• l’année dernière
La femme du professeur tué chez lui à Dunkerque a avoué l’avoir tué pendant sa garde à vue. L’homme a été retrouvé mort dans la nuit de dimanche à lundi. Sa compagne avait appelé la police pour signaler un cambriolage et avait pris la fuite avec sa fille. 

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Transcription
00:00 l'actualité de ce jeudi matin est marquée par ce coup de théâtre
00:04 dans l'enquête sur le meurtre d'un professeur d'université à Dunkerque.
00:08 Selon l'AFP, qui cite une source proche du dossier, une source syndicale policière,
00:12 et c'est une information que BFMTV est en mesure désormais de vous confirmer également,
00:16 l'épouse de cet enseignant est passée aux aveux.
00:21 Elle était en garde à vue depuis hier.
00:23 Mélanie Bertrand, est-ce qu'on peut revenir avec vous sur ce qui s'était passé d'abord
00:26 dans la nuit de dimanche à lundi ?
00:29 Oui, au petit matin, à l'aube, à 4h du matin, cette femme de 37 ans,
00:33 elle appelle la police, elle dit qu'il y a un cambriolage en cours à son domicile.
00:37 Les policiers arrivent rapidement sur place.
00:39 On est dans une petite commune tout près de Dunkerque.
00:40 Et là, il la trouve devant son pavillon avec son bébé de 20 mois dans les bras.
00:45 Et elle dit que les cambrioleurs sont partis, mais que son mari, lui, est resté à l'intérieur.
00:50 Et quand les policiers entrent dans cette petite maison,
00:53 ils découvrent le corps sans vie de cet homme de 51 ans, son mari,
00:57 qui est dans la chambre au premier étage et qui a reçu plusieurs coups de couteau.
01:01 Cette femme de 37 ans, qui à ce moment-là est sous le choc, raconte
01:05 que les cambrioleurs sont entrés en pleine nuit alors que le couple dormait
01:09 et qu'elle a juste eu le temps de prendre son bébé dans les bras
01:12 et de quitter rapidement le pavillon.
01:15 Sur place, tout près de cette maison que l'on voit à l'image,
01:17 les policiers vont retrouver dans la nuit deux couteaux ensanglantés,
01:21 une paire de gants, une lampe torche et un ordinateur portable.
01:24 Des objets que les cambrioleurs auraient pu, selon le récit de l'épouse,
01:27 perdre dans leur fuite précipitée.
01:29 – En fait, dès les premiers jours probablement,
01:33 mais ça s'est concrétisé hier, les enquêteurs ont eu des doutes.
01:36 – Oui, il y a plusieurs éléments qui leur ont mis la puce à l'oreille
01:38 et qui les ont fait douter et qui justifient de l'avoir placé
01:41 en garde à vue hier aux alentours de midi.
01:43 D'abord, il y a des incohérences dans son récit.
01:45 Alors tout ça est encore un petit peu flou, mais d'après ce que l'on nous dit,
01:48 il pourrait y avoir des incohérences sur le timing,
01:51 sur l'heure à laquelle elle appelle la police.
01:54 Ça, c'était une des premières choses qui a mis les enquêteurs sur sa piste.
01:58 Elle a aussi, cette femme, et ça c'est une information BFM TV,
02:01 une petite entaille à la main gauche.
02:03 Son mari a été retrouvé, on le rappelle, lardé de plusieurs coups de couteau.
02:07 Et puis, il y a aussi un point intéressant,
02:09 c'est l'existence de tensions dans ce couple,
02:12 révélées par l'exploitation des deux téléphones de ces deux personnes.
02:17 Évidemment, ils ont saisi les téléphones, les enquêteurs,
02:19 ils ont analysé les échanges entre eux, les discussions,
02:22 WhatsApp, SMS, etc.
02:23 Et visiblement, il y avait des tensions.
02:25 Autant d'éléments, nous disait le parquet de Dunkerque hier,
02:28 qui ont justifié ce placement en garde à vue,
02:31 des constatations, des analyses de police technique et scientifique,
02:34 et des éléments matériels.
02:36 Autant d'éléments qui ont conduit, en tout cas, cette femme à passer aux aveux.
02:40 C'est une information qu'a donnée l'AFP ce matin,
02:42 et effectivement, que l'on est en mesure de vous confirmer en ce début de matinée.
02:46 Elle est passée aux aveux.
02:48 Pour l'instant, c'est tout ce qu'on sait, évidemment.
02:50 La question du mobile, de la thèse, qu'elle a avancée du cambriolage,
02:55 tout ça va être exploité dans les prochaines heures.
02:58 On peut s'attendre à ce qu'il y ait, logiquement, une prolongation de garde à vue,
03:02 avec l'ouverture d'une information judiciaire demain.
03:04 Mais évidemment, cette information, elle est très importante.
03:07 Face aux policiers qui l'ont interrogée,
03:09 cette femme de 37 ans est passée aux aveux.

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