• l’année dernière
Transcription
00:00 Aujourd'hui, malheureusement, nous assistons à un drame.
00:04 L'un de vos éléments clés a fait un accident pendant l'église et mort sans merci.
00:10 Comment est-ce que ça s'est passé ?
00:12 Il est de la deuxième catégorie.
00:15 D'abord, Amu Kanama, c'est un groupe acrobatique créé à Matam en 2017.
00:20 Rennes anciennes et acrobates du Surkis Baobab.
00:23 Messieurs, moi, hier, souvent, les balais, les pétitions, ne travaillent pas le week-end.
00:31 C'est du lundi au jeudi.
00:34 Ça, c'est officiellement connu.
00:36 Mais souvent, certaines personnes décident de faire des créations entre eux,
00:40 c'est-à-dire un groupe de deux, trois personnes,
00:43 sur le bateau au bord de la mer, faire des créations.
00:46 Donc eux, ils ont eu l'idée nécessaire de faire des créations,
00:50 mais c'était à Kaloum, d'autres zones.
00:53 Hier, le matin, ils sont allés faire des créations,
00:57 comme vous avez vu certainement dans les images,
01:00 donc ils voulaient faire des créations et les filmer.
01:03 Malheureusement, il y a des montagnes, des pyramides, des contorsions de trucs.
01:08 En plein exercice, on a voulu vraiment nous faire sauter et plubiter pour s'asseoir,
01:17 mais malheureusement, il y a eu un choc sur le champ,
01:21 il a perdu la connaissance, il ne parlait pas, il ne bougeait pas.
01:25 Donc du coup, ils ont eu l'idée nécessaire d'amener Ignace Dill,
01:32 parce que c'était l'Aikida qui était proche,
01:35 et les docteurs ont vraiment informé l'équipe,
01:39 en disant que c'est pas leur spécialité, il ne faut pas tirer à Donka.
01:43 Il a fait l'Aikida à 12h, moi c'est à 13h qu'on m'a appelé,
01:49 d'être là-bas, qui c'est horizontal, et qui c'est grave.
01:52 Donc je suis venu, et on l'a amené juste à la radio,
01:55 pour les aides, pour voir réellement son état.
01:58 Et sincèrement, c'était pas bien, son coup a eu vraiment du choc grave.
02:04 Donc c'était une intervention très horizontale qu'il fallait faire.
02:09 Mais après, les enquêtes, j'ai compris que,
02:12 comme même les hôpitaux, le dimanche, le samedi,
02:16 ils viennent voir si c'est 10 personnes, un AKM professionnel.
02:19 Donc du coup, le monsieur nous a dit, c'est pas facile,
02:22 aujourd'hui, il faut faire l'intervention, il faut peut-être attendre le matin.
02:26 Donc du coup, ils ont demandé le coût, c'est quoi, parce que c'était vraiment nécessaire.
02:30 Et c'est pas la première fois.
02:32 C'est pas la première fois, donc il a dit, il faut peut-être préparer quelque chose de 25 millions.
02:37 On a dit qu'il y a pas de soucis.
02:39 Comment est-ce que ce n'était pas la première fois?
02:41 Voilà, et depuis le premier, c'est-à-dire le premier,
02:50 le premier surtout, c'est-à-dire surtout ce Baobab, il y a eu un accident.
02:54 Mais, heureusement pour ce monsieur, il y avait des blancs,
02:57 il a été évacué et on l'a pu sauver.
02:59 Il fait plus maintenant l'accrobation.
03:01 Mais, groupe Amo Kanamon, on a eu deux cas et deux morts.
03:06 Ça fait la 10e fois.
03:08 Et la première, on n'a pas pu sauver la personne et l'autre monsieur.
03:12 Quand même, un matin, c'est trois personnes qui sont vraiment décédées.
03:16 Le premier et le second cas, il y a combien de temps d'intervalle?
03:19 Deux ans, deux ans, il était comme ça, deux ans, deux ans.
03:24 Donc c'est comme ça, ça s'est passé.
03:26 Hier, on a été là-bas, ils ont prescrit des ordonnances, on a cité.
03:32 Et moi, j'ai dit, attends, ça là, il faut que je vienne à la maison pour contacter les gens,
03:38 informer les gens parce que, ils ont joué devant même le président de la République.
03:44 Donc, il faut informer les gens, attends.
03:46 Donc, du coup, à partir de 0h, on m'a appelé,
03:54 soi-disant qu'il a commencé à baisser sa voix, il ne parlait plus.
03:57 Parce qu'il ne se réveillait pas, mais il parlait très bien quand même.
04:03 Donc, du coup, à partir de 0h30 comme ça, lui, il a rendu l'âme à une heure.
04:11 Il a rendu l'âme, c'est ça.
04:13 Aujourd'hui, nous avons perdu un grand nombre de représentants de notre nation.
04:18 C'est passé au niveau communal ou représentatif.
04:21 Je suis journaliste activiste.
04:23 J'aime la cito des ECS pour les gens.
04:27 Mais les cas comme ça, je sais que peut-être qu'on n'a pas beaucoup de moyens,
04:31 mais on a un peu supprimé.
04:32 C'est pour cela qu'on a fermé l'information.
04:34 Et puis, on pensait que peut-être qu'on pouvait le sauver, on pouvait l'évacuer.
04:39 L'équipe était là, quoi.
04:40 Donc, c'est pour cela qu'on a un peu fermé le truc, quoi.
04:43 Parce que vouloir mettre les images comme ça, ça va choquer les gens.
04:47 Donc, on a dû fermer le truc.
04:49 Je me suis mis directement sur Internet.
04:53 Et c'est à partir de là-bas que j'ai été contacté par le ministère de la Culture quand même, aujourd'hui.
04:58 Parce que, lorsque j'étais à la morgue, le ministère de la Culture m'a appelé avec une forte délégation,
05:05 qui était par le ministre.
05:07 Donc, on était ici en matin pour présenter les condoléances.
05:11 Mais la commune, quand même, on n'a pas vraiment communiqué directement,
05:14 mais directement avec les réseaux sociaux comme les boules, les médias et le ministère.
05:19 Quand même, la commune n'est pas tout le moment là.
05:22 Les autres sectes, ils n'aiment pas nous aider ?
05:25 Oui, bon, vous savez, nous, c'est l'un des collaborateurs,
05:30 mais il a une famille, donc la famille a besoin, c'est sûr.
05:33 Lorsque l'accident est arrivé, il s'est fini pour lui.
05:40 Il est parti dans son village.
05:43 Il faisait beaucoup de flamants.
05:46 On a décidé comme ça, et c'était prévu à 14 heures aujourd'hui.
05:50 Il est de Fort Péria, de Cacosa.
05:53 Il m'a été prévu à 14 heures, et moi j'ai décidé de rester
05:57 pour être en contact avec les gens du ministre de l'Industrie.

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