L'invité de 20h : Pascal Obispo - Clique - CANAL+

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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ ! 

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Transcript
00:00 Et là j'ai découvert le rock.
00:10 C'est quand même l'essentiel quoi, il faut jouer live, il faut chanter.
00:26 J'attendais et vous êtes venus.
00:39 Mais au fond de moi, j'attendais l'opportunité pour foncer.
00:57 Pascal Obispo.
00:58 Ça va ? Ça va bien ?
00:59 Bonheur de te recevoir dans le clic.
01:12 Nouvel album, 14e album, ça s'appelle "Le beau qui pleut", ça sort demain.
01:16 Tourné pour fêter 30 ans de succès dans toute la France à partir du 6 octobre.
01:20 19 et 20 octobre à la scène musicale.
01:22 Le mec il est fit, il est en forme, tout va bien.
01:25 Quand tu dis 14e album, c'est vrai qu'à chaque fois que je tique, quand j'entends
01:29 ça maintenant.
01:30 C'est fou.
01:31 Oui parce que j'en ai fait beaucoup plus, mais 14e album physique on va dire.
01:34 C'est ça, sans le streaming.
01:35 Voilà, sans le streaming et sans mon application.
01:37 On va en parler.
01:38 Quand je dis Pascal Obispo un des patrons de la musique en France, est-ce que ça te
01:43 fait tiquer ou pas ?
01:44 Non, non, oui ça me fait tiquer, oui, oui, non, non, c'est pas le cas.
01:47 Mais c'est sûr que pendant une période j'ai composé pour beaucoup de gens, pour beaucoup
01:51 d'interprètes et il se trouve que eux ce sont vraiment des patrons.
01:55 Voilà, donc quand on travaille avec Johnny, on l'appelait le patron et quand on travaille
02:02 avec Florent Pagny, à l'époque il n'était pas encore, mais il l'est devenu.
02:07 Mais c'est vrai que voilà, là je vois Youssou N'Dour, c'est…
02:11 Moi j'ai toujours été, comment dire, alors je suis peut-être patron derrière ma console.
02:17 Quand même.
02:18 Voilà.
02:19 Moi je ne suis pas frontal, je suis devenu frontal j'allais dire par hasard, parce
02:26 que je voulais me faire connaître.
02:28 Tu sais quand j'ai signé mon premier contrat avec Sony, juste avant de signer, j'ai dit
02:33 « Attendez, je voudrais vous dire un truc, si je signe c'est simplement pour faire connaître
02:37 mes mélodies et pas ce que je veux composer pour les autres.
02:39 » Ça a toujours été ça ma démarche.
02:41 Je suis devenu chanteur et finalement ça m'a plu évidemment, parce que c'est rigolo d'être
02:45 chanteur.
02:46 Mais mon vrai truc je crois que c'est être derrière et c'est me mettre au service d'abord
02:51 de la musique et des interprètes évidemment.
02:54 Parce qu'il y a un terme aux Etats-Unis, c'est le terme de « producer ». Il y a
02:57 des grands produceurs aux Etats-Unis.
02:59 Phil Spector, Dr.
03:01 Dre, Pharrell…
03:02 Quincy Jones.
03:03 Quincy Jones, voilà.
03:04 C'est des termes qui existent.
03:06 Ce métier en France, il n'est pas considéré de la même manière ?
03:08 Il n'est pas considéré de la même manière.
03:11 Gainsbourg était un producer.
03:12 Oui, oui, oui.
03:13 Enfin, un producer, je dirais que… je ne sais pas.
03:18 Je n'ai pas l'impression qu'il y ait vraiment ce corps de métier.
03:22 Il y a des gens qui sont très très près de leur prod et qui travaillent de A jusqu'à
03:28 Z.
03:29 Je peux penser à des gens comme, je ne sais pas, peut-être plus des gens comme Mathieu,
03:34 Mathieu Chédide.
03:35 De toute façon, il faut juste voir qui a des studios dans notre métier.
03:40 C'est un bon indice.
03:42 L'indice, c'est qu'il y a des studios.
03:44 Pas des homme-studios, des vrais studios.
03:46 Il y a Mathieu, je crois qu'il y a Laurent.
03:48 Laurent a un studio.
03:49 Moi, j'en ai un.
03:50 Laurent qui ?
03:51 Laurent Vouzy.
03:52 Laurent.
03:53 Calo, il a son studio.
03:56 Calo Géraud.
03:57 Oui, Calo Géraud.
03:58 Et puis moi, j'en ai… j'ai quatre cabines à Paris et puis j'ai mon studio au Caféret.
04:02 En général, quand tu as un studio, un gros studio, pas le petit homme-studio, le gros
04:06 studio, c'est vraiment que tu passes du temps dedans et que tu as consacré ta vie à jamais
04:11 partir en vacances.
04:12 À quel moment on sait qu'un morceau est fini ?
04:15 À quel moment ? À quel moment est-ce ? En fait, je pense qu'un morceau est fini quand
04:26 on a envie de le chanter plusieurs fois et quand on n'arrête pas de l'écouter, de
04:30 l'écouter, de l'écouter.
04:31 Si on passe notre temps à l'écouter sans jamais avoir de petites modifications à faire,
04:38 on peut passer à un autre.
04:39 Bon, il se trouve que moi, j'en fais toujours plusieurs à la fois, mais c'est vrai qu'on
04:44 passe notre temps quand même à s'écouter.
04:46 Ce n'est pas de l'autocentrisme, c'est juste un souci de perfection pour arriver
04:53 à ne plus avoir de remarques à faire.
04:55 Tu sais, je n'ai plus de remarques, là, ça colle bien, c'est en place et ça sonne
05:00 bien, les harmonies, tout va bien, OK, c'est bon, allez, on passe à un autre.
05:03 Quand on est à ce niveau de travail, qu'on est un geek de studio comme Pascal Obispo,
05:10 qu'est-ce que change la technologie, par exemple l'autotune ?
05:13 Alors l'autotune, moi, me permet d'aller plus vite, c'est-à-dire quand je veux composer
05:19 une chanson, plutôt que de bien la chanter, j'y vais, vas-y, tu me mets moi en la mineur,
05:26 je ne veux pas m'embêter à chanter la chanson jusqu'au bout.
05:30 Ça me permet de travailler dessus sans avoir d'accroche et ça me permet de chercher les
05:34 bonnes harmonies, les bons gimmicks, les bons points d'ancrage où tout d'un coup je vais
05:40 pouvoir mettre en exerte certaines parties et donc ça me permet d'aller plus vite.
05:47 D'ailleurs, sur l'album d'Adjani, le premier titre avec Gaëtan Roussel, ça a un peu choqué
05:51 Isabelle au début et Gaëtan, mais en fait, Gaëtan, il a bien kiffé, il a été un peu
05:56 surpris, je lui ai dit "mais non, c'est le principe du morceau, on voulait faire un petit
05:59 truc un peu à la Guillaumène, tranquille, tu vois, un espèce de truc héritier, bon
06:03 Mouroder, on peut citer Daft Punk ou Mouroder, mais c'est la même chose.
06:07 C'est vrai que cet album a été 17 ans de doute, de patience, d'arrêt, j'ai arrêté
06:14 très très longtemps.
06:15 Il y a eu 17 ans de travail sur cet album ? Il n'y a pas eu 17 ans de travail.
06:19 Mais d'aller-retour, ça fait 17 ans qu'il doit sentir.
06:20 Non, mais en tout, sur une période de 17 ans, mais je n'ai pas travaillé 17 ans, on ne
06:24 peut pas déconner.
06:25 Et puis, il y a tout le monde, tu as Peter Murphy, David Sivienne, Yussou N'Dour, et
06:29 puis tu as Daniel Dark, Feu Daniel Dark, Feu Christophe, il y a Akhenaton, le passage
06:35 avec Chil, c'est fantastique.
06:37 Il y a Akhenaton et Adjani ensemble ? Ah oui !
06:40 On attend l'album d'Isabelle Adjani, produit par Pascal Obispo en novembre.
06:44 Ici, on aime bien remonter dans le temps et on demande un souvenir, c'est la Madeleine
06:49 de Clique.
06:50 Alors, Pascal Obispo a choisi pour sa Madeleine de Clique, Mark It Sad, on en parle juste
07:00 après.
07:01 C'était qui Pascal Obispo à ce moment-là ?
07:18 Pascal Obispo, c'était celui qui était dans la salle, qui regardait et qui a pris
07:22 une énorme claque.
07:23 D'ailleurs, j'ai une photo, ça c'est à l'Ubus, j'avais 18 ans.
07:27 Je regarde le gars et je me dis, ah ouais, bon, on va commencer à bosser.
07:31 Et puis…
07:32 C'est vraiment parce qu'il y a le regard du mec qui analyse.
07:35 J'analyse en même temps et je suis subjugué par l'incarnation de ce qu'on lisait.
07:47 Des Rimbaud, des Baudelaire, des Verlaine, tu vois, et de toute la musique qu'on écoutait,
07:54 tout ce qui venait d'Angleterre ou même d'ailleurs, d'Europe.
07:57 Pascal Obispo, vous nous avez fait découvrir Mark It Sad.
08:00 Moi, j'aimerais vous faire découvrir un truc et cliquer sur quelque chose.
08:03 J'ai envie de vous recommander quelque chose parce qu'avant le rock, il y avait
08:05 une autre passion, c'était le basket.
08:06 Et j'ai une série à vous recommander, une série que j'adore, qui s'appelle
08:10 Winning Time.
08:11 Je ne sais pas si vous connaissez.
08:12 Non, je ne connais pas.
08:13 Si je dis Magic Johnson, Larry Bird, les Lakers.
08:16 C'est l'âge d'or du basket.
08:18 Je suis Jordan, mais bon, ça c'est… Jordan arrive dans la série.
08:22 Je sais qu'il arrive.
08:23 C'est un junior.
08:24 C'est un spoiler.
08:25 Et cette série raconte l'avant basket comme on le connaît aujourd'hui.
08:30 C'est sorti, ça ? C'est sorti, regardez.
08:32 C'est le clic du soir, Maroc en l'ondation.
08:34 C'est Winning Time.
08:35 En haut à droite, ce n'est pas celui qui fait Brando dans le film de Tarantino ?
08:38 Exactement.
08:39 Merci.
08:40 C'est ça, c'est ça.
08:48 C'est ça.
08:55 Fuck Boston !
08:57 Fuck Boston !
08:58 He's got money !
09:01 Everybody's a fucking hero in their driveway.
09:14 Put them under the bright lights.
09:17 Most of them are praying that the ball don't come to them.
09:22 One guy's praying that it does.
09:25 Ça s'appelle Winning Time.
09:28 C'est disponible sur OCS via MyCast.
09:30 OCS via MyCanal.
09:31 Je vous ai donné envie de cliquer dessus.
09:32 Ah oui, grave.
09:33 J'ai fait du basket pendant 15 ans, donc j'ai un terrain de basket chez moi.
09:38 J'essaie toujours à travailler un peu mes trois points au cas où il y a un basketeur
09:40 qui arrive.
09:41 Ça peut arriver à tout moment, en plus, dans la vie.
09:43 Ça peut arriver à tout moment.
09:44 J'en ai même qui me mettent un peu au défi parce qu'ils ne savent pas.
09:46 Pascal, il faut que je vous dise merci au nom de plusieurs générations.
09:50 Non, mais vraiment, pour de vrai, vous êtes un des artistes qui s'est le plus engagé
09:53 dans la lutte contre le sida.
09:54 C'est vrai.
09:55 Le sida est une maladie qui tue encore.
09:57 On en parle juste après ça.
09:58 Pascal Obispo, en 30 ans de carrière, il y a une chanson qui est devenue un hymne.
10:03 C'est celle-ci.
10:04 Oui, mais c'est sa raison d'être.
10:05 Oui, c'est sa raison d'être.
10:07 C'est sa raison d'être.
10:13 C'est sa raison d'être.
10:16 On l'a découvré sur l'album Ensemble, que vous avez conçu et porté en faveur du
10:19 sidaction et qui a rapporté 6,8 millions d'euros.
10:22 C'est sans doute donc ma plus belle chanson finalement, puisque c'est une chanson qui
10:25 a sauvé des vies.
10:26 Aujourd'hui, 40 ans après la découverte du virus, 40 millions de personnes sont mortes
10:30 du sida.
10:31 Et ça, ça fait personne ce qu'il est en train de dire.
10:33 Désormais, grâce au traitement, les personnes séropositives peuvent vivre en bonne santé
10:37 sans transmettre le virus.
10:38 Et les avancées sont prometteuses.
10:40 Récemment, un sixième cas de rémission du VIH après une grève de moelle osseuse
10:44 a été confirmé.
10:45 C'est une avancée majeure, mais attention, ça ne veut pas dire qu'on va pouvoir greffer
10:49 tout le monde.
10:50 Des progrès dans la recherche, mais aussi dans la vie de tous les jours.
10:53 Depuis 2023, les préservatifs sont gratuits pour les moins de 26 ans.
10:57 Une mesure qui a rencontré un vrai succès.
10:59 Rien qu'au mois de janvier, 2 millions de préservatifs ont été distribués gratuitement.
11:03 Car oui, les jeunes restent encore trop mal informés sur le sida.
11:10 Un sondage édifiant a montré que 18% des 15-24 ans pensaient qu'un cachet de paracétamol
11:16 pouvait suffire à ne pas être infecté par le VIH.
11:20 En 2023, le sida véhicule toujours beaucoup de préjugés et de peurs.
11:23 Et malgré les avancées, l'horizon d'un vaccin semble encore lointain.
11:27 Alors, comment et pourquoi faut-il encore se mobiliser pour lutter contre le sida ?
11:31 Vous avez la réponse, Pascal Obispo ?
11:33 Comment et pourquoi ? Parce qu'on assiste quand même à la mort de pas mal de gens.
11:38 Ça ne soigne pas, pour l'instant.
11:42 C'est-à-dire qu'on arrive à maintenir les gens, donc on ne meurt plus.
11:46 On ne meurt presque plus.
11:48 Mais quand on n'est pas en quadrithérapie, c'est vraiment un peu compliqué.
11:54 Il faut avoir accès au vaccin, il faut avoir de l'argent.
11:57 C'est pour ça qu'on est encore là, en train d'essayer de faire des choses, évidemment.
12:03 Ça interroge aussi sur la notion d'artiste engagé.
12:06 Souvent, les artistes qui s'engagent, ils vont dans la politique ou dans des choses qui polarisent.
12:10 Là, on voit que c'est un engagement pour sauver des vies.
12:12 C'est vrai qu'à l'époque, j'ai fait pendant 20 ans les Restos du Chœur,
12:18 mais le sida, c'était un truc sale.
12:20 Quand j'ai fait ma première opération en 1993, avec Graziela De Michel,
12:25 on avait un petit peu discuté et c'est vrai qu'on avait très peu d'artistes à venir.
12:29 Elle l'avait, puisque je débutais dans cette démarche.
12:34 Elle m'expliquait que les gens avaient peur de venir, eux-mêmes, chanter ou même dans la salle.
12:39 C'était un peu compliqué. On avait été, je me souviens, avec Zazie à La Cigale, c'était en 1993.
12:43 Et il y a eu l'opération entre sourire et larmes.
12:47 On a fait des chansons avec des séropositifs et des personnes qui étaient infectées, avec des textes à eux.
12:53 Et puis, pendant la promotion, j'étais un petit peu, comment dire,
12:57 j'ai recadré deux, trois personnes qui étaient un peu trop violentes.
13:01 Je leur ai expliqué, écoutez-moi, si vous voulez qu'on ramène des bénéfices
13:05 et si vous voulez que ce soit, comment dire, qu'on puisse aider les malades, aider la recherche,
13:11 vous ne pouvez pas être violent dans votre communication.
13:14 Il faut faire une communication qui soit bienveillante.
13:17 Et donc, j'ai un peu, entre guillemets, repris en main.
13:20 Et quand on a choisi sa raison d'être, j'ai proposé à mon ami Gilles Lelouch,
13:24 et je lui ai dit, tu vois, on devrait faire un truc de générosité,
13:28 on devrait montrer une solidarité, on devrait montrer que tout le monde est touché.
13:31 Et donc, cette histoire de téléphone, voilà, c'est cette idée que j'ai eue,
13:35 et ça a un petit peu démocratisé l'histoire.
13:38 On a eu Love United, l'opération avec le foot,
13:41 qui, je le rappelle, m'a quand même posé quelques problèmes,
13:45 car ni la chaîne de télé principale française, ni Zenne Ruffinen à la FIFA,
13:50 et ni Sony Musique ont compris que quand je les appelais,
13:54 ils se trouvaient ça merveilleux, tous, mais je leur ai dit à la fin de la communication,
13:58 je leur ai dit, oui, alors par contre, il y a une chose, moi, quand je travaille pour le SIDA,
14:02 je donne tous mes droits, et c'est caritatif.
14:04 Et là, tu entendais, c'est limite si le téléphone n'était pas raccroché,
14:07 "Ah, vous êtes formidable, monsieur Obispo, mais on ne va pas pouvoir faire ça, donc..."
14:11 Donc, j'ai rencontré quelques problèmes pour faire accepter aux gens
14:14 que le SIDA, c'est une maladie mondiale,
14:16 et que toutes les opérations que je faisais, devaient servir à quelque chose,
14:20 et même quand je faisais un hymne, pour moi, un hymne...
14:25 Un hymne, tu ne dois pas gagner d'argent dessus,
14:28 tu ne dois pas gagner de thunes sur un hymne,
14:30 ça doit être pour quelque chose, pour le peuple, pour l'universel, voilà.
14:35 - En tout cas, le combat continue. - Exactement.
14:37 - Pascal Obispo, vous êtes chez Clique, et nous, on s'amuse à cliquer sur tout.
14:41 On a cliqué sur "Pascal Obispo" sur Internet.
14:43 - On a cliqué sur vous, Pascal Obispo.
14:51 - Et je ne le savais pas, mais vous êtes le jazzy français.
14:53 - Super, merci beaucoup.
14:54 - Comme le rappeur américain, vous avez créé votre plateforme,
14:57 avec tout l'univers Pascal Obispo, avec même un nom à l'américaine,
15:00 "Obispo All Access".
15:01 Ah, ça en jette !
15:02 - Bienvenue sur Obispo All Access.
15:04 - Dessus, toute votre musique, mais aussi des interviews,
15:06 où ce n'est plus Pascal Obispo, mais Mireille Dumas.
15:09 - J'ai l'impression que tu veux montrer qui tu es,
15:11 des traditions, des valeurs, une authenticité,
15:13 le poids du temps, qui n'a pas de prise sur...
15:17 - Oula, on finira la consultation semaine prochaine.
15:19 - Des imitations à couper le souffle.
15:21 - Pascal, ne t'inquiète pas, si on a personne,
15:24 toute l'équipe de France, on le fera et tout.
15:27 Voilà, merci Zizou.
15:28 - Par contre, très déçu du peu de goodies.
15:30 Pas de tasse, pas de porte-clés.
15:32 Heureusement, le bon coin est là.
15:34 Et si jamais la plateforme ne marche pas, c'est à cause d'Aurélien.
15:36 Inflation écrise toujours,
15:37 Willy Wonka et Aurel San ont caché des tickets d'or.
15:40 Pour vous, on sent que c'est plus la galère.
15:42 - Celui qui trouve le dessin, je lui offre deux places pour le concert.
15:47 - Autant pour moi, c'est un dessin que vous avez fait.
15:49 Car oui, vous êtes peintre aussi.
15:51 Un univers coloré que l'on retrouve dans votre passion du Joker.
15:54 Cliquer sur vous, Pascal, c'est forcément avoir en tête Lucie,
15:58 tomber pour elle, personne, sa raison d'être,
16:00 mais aussi plus que tout au monde.
16:03 Un titre accompagné d'une jaquette complètement what the fuck.
16:05 Et d'ailleurs, vous avez des nouvelles du graphisme ?
16:07 - Les haters, j'en ai rien à foutre en fait.
16:09 - Vous regardez "Clique", votre nouveau rendez-vous
16:12 tous les soirs 19h45 en clair sur Canal+.
16:14 On est avec Pascal Obispo et on va faire une interview piano.
16:18 Ça commence avec...
16:21 - Je sais que ce n'est pas marqué dans les livres, mais c'est qui cette Lucie ?
16:40 - C'est pas marqué dans les livres
16:43 Que plus important à vivre
16:46 Est de vivre au jour le jour
16:49 Le temps, Lucie, c'est de l'amour
16:54 - Entre Serge John Pepper, Paul Naref, Michel Berger, Serge Gainsbourg,
16:58 France Gall et tant d'autres, qu'est-ce qui vous fait exister ?
17:01 - Si j'existe, j'existe
17:06 C'est d'être fan
17:09 Si j'existe, ma vie
17:12 C'est d'être fan, mouloud
17:15 - J'aimerais qu'on envoie beaucoup d'amour à Florent Pagny,
17:19 à qui on envoie vraiment, vraiment tout notre soutien,
17:22 toute notre force, qu'on aime énormément.
17:24 Est-ce qu'il vous a appris quelque chose sur la vie à travers son combat ?
17:27 - Le savoir donner
17:31 Donner sans reprendre, ne rien faire qu'apprendre
17:35 Apprendre à aimer
17:38 Aimer sans attendre, aimer à tout prendre
17:41 Apprendre à sourire
17:44 Bien que pour le geste, sans vouloir le reste
17:47 Et apprendre à vivre
17:50 Et s'en aller
17:53 - Daniel Lévy nous manque énormément.
17:56 Quand vous pensez à lui, ça vous donne envie de quoi ?
18:01 - Ce sera nous dès demain
18:05 Ce sera nous le chemin
18:11 Pour que l'amour
18:15 Qu'on aura partagé, mouloud
18:19 Nous donne envie d'aimer
18:23 - Pascal Obispo, êtes-vous sûr d'avoir été fait pour le bonheur ?
18:29 - Si c'est pas malheureux
18:33 De n'avoir su avant, être aimé simplement
18:38 Si c'est pas malheureux
18:41 D'avoir su aussi peu, simplement être heureux
18:45 - C'est souvent du sol mineur, mais très bien !
18:48 - Pascal Obispo prépare un album avec Isabelle Adjani
18:51 et un album de reprise avec des rappeurs.
18:53 Donc question, soit une reprise d'Isabelle Adjani
18:56 ou soit un morceau de rap que vous aimez chanter.
18:59 - Alors il va être un peu long, mais tu le fais avec moi.
19:02 - Ah ok !
19:03 - Il faut un peu mieux, non ?
19:05 Alors bon, j'improvise des accords.
19:08 Quelle chance, quelle chance d'habiter la France
19:13 Dommage que tant de gens fassent leurs incompétences
19:16 Dans l'insouciance générale, les fléaux s'installent en masse
19:19 Dans mon quartier la violence devient un acte trop banal
19:22 Alors va faire un tour dans les banlieues
19:24 Regarde ta jeunesse dans les yeux
19:26 Toi qui commande en haut lieu, mon appel est sérieux
19:29 Non ne prends pas ça comme un jeu car les jeunes changent
19:32 Voilà ce qui dérange
19:34 Non non non non non non
19:36 En attendant que ça s'arrange, je ne suis pas un leader
19:39 Simplement le beau parleur d'une génération révoltée
19:42 Prête à tout ébranler même
19:44 Le système qui nous poussait à l'extrême
19:46 Mais NTM suprême ne lâchera pas les reines
19:49 Épaulées par toute la jeunesse défavorisée
19:52 Seule vérité engagée, le droit à l'égalité
19:55 Me voilà prêt à redéclencher
19:58 Une vulgaire guerre civile et non militaire
20:01 Y'en a marre des promesses, on va tout foutre en l'air
20:04 Le monde de demain, quoi qu'il advienne, nous appartient
20:07 La puissance est dans nos mains, alors écoute ce refrain
20:11 Bravo Pascal
20:13 C'est Pascal Obispo chez Clique
20:17 On aime, on aime
20:18 On va pas se cacher
20:19 Ah non mais magnifique ça se passe caché
20:21 Nous on aime bien faire découvrir des choses
20:23 On t'a fait découvrir la série Winning Time sur le basket
20:25 Exact
20:26 On va encore te faire découvrir autre chose, c'est le Bad Pitch
20:28 The Batman de Mad Reeves, c'est Robert Pattinson dans le rôle de la chauve-souris la plus célèbre de tous les temps
20:34 Et c'est une claque
20:39 Claque du casting pour commencer, puisque Robert Pattinson est quand même capable de nous faire pleurer avec un masque
20:44 En plus il est trop fort Rob, il trouve toutes les énigmes du père Fouras
20:47 Quel est le prix à payer pour vos regards détournés ?
20:51 Du coup hop, il fait du saut à l'élastique, fait l'Indra tête de tigre et bim 24 356 euros gagnés pour la saut
20:58 C'est Alexia Laroche-Joubert qui va être contente
21:00 Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
21:02 Riddler, le serial killer qui se plaît à zigouiller l'élite corrompue de Gotham
21:05 C'est Paul Dano qui fait à peu près 100 fois plus flipper que son père se dans The Fable Mines
21:09 N'est-ce pas ?
21:11 Oui, c'est le même
21:12 Et sa copine c'est Zoe Kravitz, fille de Lenny, du coup on s'est dit qu'on allait refaire la BO
21:17 Ouais en fait non, elle est très bien la BO
21:23 Et globalement la mise en scène de Mad Reeves est démente
21:26 Esthétique hyper soignée, course poursuite iconique, scènes d'action de fou malade, chorégraphie décor à l'image digne d'un ballet à garnier
21:32 Ah oui, sans déconner !
21:33 C'est simple, tout est réussi
21:35 En plus le réalisateur ose une adaptation de Batman en l'intégrant dans le cadre de notre époque
21:39 Celle du complotisme, de l'effondrement et des scandales politiques
21:42 Alors oui, ça dure 3 heures, mais avouez que ça fait combien de temps que vous n'aviez pas eu un tel orgasme ?
21:46 Oh !
21:47 Bisous
21:48 Pascal Obispo, c'est quoi votre film Batman préféré ?
21:54 Oh bah c'est les films de Nolan hein
21:56 Sans hésiter
21:58 Entre les 3 de Nolan, entre Batman Begins, Dark Knights ?
22:00 Le 3, ah ! Honnêtement, j'ai quand même aimé Tom Hardy
22:06 Mr Wayne !
22:09 Et le Joker évidemment, donc c'est un peu compliqué
22:11 Non je crois que les 3, j'ai du mal à choisir, on prend les 3
22:14 On les regarde à suivre
22:16 Moi je suis fan de la trilogie Nolan
22:17 Oui la trilogie Nolan c'est bien
22:19 L'émission touche bientôt à sa fin, on va faire un petit jeu ensemble
22:22 Un top chrono
22:23 Oh merde !
22:24 C'est l'interview Compte-Arbour, c'est parti
22:25 1 minute 30 pour répondre au maximum de questions
22:27 Oh putain c'est...
22:28 Allez !
22:29 Top chrono
22:36 Pascal Obispo, quelles sont les premières paroles de chanson qui vous viennent en tête ?
22:40 Lucie, c'est moi
22:42 Est-ce que vous êtes déjà battu dans votre vie ?
22:43 Battu ?
22:44 Oui
22:45 C'est quoi votre plus gros pétage de câble ?
22:47 En Joker
22:48 C'est quoi la plus grosse dépense que vous avez faite ?
22:50 Une voiture
22:53 Est-ce qu'il y a un cauchemar dont vous vous souvenez ?
22:56 Oui oui très bien, c'est le tsunami
22:58 Est-ce qu'il y a un rêve dont vous vous souvenez ?
23:00 C'est que des rêves d'amour, oui je me souviens très bien
23:03 Est-ce que vous êtes déjà allé voir une voyante ?
23:06 Oui
23:07 Qu'est-ce qu'elle vous a dit ?
23:08 Rien de ce qui s'est passé
23:10 Si vous deviez passer votre vie sur une île déserte avec une personne, ça serait qui ?
23:14 Ça serait... je sais pas, une personne qui fait de la musique
23:21 Si vous rencontrez un extraterrestre, c'est quoi le premier truc que vous lui dites sur les humains ?
23:25 Barre-toi, barre-toi vite, tu vas te faire défoncer
23:30 Pour vous c'est qui le ou la goat, greatest of all time ?
23:33 Je sais pas honnêtement
23:36 Quelle addiction vous voulez surtout pas arrêter ?
23:38 Musique
23:39 C'est quoi le bruit qui vous agace le plus ?
23:41 Les du coups
23:43 C'est quoi votre pire rencard ?
23:44 Le pire rencard ?
23:45 Ouais
23:46 Je sais pas, honnêtement, celle qui est jamais venue, ça m'est arrivé
23:50 Faut-il donner le code de son téléphone à la personne avec qui on vit ou le garder pour soi ?
23:54 Bah jamais
23:55 C'est quoi le film qui vous fait le plus peur ?
23:57 L'Exorciste
23:58 Qui est-ce que vous savez imiter entre une star et un animal ?
24:01 Robert de Niro
24:03 Encore ?
24:05 Are you good ?
24:07 Merci beaucoup Pascal Obispo, merci beaucoup d'être venu dans Clique, c'était un bonheur
24:11 C'est gentil, merci de m'avoir invité
24:13 Merci beaucoup d'être là, c'était la première de Pascal Obispo dans Clique, un des patrons de la musique française
24:18 Je tiens à le dire, ce soir, un des plus grands produceurs de France, vous nous avez fait un immense honneur, un grand plaisir d'être là
24:24 L'album Le beau qui pleut sort demain, partout, en physique et en streaming
24:28 Passez une excellente soirée sur KDL+, 19h45 en clair, c'est Clique, merci Pascal
24:32 [SILENCE]

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