temps de s'en saisir,
11:40 et pas de s'en saisir en interdisant les syndicats,
11:42 parce que ce n'est pas parce que vous les interdisez ou interditez
11:45 que vous les empêcherez d'exister,
11:49 vous les empêcherez de penser ce qu'ils pensent.
11:51 Le sujet, c'est qu'il faut s'attaquer sérieusement
11:53 à la diversité sociologique du corps des magistrats.
11:56 Il faut s'attaquer sérieusement au recrutement des magistrats,
12:00 au monopole de l'NRM, et c'est ça, le sujet.
12:02 Parce que le sujet, c'est qu'on peut toujours essayer d'empêcher les gens
12:05 d'aller dire ce qu'ils pensent à un endroit ou à un autre,
12:07 ça ne change rien, en fait, qu'ils soient en poste
12:09 et qu'ils prennent les décisions qu'ils prennent.
12:11 Ce qui est incroyable, c'est que cette manifestation a lieu
12:13 alors qu'on n'arrête pas d'avoir des faits divers d'ultra-violence,
12:16 avec la nécessité à rappeler chaque jour d'une action de la police
12:19 et même de plus de police.
12:21 Non seulement ils sont décalés par rapport à l'opinion publique,
12:25 par rapport à la gauche, mais par rapport aux habitants
12:27 des quartiers populaires, qui eux, si vous leur demandez
12:29 librement ce qu'ils veulent, ils veulent plus de flics.
12:31 Ils vont vous dire "je veux plus de flics",
12:33 parce que ou c'est les flics, ou c'est les dealers.
12:35 Ils préfèrent avoir affaire aux flics.
12:37 - Florian Tardif, un dernier mot ?
12:39 - Non, peut-être sur la question du port d'armes pour les policiers
12:42 et la police municipale, c'est vrai qu'on a tendance
12:45 à estimer que c'est un peu l'alpha et l'oméga,
12:48 et moi j'aurais peut-être une question à poser à monsieur Kouvis.
12:52 C'est vrai que lorsque l'on regarde ce qui se passe
12:54 dans d'autres pays, au Royaume-Uni par exemple,
12:56 les policiers sont assez peu armés, et c'est vrai que j'ai du mal
13:00 à comprendre en quoi le débat, et pourquoi le débat
13:04 se concentre sur cette question-là, à savoir que nous sommes
13:07 peut-être les policiers les plus armés en Europe,
13:10 et est-ce que nous ne sommes pas sur une escalade
13:13 à freiner peut-être un tout petit peu ?
13:15 Est-ce qu'il n'y a pas un autre... - La réponse de monsieur Kouvis.
13:18 - Entre le Royaume-Uni et la France,
13:21 entre les sujets du Royaume-Uni et les citoyens français,
13:24 on n'a pas la même clientèle.
13:26 Je suis désolé de le dire aussi, mais il y a aussi toute une histoire
13:29 à avoir au Royaume-Uni de respect envers leur police.
13:33 Moi j'ai vu les Irlandais à Bordeaux,
13:36 il y avait des représentants de la police irlandaise avec nous,
13:39 avec les policiers français, ils sont portés en héros,
13:42 applaudis, etc., ils sont vraiment sacralisés.
13:45 En France, on a aussi cette histoire de révolution,
13:48 toujours d'avoir peur d'un gouvernement,
13:52 de l'État, et donc effectivement il y a cette crainte
13:56 toujours que la police soit la main armée d'un État
14:00 qui va assouvir la population, etc.
14:03 On est un peu dans le délire des fois, mais on voit bien aussi
14:06 qu'on a des soucis avec nos délinquants.
14:09 - C'est pour ça que je me suis posé la question,
14:11 parce que lorsque l'on regarde les chiffres...
14:13 - Et il est l'heure du rappel de l'actualité,
14:15 des rappels des tines de l'actualité, mon cher Florian,
14:17 et c'est Simon Guillain qui nous le fait sur CNews et Rock.

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