Philippe de Villiers, face au fléau du trafic de drogues en France : «Il faut que les élites françaises, toutes catégories confondues, prennent conscience et affirment la volonté de faire la guerre».
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00:00 Deuxièmement, il faut aller chercher les Kalachnikovs pour éviter les balles perdues.
00:10 Dans les caves, il faut casser les cartels, casser les points de deal et frapper les narco-caïdes.
00:21 Donc envoyer l'armée. Pourquoi ? Parce qu'ils parlent tous, les politiciens, d'un frayon.
00:28 Donc on entre en guerre, en quelque sorte, contre le narcotrafic.
00:31 Attendez, justement, ce n'est pas un fléau, ce n'est plus un fléau, on n'est plus dans les années 70, c'est une guerre.
00:37 Et enfin, pour les consommateurs, il faut faire... Un jour, Pascal Praud a proposé une chose qui me paraît excellente.
00:44 En classe, deux secondes, on vérifie, on fouille, on lance une grande campagne de prévention en disant "la drogue, non, ça tue".
00:54 Et surtout, on rétablit la punition, c'est-à-dire on cesse d'envoyer un message d'impunité.
01:05 Aujourd'hui, c'est 200 euros, je crois, l'amende forfaitaire. Il faut passer à 1000 euros, c'est-à-dire qu'il faut taper.
01:11 Mais pour ça, ça suppose, je pèse mes mots, que les élites françaises, toutes catégories confondues, prennent conscience et affirment la volonté de faire la guerre.
01:28 (Générique)