Marion Maréchal: "Je défends cette idée d'alliance des droites"

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Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, est l'invitée d'Apolline de Malherbe dans le "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 14 septembre.

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Transcript
00:00 Alors vous savez, moi j'ai lancé un appel le dimanche dernier lors de mon discours aux Républicains notamment.
00:05 J'ai invité à ce que nous puissions travailler avec des gens comme François-Xavier Bellamy, pour qui j'ai beaucoup d'estime,
00:10 qui avait, souvenez-vous, expliqué qu'il voterait Éric Zemmour face au deuxième tour des élections présidentielles
00:14 s'il était face à Emmanuel Macron, pour Nadine Morano, qui a eu une réaction courageuse sur la répartition des migrants
00:20 contre d'ailleurs son propre groupe, ou des gens comme Julien Aubert, je l'ai longtemps combattu dans le Vaucluse.
00:25 Tout ça pour vous dire que... - Ça c'est du côté des Républicains, ça veut dire que vous tournez le dos...
00:30 - Ce sont des gens avec qui on a pu être concurrents, mais je trouve qu'à un moment donné, la conviction que j'ai,
00:36 et le souhait que j'ai ardemment, c'est que les idées auxquelles je crois puissent gagner.
00:39 Et je crois qu'aucun parti ne peut gagner seul. Et donc depuis le départ, c'est l'un des fondements de mon engagement,
00:44 déjà quand j'étais au Rassemblement National, je défends cette idée d'alliance des droites.
00:47 Je pense qu'il faut se réunir autour de la table, être capable de mettre ensemble de complémentarités avec les Républicains,
00:53 avec également le Rassemblement National. - Ça vous demande plus d'efforts ?
00:58 - Non, non, pas du tout, parce que je veux que les choses soient claires et que ça concerne tout le monde.
01:02 Au moment des législatives, nous avions proposé cette coalition face à la coalition de l'extrême gauche,
01:06 le Rassemblement National avait refusé comme les LR.
01:08 Aujourd'hui, j'ai cru percevoir une évolution de Jordan Bardella il y a quelques jours,
01:11 et donc j'ai immédiatement répondu "très bien, discutons-en, mettons-nous autour de la table avec les Républicains,
01:18 prenons rendez-vous et voyons comment cette coalition peut prendre forme".
01:21 Jusqu'ici, je n'ai pas eu de réponse claire. - Il ne vous a pas rappelé ? Vous n'avez pas échangé de message ?
01:26 - Non, pas à l'heure où on parle, mais je veux dire... - Mais vous pourriez rejoindre sa liste ?
01:30 Vous pourriez prendre place dans la liste de Jordan Bardella ?
01:33 - Aujourd'hui, il ne s'agit pas de savoir qui va être où dans la liste, il s'agit déjà d'une question de principe.
01:37 Est-ce qu'ils sont prêts ou pas à travailler avec d'autres parties, ce qu'ils n'ont jamais fait jusqu'alors,
01:42 à se mettre autour de la table et à réfléchir à un accord sur un projet européen sur l'essentiel ?
01:46 - S'il n'y a pas d'accord avant les élections, est-ce que vous vous dites "nous pourrions siéger dans le même groupe
01:51 une fois que nous serions à l'émité européenne" ? - Je continuerais de défendre cette idée.
01:55 Que les choses soient quand même dites. Il ne faut pas se tromper d'enjeu, il ne faut pas se tromper d'élection.
01:58 J'entends aujourd'hui dire un certain nombre de responsables du RN, oui, les autres ne servent à rien,
02:02 les autres sont des candidatures de témoignage, ils vont diviser, nous on doit arriver premier.
02:06 Très bien, mais en 2014, le RN arrive premier, ça n'empêche pas Emmanuel Macron d'être élu.
02:10 En 2019, il arrive premier, ça n'empêche pas Emmanuel Macron d'être réélu.
02:13 Donc il ne faut pas se tromper, si vous voulez. Là, l'objectif, ce n'est pas d'être premier.
02:18 L'objectif, c'est d'envoyer un maximum de députés pour alimenter cette recomposition de la droite au Parlement européen.
02:23 On est un scrutin à un tour proportionnel. Les votes se cumulent, ils ne s'annulent pas.
02:27 Il n'y a pas de deuxième tour. Attention de ne pas tromper d'élection.

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