• l’année dernière
Alors qu’environ 11 000 exilés ont débarqué sur l’île de Lampedusa en Italie depuis lundi, selon le ministère italien de l’Intérieur, Emmanuel Macron a défendu “un devoir de solidarité européenne” avec l’Italie.

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Transcription
00:00 A l'évidence, il manque des accueils dignes de ce nom en Europe.
00:03 Cette crise locale, elle est d'abord une crise construite par le fait de n'avoir pas dimensionné les accueils à la mesure de flux migratoires.
00:13 Il y a des pics en ce moment. Je pense qu'il n'y a pas que les événements climatiques, ou en tout cas la catastrophe naturelle en Libye qui explique ce mouvement.
00:22 Il y a toute la violence qu'on a eu se déchaîner sur l'Afrique du Nord.
00:27 Il y a beaucoup de gens qui viennent de Tunisie. Et la Tunisie, vous le savez, il y a eu, depuis les déclarations du président Kays Saïd,
00:34 des actes inhumains à l'égard des migrants qui résidaient pour beaucoup en Tunisie.
00:43 On se souvient, vous parliez de cette image de cette petite fille morte.
00:48 On se souvient de l'image de cette mère et de sa petite fille de 6 ans, morte dans le désert, abandonnée par les autorités tunisiennes.
00:56 C'est aussi ça que fuit. Or, quelle a été la réponse de l'Union européenne à cette violence-là ?
01:04 Ça a été, en tout cas à l'initiative de Mme Mélanie, de négocier un accord pour que les gens...
01:09 De donner des sous, de subventionner, pour qu'on n'ait pas, on ne laisse pas partir les migrants.
01:13 Exactement, de subventionner comme l'Union européenne a financé la Libye pour maintenir dans des centres de détention
01:18 et pour rattraper les gens qui essaient de fuir l'enfer libyen.
01:22 Donc, quand on parle de rigueur, je veux dire, la rigueur elle est vécue tout le long du chemin par ces personnes.
01:30 Ce n'est pas des Libyens et des Tunisiens principalement qu'on voit arriver.

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