• l’année dernière
Toutes les émissions de Clique sont à voir gratuitement et en intégralité sur myCANAL : https://can.al/CliquemyCANAL


Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ ! 

Category

📺
TV
Transcription
00:00 Moi j'ai toujours imaginé que la vie nous déposait en haut d'un grand 8.
00:03 Allez Sandra, sub les maintenant pour quad 9 dans la match finale.
00:23 C'est vraiment pour l'amour des vaches.
00:32 Présentez-moi un deal, je vous accompagne au piano à condition que vous chantiez.
00:40 Avec plaisir.
00:41 Moi j'ai une surprise pour le menu.
00:48 C'est ça la surprise ?
00:49 Oui j'ai pêché des oursins cet après-midi.
00:51 On a un tout petit souci, je suis allergique.
00:53 Toi ou pas ?
00:54 Mais ça fait partie du métier.
01:02 À cœur vaillant, rien n'est impossible.
01:07 Bah alors ?
01:12 C'est un podium ?
01:13 Tu viens plus aux soirées ?
01:15 Ça va ?
01:16 Bienvenue.
01:17 Merci beaucoup.
01:18 Bienvenue Alexandra.
01:19 Ça va ?
01:20 Oui ça va.
01:21 Alors tu es entrée sur une présentation avec une musique de U2.
01:25 C'est ton groupe préféré ?
01:26 C'est mon groupe préf' de tous les temps, je crois que je les ai vues en concert je sais pas combien de fois.
01:30 T'as déjà rencontré Bono ?
01:31 Non.
01:32 Bono est là.
01:34 C'est dingue quand on voit cette présentation, toutes les émissions que t'as présentées.
01:40 C'est très éclectique en fait.
01:44 Mais ça prouve à quel point je crois que je suivais mes envies.
01:48 Ça c'est sûr même.
01:50 La première télé c'était en 2003, donc déjà 20 ans.
01:53 Sur ces 20 ans, c'est quoi la différence entre Alessandra de 2003 et celle de 2023 ?
01:59 Moi je crois que j'ai jamais dénaturé trop mon ADN.
02:02 Mais ce métier m'a pas... que tu connais très bien, ce métier m'a pas changé profondément.
02:10 Il m'a fait apprendre beaucoup, il m'a enrichie, il m'a aidée à comprendre en prenant 2-3 gifles
02:16 la façon dont il fallait avancer ou pas.
02:18 Il te montre aussi le chemin à prendre pour savoir si t'es motivée ou pas.
02:23 Parce que quand tu fais 3 années de matinales à Canal à l'époque, forcément tu vois,
02:27 tu dis "oui j'aime mon métier".
02:29 Mais je crois que j'ai adoré faire tout ce que j'ai fait.
02:35 Première incompréhension, on va révéler un secret de polyfinale.
02:40 Tu ne t'appelles pas Alessandra ?
02:41 Avec deux S non ?
02:42 Tu t'appelles Alexsandra.
02:44 Ouais mes potes m'appellent Alex.
02:45 Raconte-moi l'histoire.
02:46 L'histoire c'est que quand je suis arrivée à Paris, puisque je revenais de... j'habitais à New York,
02:52 et en fait la seule façon à un moment donné que les directrices,
02:55 enfin que les secrétaires de production retiennent mon nom, c'est de mettre deux S.
02:59 Et je disais "bonjour c'est Alessandra avec deux S".
03:01 "Ah oui je me rappelle de vous".
03:03 J'avais trouvé ça au bout d'un moment un peu désespérée, tu vois,
03:06 j'essayais de rentrer en tant que journaliste dans des prods.
03:08 Même pas pour faire de l'antenne d'ailleurs.
03:10 Et maintenant que t'es comédienne, pourquoi tu ne redeviens pas Alexsandra ?
03:13 Je me suis posé la question un peu comme, tu sais, ces grosses rostas rappeurs,
03:17 et j'ai dit "non mais meuf, rendez-fond, c'est pas grave".
03:21 Tu vois, peut-être un jour, je sais pas. Mais t'as raison, j'y ai pensé.
03:23 Appelez-moi Alex.
03:24 Appelez-moi Alex.
03:25 Le biopiche.
03:26 Ça change tout.
03:27 Incroyable.
03:28 Ce soir c'est la comédienne qui est là. C'est Alex.
03:31 Moi je vais t'appeler Alex la comédienne.
03:33 T'es à l'affiche d'un premier seul en scène, donc c'est toi toute seule,
03:38 qui raconte "tous les risques n'auront pas la saveur du succès".
03:42 C'est du 17 novembre au 23 décembre à la scène libre de Paris.
03:46 C'est un spectacle que tu as écrit et qui a été mis en scène par Anne Bouvier.
03:51 Raconte-moi la genèse de cette initiative.
03:54 Quand j'ai commencé à Gamberger sur le principe d'arrêter le métier que je faisais,
03:59 c'est-à-dire animatrice télé,
04:01 j'avais pas l'impression qu'il y a un vide qui allait s'ouvrir.
04:04 Au contraire, j'avais l'impression que j'avais une multitude de possibilités.
04:07 J'avais écrit un livre, un deuxième livre, qui s'appelle "Jean-Merce Andréon",
04:10 qui avait plutôt bien marché sur le principe de faire plein d'erreurs dans la vie
04:15 et de se réinventer.
04:17 Et je me suis dit "Et si j'allais le dire aux gens, ça ? Vraiment, pour de vrai ?"
04:22 Donc j'ai commencé à écrire tout naturellement.
04:25 J'avais un producteur sous la main, parce qu'en l'occurrence,
04:28 Jean-Marc Dumonté produisait "Quanteloup".
04:30 Et il m'a dit "Fais-moi lire, je vais te donner mon avis".
04:33 Et il m'a dit "Il y a beaucoup de boulot, mais on va le faire".
04:35 Et donc c'est arrivé naturellement.
04:37 Et j'ai fait à mi-chemin entre une conférence TEDx, un speech de motivation personnelle,
04:42 et c'est dans l'air du temps, en fait.
04:44 Les gens n'ont pas spécialement envie juste de rigoler.
04:46 Ils veulent aller voir des choses, partager des expériences.
04:49 Et j'ai l'impression que c'est un moment comme ça, un peu hors du temps.
04:53 -Mais je suis assez d'accord avec toi.
04:55 Je suis d'accord avec toi, parce que c'est très juste comme analyse.
04:58 En fait, quand j'ai présenté le projet, Jean-Marc Dumonté m'a dit
05:02 "C'est un ovni, ton truc, on sait pas trop ce que c'est".
05:04 Et je lui ai dit "En fait, je suis entre le TEDx et le one man".
05:07 C'est-à-dire, effectivement, j'ai besoin de dire des choses aux gens.
05:10 Donc j'ai besoin de dire des choses profondes aux gens.
05:12 Quand t'es en quête de sens, comme je l'ai été,
05:14 il y a un moment donné, en fait, t'as ce besoin d'être utile quelque part.
05:17 Et la notoriété, si elle doit avoir une vertu,
05:19 c'est peut-être à un moment donné de t'en servir pour faire des choses plutôt intelligentes, j'allais dire.
05:23 Tu vois ?
05:24 -T'as l'impression de ne pas en avoir fait avant ?
05:26 -Si, mais là, c'est comme le besoin d'aller encore plus loin, quoi.
05:30 Tu vois, c'est pas... Moi, je me suis pas levée un matin en me disant "Je suis comédienne".
05:34 J'avais vraiment ce truc dans le bide, dans les tripes, et j'avais envie de le faire.
05:38 Et c'est important, parce que j'ai fait le festival d'Avignon pendant un mois,
05:41 qui s'est super bien passé, c'était top.
05:43 Et c'était tellement jouissif de voir les gens,
05:46 pour la plupart, qui viennent te dire "Ça fait du bien, on va bouger notre cul, on va avancer,
05:51 oui, on doit faire des choix, ouais, tu dois faire des choix pour avancer,
05:54 c'est dur de dire non, c'est dur de faire des choix, c'est dur d'être libre, en fait.
05:57 C'est très dur d'être libre".
05:59 Et je m'en suis rendue compte, moi, tout au long de ma carrière.
06:01 Si je dois revenir sur ta première question,
06:03 je crois que ce métier m'a appris le plus, c'est à être libre.
06:06 C'est-à-dire de ne pas s'enfermer juste parce que la notoriété, le confort financier.
06:10 Non, fais ce que t'as envie de faire.
06:13 Et ça, c'est à la portée de tout le monde, je le crois, je le répète tout le temps, mais c'est la réalité.
06:16 - Et tu sais ce que j'ai envie de faire, là ? - Non.
06:18 - J'ai envie de regarder la bande-annonce. - Ah, OK.
06:20 - Allez.
06:21 - Le Grand 8, c'est l'aventure de grands sauts.
06:23 Il faut tantôt se laisser aller sur la pente raide,
06:26 jouir de ce vertige, de cette adrénaline qui emballe nos cœurs,
06:30 de ces moments joyeux qu'il faut vivre au présent,
06:33 et à l'inverse, accepter que ce Grand 8 nous emmène parfois vers l'inconnu,
06:37 avec la peur de l'avenir, la peur d'un futur que l'on ne maîtrise pas,
06:41 ces obstacles que nous devrons affronter et ces choix de vie que nous devrons faire.
06:54 - Il y a une question que je me pose avec le succès de ce spectacle,
06:58 c'est qu'est-ce que les gens ont envie de voir en ce moment ?
07:01 - Ben, force est de constater que ça marche pas mal.
07:06 Donc peut-être que les gens, eux aussi, sont en quête de sens.
07:11 C'est vrai qu'il se passe plein de choses dans notre monde à nous,
07:14 en France, ailleurs, évidemment, on ne peut pas faire
07:16 comme si on vivait dans le monde des Bisounours.
07:18 - C'est intéressant de dire qu'ils sont en quête de sens,
07:20 parce qu'on n'a jamais été aussi surinformés,
07:22 surtout sur Aqua Posa, de la parole.
07:24 Est-ce qu'ils rejettent cette parole ?
07:26 - Non, mais je crois que... Est-ce que ça les amène pas, à un moment donné,
07:29 à réfléchir un petit peu sur eux ?
07:31 C'est ça, se construire aussi, tu vois,
07:33 à ce qu'on a profondément envie de faire de sa vie,
07:36 ce qui nous rend profondément heureux.
07:38 On avait eu ça un peu pendant le Covid, tu sais,
07:40 il y a beaucoup de gens qui avaient déménagé,
07:41 qui avaient choisi leur vie, le télétravail avait apporté ça.
07:44 Eh ben, moi, plutôt que de voir le verre à moitié vide,
07:46 je le vois à moitié plein.
07:48 Je me dis en fait, tu sais quoi ?
07:49 On est en train d'avancer, mine de rien,
07:51 et il faut qu'on soit un peu positif.
07:53 J'ai l'impression que les gens, justement, malgré tout ce qui se passe,
07:55 ils se posent des questions.
07:57 Ils ont envie de savoir un peu plus ce qui les rend, voilà,
08:00 encore une fois, très heureux.
08:02 Et en tout cas, ce seul en scène, il peut amener ça.
08:05 Moi, c'est toutes les questions que je me suis posées.
08:07 Donc si, très simplement, je peux aider les autres à cheminer,
08:11 ben c'est chouette, parce que c'est évidemment pas un spectacle sur ma vie, tu vois.
08:14 - T'as travaillé à la fois dans le divertissement,
08:17 dans l'infotainment, avec Ceta Wu.
08:20 Maintenant que t'as arrêté, aujourd'hui, où est-ce que tu t'informes ?
08:23 - Alors moi, je suis un peu compliquée,
08:25 parce que j'ai la télé, mais j'ai pas les chaînes.
08:28 Donc je regarde beaucoup de choses sur mon ordi.
08:31 J'ai pas beaucoup de réseaux sociaux,
08:34 j'ai pas Twitter, j'ai pas Facebook, j'ai juste Instagram,
08:37 mais c'est que pour le pro, enfin...
08:39 Je lis la presse.
08:41 Alors je crois que je suis de l'ancienne école, moi.
08:43 Je lis la presse.
08:44 Moi, j'aime bien, le matin, de temps en temps, aller acheter mes journaux.
08:47 J'adore le papier comme j'adore les livres, tu vois.
08:49 Donc... Ouais, j'ai peut-être du retard,
08:52 mais je crois que c'est une bonne façon de faire.
08:54 - Moi, je suis pareil. - Ah ouais, c'est vrai ?
08:56 - Moi, je regarde jamais les infos sur les réseaux.
08:58 Pour moi, les réseaux, c'est pour voir des gens faire les oufs,
09:00 et ça me fait rigoler, mais je m'informe pas sur les réseaux.
09:02 - Oui, et puis tu t'es rendu compte aussi, là,
09:04 avec tout ce qui s'était passé, que globalement,
09:06 c'était difficile d'être bien informé, quel que soit le média, d'ailleurs.
09:08 La presse écrite, les réseaux sociaux, la télévision.
09:11 Est-ce que l'info est bonne ?
09:12 Est-ce que l'info vient vraiment d'une source bonne ?
09:15 - Quand tu lis la presse, à un moment donné, tu recoupes plus de choses, je trouve.
09:18 Et puis surtout, j'aime bien le papier, moi.
09:20 Ancienne école.
09:21 - Donc tu te fais ta revue de presse toute seule, le matin ?
09:23 - Ouais, je me fais ma petite revue de presse à l'ancienne, mais ça...
09:26 On l'a tous fait dans nos métiers, donc c'est cool.
09:28 Et puis il y a une petite démarche du PMU, tu vois...
09:30 - Ce que j'essaie de te faire dire, c'est que t'as pas décroché.
09:32 - J'ai pas décroché.
09:34 Si, parce qu'en vrai, tu m'as pas demandé à quelle fréquence je le faisais.
09:38 Et en vrai, je le fais, allez, deux fois par semaine, grand max.
09:40 - Ouais, donc tu présentes une bimonthuèle dans ta tête.
09:42 - Ouais, j'avais...
09:43 Je fais plus une quotidienne, je fais une bimonthuèle.
09:46 Non, arrête, rien ne me manque en plus.
09:48 Mais c'est cool de faire ça.
09:49 Et je te dis, c'est la démarche du PMU.
09:51 Moi, je vais chez ma petite clope, je prends mon café, j'ai le journal.
09:54 J'habite dans le sud de la France, j'aime bien, je suis bien, en fait.
09:57 - Le sud...
09:59 - Voilà, voilà, voilà.
10:01 - On t'a demandé ta Madeleine de clic.
10:04 On va regarder ça, on passe à la Madeleine de clic.
10:06 C'est le souvenir de l'enfance de l'invité.
10:07 Allez, c'est parti.
10:09 - On regarde tout de suite.
10:11 Ce que tu as choisi, c'est l'extrait d'un film de Sidney Pollack
10:14 avec Tom Cruise qui s'appelle "L'affirme".
10:16 - Ouais.
10:17 - Je vous remercie d'être venu, monsieur Macdear.
10:19 Je vous appellerai Mitch, si vous permettez.
10:22 Moi, je m'appelle Boyles, Denton Boyles.
10:25 Je travaille au ministère de l'Intérieur.
10:27 - Qu'est-ce qui s'est passé avec Lomax ?
10:29 - Nous enquêtons sur Bendy Nillamber et Locke depuis quatre ans.
10:34 Aucun avantage, rien.
10:37 Aucun avocat n'a jamais quitté votre firme vivant.
10:40 Deux ont essayé, ils ont été tués.
10:43 Deux ont failli y arriver, vous connaissez la suite.
10:47 On pense que votre maison est truffée de micros.
10:50 Ils écoutent votre téléphone.
10:53 Et au bureau, il y a des mouchards.
10:55 Ils vous suivent peut-être ici à Washington pendant qu'on parle.
10:58 - Vous dites que ma vie est en danger, c'est ça ?
11:06 - Votre vie telle que vous l'avez connue, c'est terminé.
11:08 - C'est une belle métaphore du métier de la télé.
11:11 - C'est vrai.
11:12 - Arriver dans un endroit où tout le monde rêve de travailler,
11:14 et quand on attend, on apprend que finalement,
11:16 sa vie privée s'est terminée.
11:18 C'est un peu ce que tu as vécu.
11:20 Où tout le monde est bien, tout le monde est sympa,
11:23 mais en réalité, on sacrifie plein de choses.
11:25 - Ah, tu sacrifies.
11:26 Mais ça, tu peux le mettre, comme toi,
11:28 j'ai rencontré pas mal de gens dans des métiers différents,
11:30 tu peux le mettre à toutes les sauces.
11:32 Il n'y a pas de miracle, à un moment donné.
11:34 Si tu veux un peu avancer dans la vie,
11:36 si tu veux vraiment avoir ce qui te fait kiffer,
11:40 il faut te bouger le cul, il faut travailler,
11:42 ça représente des concessions.
11:44 Oui, c'est vrai, tu as raison.
11:45 Mais je ne regrette rien.
11:46 Si tu devais me dire, Alex,
11:48 est-ce qu'il y a une chose que tu devrais changer ?
11:51 Je me suis mariée deux fois, j'ai divorcé deux fois,
11:53 j'ai changé d'émission, j'ai fait plein de trucs différents.
11:55 Je ne changerais rien.
11:57 - C'est quoi la plus grande concession ?
11:59 - Il y a un moment donné, je voyais moins des enfants.
12:03 C'est ce qui a fait aussi que je me suis dit
12:05 "attends, la vraie vie, elle est de l'autre côté".
12:07 Et c'est tellement cool de pouvoir les emmener à l'école le matin,
12:13 à tchatché,
12:15 à avoir cette vie "normale",
12:18 mais qui est la vie de la plupart des gens qui nous regardent.
12:20 Mais en fait, quand tu fais un pas devant l'autre
12:23 chaque jour en pleine conscience,
12:25 et que tu te rends compte à quel point tu as de la chance
12:27 de les voir grandir, c'est cool.
12:29 Après, je te rassure, il y a des jours où je ne peux plus les encadrer.
12:32 Et il y a la tablette, c'est super,
12:34 et j'ai mon moment à moi.
12:36 - Est-ce qu'ils t'ont voulu d'être absente, parfois ?
12:41 - Non, parce qu'ils étaient beaucoup plus bébés.
12:44 Moi, je les ai eus tard.
12:45 Je les ai eus à 36 et 38, et j'ai 47.
12:48 Donc, ils ont 9 et 11.
12:50 Mais en revanche, je prends les meilleures années, c'est canon.
12:53 Mais c'est chiant de partir parfois.
12:55 Quand je faisais un soir à la Tour Eiffel,
12:57 c'était une émission en direct de 22h45 à 1h du mat,
13:01 je rentrais, j'avais l'impression d'être dans un marasme,
13:05 je ne savais plus trop si je faisais les bons choix, etc.
13:09 Donc, moi, j'ai toujours été bien ancrée dans ma vie
13:11 grâce à un entourage bienveillant,
13:12 grâce à des potes que j'ai depuis 30 ans.
13:14 Et quand je te dis "Rien ne me manque",
13:16 c'est cool, cette nouvelle vie aussi.
13:19 - Est-ce que la télé, c'est quelque chose qui leur parle à tes enfants ?
13:21 Est-ce qu'ils la regardent à la télé ?
13:23 - Non, parce que déjà, on n'a pas les chaînes,
13:25 mais en revanche, ils ont un papa qui est producteur de films,
13:28 et ils ont vu, à leur âge, je pense qu'ils ont vu une pléiade de films.
13:33 Donc, ils sont à fond.
13:35 Ils ont vu tellement de films, et ça, c'est cool,
13:37 parce qu'ils ont une bonne culture cinématographique, les deux.
13:40 - Toi aussi.
13:41 - Bah, du coup, oui, de fait. Mais j'adore.
13:44 Regarde, non, mais là...
13:46 Non seulement, t'as envie de manger la bouche de Tom Cruise,
13:48 mais en plus, rien que cet échange-là, il est canon.
13:51 - Le comédien, 47 ans.
13:54 Tu dis partout que c'est un âge incroyable.
13:57 Est-ce que c'est un super âge pour recommencer ?
13:59 Est-ce que tu te sens à nouveau débutante ?
14:01 - C'est surtout que moi, je crois qu'il n'y a pas de super âge pour recommencer.
14:04 À n'importe quel âge, tu peux recommencer.
14:06 Il y a même des gens qui passent leur bac à 50 ou 60 balais.
14:09 Moi, je m'arrête pas là-dessus.
14:12 Mais ça, c'est une question de tempérament,
14:14 et ça pourrait être ce que j'appelle une croyance limitante.
14:17 Je suis trop vieille, justement.
14:18 Je suis trop vieille, je vais pas aller dans ce métier-là.
14:20 Qui a dit ça ? Tu vois ?
14:23 Donc, il faut pas trop se poser de questions,
14:25 il faut suivre ses envies.
14:27 Et après, il y a des choses qui viennent naturellement.
14:29 Quand je rencontre Kerry James, il est en train de faire "Bon lieu, Zart"
14:32 et qu'il me dit "Viens faire l'avocate",
14:33 il y a rien de stratégique là-dedans.
14:35 - Et tu l'as fait malgré la dépression ?
14:37 - Non, mais...
14:38 - Et les répressions ?
14:39 - Non, mais oui, tu vois, je veux dire,
14:41 ça s'est fait naturellement et c'était cool.
14:43 Et la vie est chouette, ça m'a permis de me rendre compte
14:45 qu'en fait, j'aimais bien.
14:46 - Allez, Sandra, j'ai dans mes mains plusieurs cartes.
14:49 Tu vas tirer une carte, et dedans, il y a une question.
14:52 Ici, c'est l'interview à la carte.
14:53 Tu choisis un thème, tu fermes les yeux.
14:55 - OK. - Allez, vas-y.
14:57 - Tu as choisi la haine.
14:59 - La haine ? - Ouais.
15:00 - Ah ouais, merde.
15:01 C'est pas moi du tout, ça.
15:02 Mais j'aime bien le film.
15:03 - Quelle est la critique ou le commentaire haineux
15:05 qui t'a le plus blessée ?
15:07 - Euh...
15:09 Les...
15:12 Le principe de toujours lire ou entendre
15:16 que tu n'as pas de culture.
15:18 - Qu'est-ce qui te met le plus la haine ?
15:20 - Quand on s'attaque aux enfants.
15:26 - Est-ce qu'on t'a déjà haï pour une bonne raison ?
15:28 - Non.
15:30 - Quelle est ton insulte préférée quand tu es en colère ?
15:33 - "Enculé !"
15:36 - Est-ce que jusqu'ici, tout va bien ?
15:38 - Oui.
15:39 - As-tu déjà aimé quelqu'un que tu as haï
15:42 ou haï quelqu'un que tu as aimé ?
15:45 - J'ai aimé quelqu'un que j'ai haï.
15:47 - On passe au Knicks sur les réseaux d'Alessandra Sublet.
15:49 - Il m'a larguée.
15:51 - Il est con.
15:52 - On a cliqué sur vous, Alessandra Sublet.
15:58 - Hello !
15:59 - Et franchement, au début, on s'est demandé si on faisait pas une écho.
16:01 Du coup, on est allé sur X pour voir.
16:03 Mais la page Sublet Actu nous a pas plus rassurés
16:05 avec un dernier tweet en date de 2016.
16:07 Alors non, Alessandra n'a pas fait un burn-out
16:09 suite aux imitations de Canteloup.
16:10 - Et je t'emmerde, en fait.
16:11 - Elle a décidé de monter sur les planches
16:13 avec un seul en scène en mode coach de vie.
16:15 - Celui qui sait admettre ses faiblesses
16:16 avance plus facilement que les autres.
16:17 - Si les autres te disent que ton rêve est pas assez dingue,
16:19 c'est qu'il est naze.
16:21 Je pense que tu réussis parce que tu tombes beaucoup
16:23 et qu'au bout d'un moment, tu sais te relever.
16:25 - Et des conseils de vie très utiles
16:27 par rapport à tout ce qui est... bah... la vie.
16:29 - Allez-y, sautez de la falaise.
16:31 Euh... I'm doing a blague.
16:33 - En cliquant sur vous, on a vu votre filiation
16:35 avec Serge Lemiteau.
16:37 - Et effectivement, j'avais vendu que j'avais fait
16:39 une école de voile et que j'avais un diplôme.
16:41 Ils me l'ont pas demandé.
16:45 - Au début, on a douté quand vous avez dit ça.
16:47 - En fait, sur les réseaux sociaux,
16:48 dès que j'envoie un petit truc
16:49 et que je mentionne la Tour Eiffel,
16:51 elle me répond.
16:52 - Quand on a cliqué sur vous,
16:56 on a vu la femme qui sait prendre du temps.
16:58 Du temps pour répondre à des interviews.
16:59 - Attends, on va faire un truc,
17:00 c'est que je vais mettre le chien dehors.
17:01 Bougez pas, je reviens.
17:02 - T'as pas...
17:03 - Attends. Bougez pas, je reviens.
17:05 Ça va bien se passer.
17:06 - Et on a aussi vu votre passion
17:08 pour la conduite en tout genre.
17:09 Les motos, tout d'abord, les voiliers,
17:11 mais aussi les avions.
17:12 - J'ai l'honneur de pouvoir voyager
17:13 sur la compagnie Sublay Airlines,
17:14 PNC au port de armement des toboggans.
17:16 - Ça veut rien dire,
17:17 mais j'ai toujours rêvé de prononcer cette phrase.
17:18 - Allez, Sandra, interview Compte-Arbour.
17:22 Maximum de questions pour un maximum de réponses.
17:24 On a une minute.
17:25 C'est parti, Compte-Arbour.
17:26 - OK.
17:27 - Des Michoufous.
17:31 - Aucune.
17:35 - Tom Cruise.
17:40 - Oui, attends.
17:41 Tu sais, ils sont sur un bateau,
17:42 il y en a un qui tombe à l'eau.
17:43 Elle est conne.
17:44 - Non.
17:47 - Dans le sud, chez moi, avec mes enfants.
17:53 Et...
17:54 Et de me dire, "Waouh, il y a rien à faire,
17:58 donc je vais faire plein de trucs."
18:00 - J'ai pris un jet privé.
18:05 - C'est quoi le plus grand "tu l'amours" pour toi ?
18:07 - Oh là là.
18:10 Ah putain, attends, j'en ai plein, en plus.
18:12 Genre, déjà, le mauvais parfum,
18:15 le mauvais aftershave, tout ça.
18:17 Oublie.
18:19 Mais il y en a plein.
18:20 Je te en donne d'autres, ou pas ?
18:21 - Ouais.
18:22 - Alors, le gars...
18:23 Le gars qui bouffe mal, tu l'amours.
18:27 Tu l'amours.
18:28 Moi, mon fils, j'essaie vraiment
18:29 de lui apprendre à bien manger, tu vois ?
18:31 Parce que je lui dis, franchement,
18:32 le jour où tu seras en face d'une fille,
18:34 c'est chic, quoi.
18:35 - Et puis, de ne pas manger la bouche ouverte.
18:37 - Oui, tu vois ?
18:38 "Ah, non, non."
18:39 - Le bruit de bouche, tout ça.
18:40 - C'est pas posse, ça.
18:41 C'est pas posse.
18:42 [SILENCE]

Recommandations