Ce dimanche matin, la Première ministre a annoncé dans "Le Parisien" que les distributeurs pourront vendre de l'essence "à perte" pendant quelques mois. Une décision qui, dans sa logique, pourrait conduire à des baisses de prix du litre à la pompe. Mais concrètement, ce projet de loi peut-il changer quelque chose pour les automobilistes ?
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00:00 - Du nouveau à la station-service, enfin pas pour tout de suite, mais c'est bien parti,
00:04 le gouvernement veut autoriser les distributeurs à vendre le carburant à perte.
00:08 Petite révolution que les indépendants ne voient pas d'un très bon oeil.
00:12 - La loi pourrait être votée court en novembre selon la ministre de la Transition énergétique.
00:16 Les stations-service indépendantes redoutent d'être les premières victimes de cette guerre des prix.
00:21 Une fausse bonne idée par excellence, estime Francis Pouce,
00:24 président de la branche distributeurs carburants du syndicat Mobiliens.
00:27 - Ceux de mes adhérents qui sont sous le giron de notre pétrolier national
00:31 bénéficient déjà d'un espèce de bouclier, le fameux 1,99€.
00:35 En revanche, tous les autres, à peu près 2 200,
00:38 n'ont aucune façon déjà aujourd'hui de faire des prix coûtants
00:42 et encore moins demain de faire de la vente à perte puisque,
00:45 contrairement aux grandes surfaces, nous notre cœur de business c'est
00:49 vendre du carburant avec une proportion plus ou moins importante dans la marge de la société.
00:54 Mais sans carburant, nos sociétés ne pourront pas vivre bien longtemps.
00:57 J'ai obtenu un rendez-vous avec Bruno Le Maire et Agnès Pagny-Runacher
01:03 pour discuter de vive voix de cette situation
01:06 et de voir quels dispositifs vont pouvoir être mis en place
01:09 parce que nous c'est la fin d'une partie de mes stations si on n'a pas d'aide.
01:13 Francis Pouce, président de la branche distributeurs carburants du syndicat Mobiliens.
01:16 Il représente notamment un peu plus de 2 000 stations indépendantes,
01:19 il répondait à Baptiste Morin.