Ségolène Royal était l’invitée de 22H Max pour évoquer notamment le harcèlement scolaire et l'interpellation d'un collégien à Alfortville, survenue après le signalement d'une situation de harcèlement à visées homophobes et transphobes.
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00:00 ça paraît un peu excessif si vous voulez,
00:02 mais comment reprocher qu'il y ait l'intervention ?
00:06 Parce que si d'un autre côté, on critique immédiatement
00:10 la police ou la gendarmerie dans son excès,
00:13 il ne va pas se passer grand-chose non plus.
00:16 Donc ce qui est très bizarre, c'est qu'on menotte un enfant de 14 ans,
00:19 c'est ça qui… il faudra quand même bien vérifier l'information.
00:22 – Tous les témoins qu'on a pu entendre ce soir,
00:26 et les parents aussi, nous disent qu'effectivement il est menotté.
00:29 – Bon, c'est l'information qu'on a ?
00:31 – Écoutez, je préfère une intervention un peu musclée…
00:34 – Que pas d'intervention ?
00:35 – Que pas d'intervention.
00:37 – Et ça vous fait réagir Noemi ?
00:38 – Non, j'ai l'impression que vous vous contredisez,
00:40 c'est-à-dire qu'il y a trois secondes, vous disiez que c'était choquant,
00:42 et là vous expliquez au contraire que vous trouvez ça plutôt bien
00:45 qu'il y ait une réaction, qu'il y ait une sorte de contradiction
00:48 entre ce que vous disiez à 60 secondes et ce que vous disiez.
00:50 – C'est une énergie choquante, puisqu'elle va jusqu'au suicide d'un jeune,
00:54 et l'intervention, même si elle paraît un peu disproportionnée,
00:57 encore qu'on n'est pas sur place, donc on ne sait pas ce qui s'est exactement passé,
01:01 donc il faut bien juger les choses.
01:02 – On sait qu'il y a eu cinq policiers qui sont rentrés
01:04 et qui ont menotté ce jeune homme,
01:05 il y a des témoignages qui ont été et qui sont passés sur cette antenne,
01:08 mais vous êtes en tout cas d'accord sur l'idée que cette méthode est choquante ?
01:11 – Moi, je ne veux pas me prononcer sur la méthode
01:13 tant que je ne sais pas pourquoi ils ont procédé de cette façon-là, c'est tout.
01:17 Et je vous dis que je préfère une intervention,
01:19 et quand la police est intervenue,
01:20 si on tombe tout de suite sur le dos de la police
01:22 alors qu'ils se sont intervenus, eh bien ils ne le font plus.
01:25 – Donc ça pourrait se justifier.
01:26 – Et peut-être que s'ils étaient intervenus dans l'autre cas,
01:30 Nicolas serait encore en vie, donc je préfère un jeune qui reste en vie
01:33 qu'un jeune qui se suicide parce que rien n'est fait.
01:36 – Il y a quelques secondes, vous disiez qu'il ne fallait pas justifier
01:38 un excès par un autre, vous voyez ?
01:41 – Oui, c'est vrai.
01:43 – Vous étiez vous-même d'accord pour dire que c'était excessif
01:44 comme comportement d'entrer dans une salle de classe
01:46 avec des enfants de 14 ans pour les menacer ?
01:49 – Oui, le récit tel qu'il est fait,
01:51 maintenant nous n'étions pas en classe,
01:52 nous ne savons pas pourquoi cette décision a été prise,
01:55 il y a quand même plusieurs adultes référents,
01:57 il y a la cheffe d'établissement…
01:59 – Qui a visiblement donné son accord
02:00 lorsque les policiers interviennent dans la classe.
02:02 – Qui a visiblement donné son accord, voilà.