Marc Lièvremont, un Mondial sous [haute] tension (2/2)

  • l’année dernière

Le 31 octobre 1999, les joueurs français n’y croient pas eux-mêmes. Propulsés en demi-finale de la Coupe du monde de rugby après un match abouti contre les Pumas argentins, les Bleus s’apprêtent à affronter les All Blacks. « On se dit qu'on a quasiment aucune chance, que c’est une cause perdue, mais on va jouer le coup à fond », confie Marc Lièvremont dans le podcast « Les Géants du rugby », produit par Europe 1 Studio. Le troisième ligne du XV de France fête son anniversaire quelques jours avant ce match qui restera dans les mémoires. Son cadeau à lui, ce serait simplement d’éviter l’humiliation... Personne ne pense alors à la victoire. Il faut dire que le rugby français de l’époque est loin du professionnalisme néo-zélandais. Les conditions de préparation des Bleus sont mauvaises, leurs hôtels bas de gamme, leurs maillots trop grands et rien n’est fait pour faciliter leur accompagnement par leurs proches.

Et pourtant, les Bleus vont se dépasser sur le terrain ! Menés de quelques points à l’issue de la première mi-temps, Marc Lièvremont le dit à ses coéquipiers : « les All Blacks doutent, regardez leurs

yeux ». Face à des joueurs légendaires comme l’ailier Jona Lomu, le XV de France va réaliser l’exploit en deuxième mi-temps. Les essais s’enchaînent, le public de Twickenham, galvanisé, entonne la Marseillaise et les Français donnent tout, allant jusqu’à la déchirure musculaire pour Lièvremont. Contre toute attente, les Bleus arrivent ainsi aux portes de la finale de la Coupe du Monde 1999 qui se joue contre l’Australie. Mais les joueurs français sont déjà sur un nuage : « Après ce match on n’a jamais su redescendre sur Terre », raconte Lièvremont. Sauront-ils alors reproduire l’exploit ? Marc Lièvremont nous partage son Mondial 1999 dans « Les Géants du rugby », un podcast original produit par Europe 1 Studio.
Retrouvez "Les Géants du rugby" sur : http://www.europe1.fr/emissions/les-geants

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Transcript
00:00 Bonjour, c'est Manon Fossat. Bienvenue dans Les géants du rugby, le podcast consacré
00:09 aux légendes du rugby français. Dans la seconde partie de cet épisode, Marc Lievremond
00:14 vient de fêter son anniversaire avec les Bleus. Nous sommes le 28 octobre 1999, trois
00:19 jours avant la demi-finale face au All Black.
00:21 Il y a un petit cadeau, un stylo FFR, mis par Joe Mazzo, magnifique coffret. Je tiens
00:28 à mon petit discours, je suis assez ému parce que l'événement est là, mon éveil de
00:32 match. J'exprime aussi mes regrets que mon frère Thomas ne soit plus là puisque la
00:38 finale c'était le 6 novembre, le jour de son anniversaire. On joue dans le temple du
00:45 rugby, tout Kenham, avec beaucoup d'anglais parce qu'on connaît un peu l'orgueil de
00:50 nos amis britanniques. Ils étaient convaincus que leur équipe nationale serait bien présente
00:55 et paf, ce sont les Frenchies qui sont là. Donc un contexte un peu bizarre quand même,
00:59 c'est vrai. Il y avait quand même de la confiance et l'envie en tout cas, même si la cause
01:05 paraissait perdue, de jouer un match d'exception.
01:08 Le haka des All Blacks, il est galvanisme bien sûr, c'est quelque chose que nous on
01:30 subit, même si on adore ça, défier les All Blacks. Et on s'était dit autour de Rafael
01:35 Pérez, on va casser le rythme. Eux ils font le haka et puis derrière on va se regrouper,
01:41 on va patienter, on va le laisser attendre un peu, jouer un autre rythme. Et là, ce
01:46 qui n'était pas prévu, c'est qu'on est tous rassemblés en cercle, on prend du temps,
01:51 l'arbitre s'impatiente, on voit du coin de l'œil que les All Blacks sont prêts aussi
01:57 et spontanément on chante une deuxième marseillaise entre nous. C'était un moment extrêmement
02:03 puissant, extrêmement puissant. Beaucoup de mes coéquipiers, peut-être moi, on était
02:07 en larmes, on était dans une émotion vraiment... C'était comme souvent face au haka, c'est
02:13 célébration, c'est une sorte de pacte qu'on scelle. C'est passé de manière... C'était
02:21 moins orchestré qu'encore une fois qu'en 2007, en 2011, mais en tout cas, ça a été
02:25 un grand moment de communion avant ce coup d'envoi.
02:27 L'intemps de match est extrêmement physique, à tel point que Richard Durte arrache une
02:31 partie des dreadlocks du redoutable Tana Umaga.
02:34 On relance avec Benazie pour la percussion, on va bientôt approcher du centre du terrain,
02:37 voilà c'est fait, regroupement, les Français conservent le ballon, on joue côté fermé
02:40 avec Dominic qui perce, Dominic qui perce, qui est en face de lui, le 3/4, ça y est,
02:44 tout seul devant Wilson, et il va marquer, il va marquer, il est à 3 mètres de l'embute,
02:49 est-ce qu'il va avoir de soutien Pierre El Baladejo, est-ce qu'on est tout prêts de marquer là ?
02:53 Oui, oui absolument, la balette de Jo pour les Français ici avec Durte qui remet sur
02:57 le grand côté, il y aura un essai de Titou-Lamaison, ouais !
02:59 C'est fait !
03:01 Après un exploit extraordinaire de Dominic, Christophe Dominic qui a crocheté trois blacks,
03:07 c'est pas une merce à faire déjà quand c'est pas les blacks, et alors quand c'est
03:10 les blacks ça devient magique, et c'est Diallo de Titou-Lamaison qui était là pour
03:14 poursuivre l'action et marquer cet essai, oh il est super, oh qu'il est beau, on ne
03:19 va pas s'en plaindre, oh là là, on se réale !
03:21 Les Bleus mènent 10 à 9, c'est alors que l'extraterrestre Jonah Lomu, avec son mètre
03:25 95 et ses 100 kilos, entre en scène.
03:28 Je me souviens bien sûr de cet essai de Jonah Lomu, un essai Lomu-esque, donc oui, il passe
03:33 sur le corps de pas mal de mes coéquipiers.
03:37 J'ai le sentiment malgré tout que notre plan de jeu, on est en place quoi, on est
03:43 en place, j'ai le sentiment que devant on rivalise, on ne les domine pas, comme ça
03:48 a été le cas en deuxième mi-temps, mais on rivalise.
03:50 J'ai le souvenir que les dernières pénalités, sifflées par l'arbitre du match, le stade
03:56 de Twickenham, bien garni d'anglais quand même, bascule et commence à encourager l'équipe
04:02 de France, donc le public sent qu'il se passe quelque chose quand même.
04:05 A la mi-temps, les Français sont menés 17 à 10.
04:08 En fait ce qui se passe c'est qu'on rentre dans les vestiaires et le staff qui a été
04:13 retardé, décidément tout a été un petit peu bordélique en termes d'organisation,
04:18 donc a été retardé dans les tribunes, tarde à arriver dans les vestiaires, alors que
04:22 traditionnellement les joueurs rentrent dans les vestiaires, le staff est déjà là, après
04:25 ils se sont concertés, et donc le vestiaire est vide quoi, si ce n'est les joueurs.
04:29 Et que nous, tout de suite on se prend en main, du coup on s'encourage, et puis chacun
04:35 y va de ses mots d'encouragement, de se dire il faut continuer à y croire, on n'est
04:40 pas si loin.
04:41 J'ai cette image marquante de cette fin de première mi-temps, où dans le regard notamment
04:44 des avant-Nouveau-Zélandais, j'entrevois du doute en tout cas, j'entrevois le truc
04:49 de le mec qui se dit "mais c'est pas aussi confortable qu'on se l'était promis"
04:54 et ça effectivement chacun y va de son encouragement, et je me souviens de leur dire "regardez leurs
04:59 yeux" et ces mecs doutent clairement, on est dans ce qu'on s'était promis de faire,
05:05 à savoir rivaliser, même si on est mené au score, même si nous ne l'avons pas fait,
05:10 donc il faut continuer dans cette voie là.
05:13 Malgré tout Jean-Claude, ce crélat, est un peu remonté, a envie de nous tirer les
05:18 bretelles et Jo Maso l'aurait freiné en fait, au moment où il arrive dans les vestiaires,
05:23 où il veut peut-être un peu nous secouer, et Jo lui dit "Jean-Claude, laisse les,
05:27 regarde, ils sont bien, ils sont sereins, ils se sont pris en main, ils se disent des
05:31 choses positives et on repart donc sur cette deuxième mi-temps".
05:37 A peine revenu sur la pelouse, les Bleus encaissent un nouvel essai de l'inoxydable
05:42 délié Jonah Lemont.
05:43 Pourtant, petit à petit, il recole au score grâce à deux drops et deux pénalités de
05:48 Titou Lamaison.
05:49 Les Bleus n'ont plus que deux points de retard.
05:51 La balle reste toujours pour les Blacks, ce qui est un avantage certain, alors que Galtier
05:55 en a profité pour jouer au PSNB, qui a subtilisé la balle, et il en met de la pression, et
06:00 le tata ! Dominici ! Dominici va marquer ! Extraordinaire récupération de Hitulalé,
06:07 Christophe Dominici, qui est allé aplatir la balle !
06:11 Je revois la fin de l'action, avec une mêlée spontanée peut-être dans les 40 ou à hauteur
06:17 de la ligne médiane sensiblement, et où Fabien Galtier en voit d'autres se jouer au pied
06:23 par-dessus avec ce rebond hallucinant quelque part, là aussi la chance ça se provoque,
06:29 mais qui trompe les deux Néo-Zélandais.
06:30 Le ballon revient miraculeusement dans les bras de Notre-Domie, qui démarre, chevauché
06:36 fantastique avec ses maillots trop grands pour nous, je me souviens aussi de ces maillots,
06:40 alors que les blacks étaient déjà hyper équipés avec ces maillots près du corps,
06:43 donc on aurait été Golgothes et nous on ressemblait à pas grand chose, surtout nos
06:47 deux éliés de poche, Granatza et Dominici, et Domi avec son maillot de taille double
06:53 XL qui s'envole dans l'enbut, et pour la première fois du match on passe devant.
06:57 La France mène alors 29 à 24.
07:02 Après ça bascule sur une 20 minutes de fin de match complètement surréaliste, où
07:09 les blacks sont plombés sur le coup, complètement déjoués, on continue, je sais pas si on
07:18 pense pas à la victoire encore, on pense à s'accrocher, à tout donner, moi à titre
07:22 personnel là aussi je me déchire quand même, ma cuisse lâche, je me déchire les quadriceps,
07:30 donc je dois sortir, et je me dis "aïe si on gagne la finale c'est pas gagné, c'est
07:34 Arnaud Coste qui me remplace", et puis je revois du bord de touche, mais tout le monde
07:39 est en pleurs sur le bord de touche, y compris les journalistes qui étaient là, qui pour
07:42 certains d'entre eux nous avaient critiqué peut-être, tout le monde est en pleurs d'émotion,
07:46 enfin en tout cas au fur et à mesure que s'enchaînent les essais, celui de Richard
07:51 Daud, de mémoire.
07:52 Voilà Galtier qui ouvre la maison, coup de pied par-dessus la défense, El Tamak avec
07:55 un essai, France déroule !
07:58 Oh là c'est pas possible !
08:01 Incroyable, incroyable, c'est incroyable, mais qu'est-ce qu'il nous faut, ils vont
08:06 nous rendre fou !
08:07 Et puis il joue au pied dessus dans l'ambute de Richard, là aussi, alors qu'il y a peut-être
08:11 plus de Néo-Zélandais, il se jette dessus comme un mort de faim, les drops et les pénalités
08:17 de Titou-la-Maison, et puis ce dernier contre, comme un, initié par Olivier Magne, ce énième
08:23 ballon tombé des Néo-Zélandais, ce contre de 70 mètres concrétisé par Fifi Bernadzal.
08:29 Et un contre les Français ! Avec Olivier Magne ! S'il réussit à récupérer le
08:33 ballon, la France est en finale, va-t-il le faire ? Il tape au pain, et le ballon s'écrit
08:38 ! Et c'est pour l'équipe de France !
08:42 Oh, fabuleux !
08:43 C'est pour l'équipe de France de Fifi Bernadzal, l'hélier du Biarritz Olympique,
08:51 l'arme la plus rapide du championnat de France qui a grillé la politesse à tous les blacks !
08:57 Là, c'est un truc incroyable. J'ai le souvenir, je ne sais pas si je l'ai rêvé,
09:04 mais que Twickenham, qui a terminé la première mi-temps en Scandan, référee off, chante
09:09 la marseillaise. J'ai le souvenir de la marseillaise, y compris repris par le public
09:14 anglais. C'était un moment assez incroyable.
09:16 Je crois que l'arbitre va s'y faire à la fin du match ! Et c'est fait !
09:20 Le champion est au final de la coupe du monde de rugby ! Comme il y a un or pour les cousins
09:27 manchots ! Les Français sont en finale, mon Pierrot !
09:31 C'est incroyable ! C'est vraiment extraordinaire, surtout après
09:34 la partie que viennent de livrer les Français devant l'équipe la plus redoutable et la
09:38 plus redoutée du monde. C'est une immense joie que gagnent les joueurs, les supporters,
09:44 et c'est tout le rugby français qui peut être fier de ces garçons. On les attendait,
09:48 ils nous avaient promis d'arriver, ils ont tardé et ils sont arrivés le jour où il
09:53 fallait ! On est hyper heureux. Je bois de bas, je me dis que la finale c'est quand
09:57 même compromis. Mais en boitillant, je ne sais pas si je fais le tour d'honneur parce
10:03 que je ne peux plus courir, ni même marcher. Il y a un peu de stress pour moi de ce côté-là.
10:09 Mais en même temps, il y a une émotion qui est juste sidérante. Tout le stade s'est
10:17 embrasé, même le public anglais qui est neutre au départ a vécu un truc. Je me souviens
10:23 après dans la soirée, les Anglais qui nous remerciaient en me disant qu'ils avaient
10:28 vécu un moment assez incroyable. En Nouvelle-Zélande, le choc est terrible.
10:33 Le gouvernement envisage même un temps de mettre en place un numéro vert d'écoute
10:37 pour les supporters en détresse. Pendant ce temps-là, les Bleus célèbrent leur exploit
10:41 dans un restaurant de Londres tenu par un Français à l'accent occitan. Je me souviens
10:45 qu'on rentre assez tard, qu'on galère pour rentrer au taxi, tout ça, au milieu de la nuit.
10:51 Je me dis que je ne jouerai pas la finale. Je suis quand même très inquiet parce que
10:56 j'ai mal. Mais voilà, je me la fête sage en même temps. Je me souviens de beaucoup
11:05 d'anciens qui étaient là. C'est tout sauf une orgie. Il y a vraiment des plaisirs
11:12 simples, du soulagement, une joie intense. Je me souviens, puisque c'était les premiers
11:18 portables des gens, de nos proches qui pleuraient d'émotion au téléphone. Je me ressuie bien
11:23 des piles de messages, de messages d'encouragement. Je me souviens que l'endroit où on avait
11:30 préparé le match était encore plus catastrophique que pour la demi-finale. Donc si c'est possible,
11:35 un hôtel vraiment bas de gamme, avec un McDonald's à côté, un parking, un truc hyper cheap.
11:48 C'était tout sauf somptueux. Ce n'est pas le plus important parce que l'on l'a vu,
11:53 l'hôtel était de meilleure qualité, même si l'endroit n'était pas génial non plus
11:57 pour préparer la demi-finale. Les regrets, c'est que peut-être, d'une part, le fait
12:02 qu'on ait évolué toute cette compétition dans ce climat de doute, de scepticisme, n'était
12:06 pas bien. Et que quelque part, si tu veux être champion du monde, tu dois être dans
12:10 l'obligation dès le départ d'y croire un minimum et de le planifier. Et que ce match,
12:14 il a tout emporté quelque part. Je me souviens des médias qui étaient omniprésents et
12:21 qu'on n'a pas su se protéger de ça. Que peut-être certains, peut-être pas par égoïsme,
12:28 mais en tout cas, on acceptait des interviews à droite à gauche alors qu'il aurait fallu
12:32 se mettre dans une bulle et penser qu'à cette finale, on avait été une équipe australienne
12:36 peut-être moins talentueuse que nos adversaires néo-zélandais, mais avec des joueurs exceptionnels
12:41 et qui étaient certainement beaucoup mieux préparés que nous à cet événement-là.
12:45 Donc, ça a été une semaine un peu pourrie quand même. On n'est jamais revenu sur
12:50 terre et puis le souffle était tombé. Moi, je vais passer des examens et le médecin
13:00 me dit que ça va aller. Donc, je joue infiltré, mais j'ai mal et en fait, j'ai une déchirure.
13:05 Je ne sais même pas. Donc, je joue très handicapé et puis je sens qu'on n'est pas dedans
13:10 et qu'on rivalise peut-être une heure, mais que tout le pétillant de cette demi-finale,
13:16 il a disparu et qu'on n'est pas armé tout simplement pour être champion du monde ce
13:22 jour-là et que logiquement, les Australiens nous battent.
13:25 Et voilà, nouvel essai pour les Wallabies à la suite d'un superbe départ de Owen Finnegan,
13:32 remplaçant, qui était entré il y a quelques minutes. Il a échappé à toute la défense
13:36 française et il est allé aplatir là-bas en terre promise. Et voilà, là, cette fois-ci,
13:42 c'est définitivement terminé pour l'équipe de France. Les Bleus qui sont derrière leur
13:46 embute, les uns sont assis et ne comprennent pas ce qui vient de leur arriver. Ce nouvel
13:52 essai inscrit donc par Finnegan. Le score, 33 à 12 en faveur de l'Australie.
13:57 Je n'ai pas souvenir d'une déception monstrueuse, à savoir que je n'ai pas fini en pleurs.
14:03 Là, il y a une forme d'abattement et j'essaie déjà de prendre la mesure de cette compétition,
14:08 de ce parcours qui a été quand même beau. Je sais bien sûr que c'est, pour moi en tout
14:16 cas, un clap de fin parce que je suis trop diminué par les blessures successives et
14:21 mon dernier match sous le maillot de l'équipe de France. Donc, il y a aussi ça. Il y a la
14:26 tristesse et il y a certainement déjà des regrets, tout simplement qu'on soit passé
14:30 à côté de l'événement. Finale de Coupe du Monde, on ne le joue pas tous les jours
14:35 et on ne s'est pas donné les moyens de l'emporter celle-là pour plein de raisons.
14:39 Tout ce parcours chaotique et puis surtout ce match, cette demi-finale qui a tout emporté
14:44 sur son passage, qui a généré trop d'émotions. Et après ce match, on n'a jamais su revenir
14:49 sur terre.
14:50 Marc Lievremond ne le sait pas encore, mais il aura la chance, 12 ans plus tard, de connaître
15:05 une autre finale de Coupe du Monde, cette fois comme sélectionneur. Mais ça, on en
15:09 parlera avec lui dans un autre épisode.
15:11 Vous venez d'écouter Les géants du rugby, un podcast Europe 1 Studio produit par Sébastien
15:18 Guyot et réalisé par Christophe Daviau. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à nous
15:22 suivre et en plus c'est gratuit. A très vite sur le site et l'application Europe 1
15:27 ou sur votre plateforme d'écoute préférée.
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