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L'état d'urgence a été décrété ce mercredi soir sur l'île de Lampedusa, en Italie, après l'arrivée de 6000 migrants dans la journée, une situation inédite. 

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Transcription
00:00 On peut imaginer que depuis la fin du Covid, les arrivées reprennent.
00:03 Ce qui paraît logique, une partie de la misère humaine arrive vers les côtes européennes.
00:08 Donc on peut imaginer que depuis des années où ça se passe,
00:11 c'est surtout l'inorganisation de l'Europe qui fait peur.
00:15 Parce que depuis des années qu'on sait ce qui se passe,
00:17 comment ça se fait qu'on laisse justement les pays frontaliers
00:20 encore compter eux-mêmes avec cette Europe qui, depuis des années, n'arrive pas à s'organiser ?
00:24 C'est vraiment quelque chose d'affligeant
00:27 mais qui permet aussi de nous imposer sur l'arrivée massive de ces gens.
00:30 Mais Yann Mandy, je vous pose une question vraiment sur ce qui est en train de se passer là, ces jours-ci.
00:36 C'est courant de voir 6 000, 7 000 migrants arriver en 48 heures sur l'île de Lampedusa ?
00:43 Ce n'est pas forcément courant, ça c'est sûr et certain.
00:46 Par contre ce qui est sûr et certain, c'est qu'on sait que ces choses vont arriver et sont déjà arrivées.
00:50 Donc on doit nous s'organiser pour pouvoir répondre
00:54 et ne pas laisser les pays comme la Grèce, comme l'Italie et tous les pays frontaliers
00:58 à toutes ces populations qui arrivent, toutes seules devant cette organisation.
01:02 Et donc oui, on peut imaginer qu'aujourd'hui ça arrive avec beaucoup de personnes qui arrivent d'un seul coup.
01:08 Mais par contre, on peut s'organiser et moi c'est ce que je dis,
01:11 c'est depuis le temps qu'on sait où ça est en fonctionnement,
01:14 pourquoi on n'a pas organisé les choses et surtout une répartition dans cette Europe qui est nombreuse.

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