• il y a 2 ans

Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'inflation.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00 Devant ce lycée de Nanterre, les élèves de première et terminale font leur entrée des classes.
00:05 Comme la journée précédente, les médiateurs de la ville sont postés à l'entrée du lycée
00:09 et surveillent qu'aucun élève ne rentre avec une abaya.
00:12 Nos équipes sur place n'ont pas relevé d'incident.
00:16 Même scène et même constat dans un autre lycée dans le 3e arrondissement de Marseille.
00:20 Ici aussi, les médiateurs sont vigilants
00:22 et les élèves ont bien respecté la règle émise par Gabriel Attal.
00:26 Si le ministre de l'Éducation nationale se fait lycée d'une rentrée sans accrocs,
00:30 il rapporte qu'une petite minorité a bien tenté lundi matin de braver l'interdit.
00:35 Des jeunes filles qui se sont présentées en abaya dans leur établissement scolaire.
00:39 Hier, je crois que c'est un peu moins de 300, 298 personnes.
00:43 Une grande majorité avait accepté de l'enlever.
00:46 Je crois que c'est 67 personnes qui n'ont pas accepté de se conformer à la règle.
00:50 Elles sont rentrées chez elles et ensuite, dans les prochains jours,
00:54 elles reviendront puisqu'elles doivent être scolarisées.
00:56 Et puis, on verra si elles se sont conformées à la règle ou pas.
00:58 Et sinon, il y aura un nouveau dialogue.
01:00 Et c'est comme ça qu'on va continuer à avancer.
01:01 Une requête contre l'interdiction de l'abaya a été déposée et le Conseil d'État saisit.
01:06 La décision est attendue sous 48 heures.
01:10 Voilà une décision du Conseil d'État, Marc Twati.
01:12 Mais une interdiction qui a été posée et qui a été respectée
01:15 dans son immense majorité dans la plupart des établissements.
01:17 Oui, ça fait plaisir, enfin, une règle qui est respectée.
01:19 Donc, tant mieux pourvu que ça dure, j'ai envie de dire.
01:21 Globalement, ce qui compte, encore une fois, c'est que moi,
01:24 j'ai trouvé que le débat a été très positionné justement sur ce thème-là,
01:28 alors qu'il y a des thèmes beaucoup plus importants.
01:30 On va en parler maintenant, sur l'inflation,
01:32 sur la pauvreté qui est en train d'augmenter en France,
01:35 sur la récession qui est en train d'arriver également.
01:37 Je pense qu'il y a eu un petit essai, en tout cas, de faire porter l'attention ailleurs.
01:41 Mais les vrais thèmes vont revenir, j'espère, très vite.
01:43 Louis Dragnel, 67 jeunes femmes seulement qui n'ont pas accepté
01:46 de se conformer à l'interdiction et à cette règle, c'est peu.
01:50 Et ça veut dire que l'interdiction est respectée ?
01:52 Oui, ça veut dire qu'en fait, quand un ministre ou une personne publique
01:55 fait preuve d'autorité, ça peut fonctionner encore à ceux qui ne croyaient plus.
02:00 Et donc, moi, je trouve que de ce point de vue-là, c'est très encourageant.
02:03 J'espère que du coup, en tout cas, des marques d'autorité de cette nature,
02:06 on en verra sur d'autres sujets.
02:08 Ça fait des années et des années qu'on parle de rétablissement de l'autorité,
02:12 qu'on parle sur les sujets migratoires de véritable maîtrise,
02:15 d'arrêter de faire du en même temps.
02:18 En fait, là, si vous voulez, les consignes étaient extrêmement claires.
02:21 Il n'y avait pas de stigmatisation, il n'y avait rien de tout ça.
02:23 C'était interdiction de tout abaya, tout signe du camis à l'entrée des écoles.
02:29 Et s'il y a un problème, discussion avec les parents.
02:31 Mais dans tous les cas, il y avait une interdiction
02:34 qui avait été donnée par Gabriel Attal au directeur d'établissement de négocier.
02:38 Il n'y avait pas de négociation possible.
02:40 Et je pense que tout le monde est soulagé.
02:42 Mais il y avait des discussions possibles et ça, c'est très important.
02:44 Dans les cas, les 300 personnes quasiment...
02:46 Et maintenant, les règles sont claires.
02:48 On remet les choses à l'endroit, Eric Revelle, dans ce cas-là ?
02:50 Je trouve que la République reprend son souffle en cette rentrée de septembre.
02:53 Ça fait du bien.
02:54 Alors, je ne dis pas que c'est fini, que tout va bien.
02:56 Non, pas du tout.
02:57 Mais au moins, un message positif du ministre de l'Éducation nationale.
03:00 Maintenant, on verra sur la durée si les provocations s'éteignent ou au contraire...
03:05 Et si le Conseil d'État valide bien l'interdiction ?
03:08 Vous avez raison, la vie du Conseil d'État d'ici 48 heures.
03:13 Mais j'ajoute quand même, parce que je l'ai entendu aussi,
03:15 et du coup, on en parle moins.
03:16 C'est aussi...
03:18 Gabriel Attal avait fait une promesse, un prof devant chaque classe.
03:21 Et là, visiblement, on entend ici et là des témoignages en disant
03:25 il manque de prof de maths, il manque un prof de physique.
03:27 Et d'une certaine manière, alors je ne dis pas que c'est fait exprès,
03:30 encore une fois, je vous ai dit, la République reprend son souffle.
03:32 Donc, ça fait du bien.
03:33 Mais il y a quand même cet aspect-là.
03:34 Et là, Gabriel Attal, il ne donne pas de chiffre.
03:36 D'ailleurs, il ne dit plus...
03:38 Vous l'avez peut-être entendu dans un média, il ne dit plus un prof devant chaque classe.
03:42 Il dit "tous les enfants ont été accueillis".
03:44 Vous voyez, c'est un peu différent comme discours,
03:46 mais ça n'aubère pas le fait que...
03:48 Ça s'appelle faire de la politique.
03:49 Oui, mais il en a sans doute fait aussi sur la politique.
03:51 Il en fait très bien.
03:52 Et même si je salue l'initiative du ministre de l'Éducation nationale.
03:56 Mais il ne dit plus un prof devant chaque classe,
03:57 il dit "tous les enfants ont été accueillis".
03:59 Mais ce n'est pas tout à fait la même chose.
04:00 Je pense qu'il sait que c'est un défi structurel pour son ministère.
04:03 Et un sujet en chasse toujours un autre.
04:05 Et après-demain, on parlera peut-être de...
04:07 Mais beaucoup ont fait des promesses qu'on ne peut pas tenir.
04:08 Moi, ça ne m'épanouit pas.
04:09 Pourquoi on fait autant de promesses qu'on ne peut pas tenir ?
04:11 On sait bien qu'il y a énormément d'absentisme, etc.
04:13 Comme quand tu dis "l'inflation n'augmentera pas",
04:14 alors qu'on sait très bien qu'elle va augmenter.
04:16 Pourquoi on fait autant de promesses qu'on ne peut pas tenir ?
04:17 Moi, je pense que c'est dangereux parce que nos dirigeants
04:20 doivent envoyer des signaux, justement,
04:22 avec une vérification derrière.
04:24 Sinon, ça accroît, justement...
04:26 Ça affaiblit la parole de l'État.
04:28 Ça affaiblit justement la crédibilité de nos dirigeants.
04:30 Un petit mollo avec le fond.
04:31 En tous les cas, c'est efficace.
04:32 Il y a des dizaines de journalistes qui viennent d'exposer la situation
04:36 sur laquelle je suis profondément d'accord.
04:38 Non mais c'est vrai, et très bien.
04:40 Je sais que votre expertise est plus sur les dossiers économiques,
04:43 mais c'est vrai, Marc Twati, que voilà,
04:44 quand on fait une promesse, le pire, c'est de ne pas la tenir.
04:48 Vous vous rendez compte que ça fait plus d'un an et demi,
04:51 notamment ici, on nous disait, l'inflation,
04:53 les dirigeants français, on ne va pas donner de noms,
04:54 on ne veut pas être méchants, nous disaient,
04:56 "Ça y est, c'est fini, c'est le plus haut, on vient d'être atteint."
04:58 Le pic de l'inflation.
04:59 "Déjà depuis plus d'un an, ça va baisser."
05:01 "Après non, finalement, c'est décalé, etc."
05:03 Et là, on nous a encore fait le coup pour cet été.
05:06 Là, on a eu les chiffres, au mois d'août,
05:08 l'inflation est passée de 4,3 à 4,8 %,
05:10 et même 5,7 % d'inflation si on prend aux normes Eurostat.
05:15 Et tenez-vous bien, pendant longtemps, on nous a dit,
05:17 "La France, c'est le pays qui a le moins d'inflation dans la zone euro."
05:19 Maintenant, on est dans le peloton de tête.
05:21 Et alors, on nous a dit, "On va protéger les Français avec le bouclier tarifaire."
05:24 Alors, j'ai regardé d'autres pays, par exemple,
05:26 la Belgique, l'Espagne, qui n'ont pas fait de bouclier tarifaire.
05:29 Allez, petite devinette, selon vous, depuis 2022, début 2022,
05:33 quels sont les pays où l'inflation est le plus augmentée ?
05:35 Donc, les prix à la consommation,
05:36 est-ce que c'est la France, la Belgique ou l'Espagne ?
05:39 L'Espagne, c'est sûr que non.
05:41 Eh bien, c'est la France.
05:41 C'est la France où les prix ont le plus augmenté,
05:43 malgré le bouclier tarifaire, plus 11,5 %,
05:47 en plus, ensuite l'Espagne, 9,6,
05:49 et la Belgique, plus 6,5.
05:52 C'est dingue.
05:52 On a mis un bouclier tarifaire à 30,8,
05:55 et finalement, on se rend compte que derrière,
05:57 les prix ont le plus augmenté chez nous, en France,
05:59 que dans d'autres pays.
06:00 On sait bien qu'on a fait une politique de gribouille,
06:03 on sait bien, toi et moi.
06:05 La plupart des Français l'ont compris,
06:07 c'est-à-dire qu'ils sont allés au marché.
06:09 Moi, j'ai été dans ma Bretagne natale,
06:11 et bon, les gens disent "ben, finalement, on sait,
06:14 maintenant, on prêt un repas de moins par jour".
06:18 Hein, c'est en train de se...
06:19 Il y a moins 20 % de consommation dans les supermarchés,
06:23 donc, quand même...
06:25 Il y a des gens qui se sont rendus un repas par mois.
06:26 On est en voie de paupérisation,
06:28 et donc, le problème que l'on a,
06:30 c'est, compte tenu de cette paupérisation qui augmente,
06:33 et du fait qu'on n'a pas réindustrialisé le pays,
06:36 je reviendrai tout à l'heure,
06:37 qu'on n'a pas traité le problème de l'énergie,
06:39 on se demande comment on peut garder
06:41 la politique de protection sociale qu'on a.
06:43 La politique de protection sociale va exploser
06:45 de façon très rapide, maintenant.
06:46 On va faire une petite pause.
06:48 On se retrouve dans un instant,
06:49 on va prendre les choses point par point,
06:50 on va parler de l'inflation,
06:51 on va parler du prix de l'énergie,
06:52 on va parler des carburants aussi,
06:54 parce que ça flambe, ce qui est hallucinant,
06:56 dans un instant, sur CNews et sur Europe 1.
06:57 A tout de suite dans Punchline.
06:58 18h-19h sur Europe 1,
07:02 Punchline, Laurence Ferrari.
07:04 AXA, premier assureur des pros.
07:21 Tu sais ce que c'est un cobido ?
07:23 Pas moi non plus,
07:23 mais ma sœur, elle a un salon d'esthétique
07:26 et c'est plus technique qu'on croit.
07:27 Soutenir sa sœur,
07:28 pour Jordan, ça coule de source.
07:29 Comprendre son métier, c'est une autre histoire.
07:31 Chez AXA, on vous comprend.
07:33 Nos conseillers accompagnent les pros en moyenne
07:34 pendant 13 ans.
07:35 AXA, plus d'informations
07:36 en agence ou sur pro.axa.fr.
07:38 Etude Pépite CSA 2022.
07:40 Bonjour.
07:46 Ce court moment dans l'esprit détendu
07:48 et apaisé d'un propriétaire serein
07:50 vous a été offert par la garantie VISA
07:52 à l'aide d'Action Logement.
07:53 Vous aussi, optez pour la sérénité
07:55 en garantissant vos revenus locatifs
07:57 en cas de loyers impayés ou de dégradation.
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08:05 Le compte pro en question avec Shine.
08:12 Shine propose des comptes pros
08:14 pour les entrepreneurs
08:14 qui veulent déléguer l'engagement des dépenses.
08:16 On vous dit tout dans un instant.
08:18 Leclerc, bonjour.
08:21 Les enfants, vous ne bougez pas.
08:22 Oui, pardon.
08:23 Vous faites bien des promotions sur les lessives ?
08:26 Tout à fait.
08:26 Du 5 au 16 septembre...
08:28 Merci.
08:28 OK les enfants, c'est bon.
08:29 Vous pouvez aller vous rouler dans l'herbe.
08:31 Doucement !
08:33 Du 5 au 16 septembre,
08:35 pendant l'opération des super pouvoirs d'achat,
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08:44 Voir modalité, magasin et drive participant
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09:14 N'oubliez pas, carglass.fr.
09:16 Carglass répare, Carglass remplace.
09:18 Condition sur carglass.fr.
09:20 Europe 1.
09:22 Toute l'actualité en débat, c'est dans Punchline.
09:24 À tout de suite sur Europe 1.
09:26 Punchline.
09:27 18h15, on se retrouve en direct sur Europe 1 et sur CNews.
09:36 On parle de la principale préoccupation des Français,
09:39 la flambée des prix de l'alimentaire,
09:41 la flambée du prix des carburants,
09:42 la flambée des prix de l'énergie.
09:44 Loïc Lefloque-Prigent est avec nous,
09:45 ancien patron de GDF, Éric Revelle,
09:47 Marc Twaty et Louis Dragnell.
09:48 On va faire un point complet, si vous le voulez bien,
09:50 sur cette rentrée placée sous le signe de l'inflation,
09:53 avec vous, Margot Fauderé.
09:55 Bonsoir, Margot, du service économique d'Europe 1.
09:58 On commence par l'alimentaire, Margot.
10:00 Où en sommes-nous exactement ?
10:01 En août, l'inflation atteint 11,1 % sur un an dans l'alimentaire.
10:06 Si on regarde sur deux ans,
10:07 c'est ce que font de plus en plus les experts,
10:09 là, l'inflation est encore plus élevée.
10:11 Elle atteint alors 21 % entre août 2021 et août 2023.
10:15 Il n'y a pas que les prix dans les rayons
10:16 qui sont élevés en cette rentrée.
10:18 Évidemment, les prix des carburants ont à nouveau augmenté.
10:21 Le litre de Sanplon 95 est à 1,96 € en moyenne,
10:25 en hausse de 15 centimes sur l'été.
10:27 Celui du gazole à 1,86 €, c'est 19 centimes de plus sur l'été.
10:31 Et c'est essentiellement l'effet de l'augmentation
10:33 des prix du pétrole brut sur les marchés mondiaux
10:36 ces dernières semaines.
10:37 Et puis, les factures énergétiques
10:38 n'échappent pas non plus à ces hausses.
10:40 Le 1er août, les tarifs réglementés de l'électricité
10:43 ont augmenté de 10 %.
10:45 Cela s'explique par la sortie progressive
10:47 du bouclier tarifaire.
10:48 Une première augmentation avait déjà eu lieu
10:50 le 1er février 2023.
10:52 Au total, ce sont 23 millions de Français
10:54 qui sont concernés par ces tarifs réglementés.
10:56 Il faut quand même préciser que la bouclier tarifaire
10:59 continue de protéger en partie la facture d'électricité
11:02 des Français à hauteur d'un tiers
11:03 de leur facture d'électricité.
11:05 - Marco Fauder et Dorothin pour ce point complet.
11:08 Alors, évidemment, vous allez attaquer sur l'énergie
11:10 avec le fleuve légère. - Forcément.
11:12 Si jamais le pétrole a augmenté, ce qui est vrai,
11:17 il n'a pas augmenté autant que les tarifs à la pompe.
11:21 Pourquoi ? Parce que l'État prend une grande partie
11:24 de la manne céleste qui lui permet peut-être de régler la dette.
11:29 - C'est plus de 60 %, c'est ça ?
11:31 - C'est minimum 60, de temps en temps, ça va au-delà,
11:34 mais c'est minimum 60.
11:35 Donc, on ne peut pas dire, il y a des États
11:38 qui ont un pétrole et une essence moins chères que nous.
11:43 En ce qui concerne l'électricité, c'est complètement idiot.
11:46 Nous avons l'électricité, on produit la moins chère d'Europe.
11:51 Donc, il faut continuer à avoir cette électricité.
11:52 On n'a toujours pas expliqué comment on arrivait
11:55 à avoir une électricité qui ne coûte pas cher
11:58 pour arriver à un prix qui est plus important que tous les autres.
12:01 Donc, il suffisait de nous écouter il y a un an et demi
12:04 lorsqu'on a dit "revenez tranquillement
12:07 à un coût plus, le coût plus quelque chose",
12:10 comme autrefois pour le lait.
12:12 Le lait, on a dit, à Leclerc, il coûte trop cher.
12:17 Revenons aux réalités, c'est-à-dire qu'il n'y a aucune raison
12:20 que nous ayons ces prix d'énergie.
12:22 Alors, derrière les prix d'énergie, bien sûr, il y a l'inflation.
12:25 Il y a la logistique, il y a l'ensemble des...
12:28 Le fait de ne pas avoir réglé le problème de l'énergie
12:31 conduit à une inflation plus importante qu'ailleurs.
12:33 Alors, Marc Twaty, nos dirigeants ne sont pas plus idiots que les autres.
12:38 Ils voient bien cela, mais ils disent qu'on ne peut pas sortir
12:40 de ce système-là parce qu'on est bloqué.
12:42 Le gros problème, notamment pour l'essence, par exemple,
12:45 c'est que quand... Parce qu'entre-temps, le prix du baril a beaucoup baissé.
12:48 On est tombé à quasiment 70 dollars le baril.
12:50 Là, on est remonté à quasiment 90.
12:52 Mais quand il y a eu la baisse des prix du baril,
12:53 les prix à la pompe ont été un petit peu baissés, mais quasiment pas.
12:56 Donc, ce qui est assez surprenant, c'est qu'à la baisse,
12:58 ça ne se répercute pas.
12:59 Par contre, à la hausse, là, c'est quasiment instantanément répercuté.
13:03 Donc, c'est qu'il y a bien un problème là aussi où finalement,
13:05 comme on a constitué certainement des stocks, je dirais, à des prix élevés,
13:09 on veut faire payer au prix fort.
13:10 C'est pour ça que j'ai tempéré ton 60 %, non ?
13:13 C'est 60 % en principe.
13:15 Mais c'est ça le problème.
13:15 Mais l'État se gave au moment où il faut aussi.
13:18 Alors, c'est là où, encore une fois, je pense que le travail,
13:20 encore une fois, c'est sur l'État.
13:22 L'État doit faire son travail.
13:23 On avait fait créer à l'époque des taxes sur les prix de pétrolier,
13:26 je dirais produits pétroliers, donc variables.
13:29 Modulables en fonction des prix du baril pour justement assurer
13:32 une stabilité des prix à la pompe pour le consommateur.
13:35 Ça, effectivement, on pourrait le faire, ce qu'on ne fait pas aujourd'hui.
13:37 Donc, c'est ça qui est dramatique, parce qu'on a une inflation qui est très faible.
13:40 Et puis, surtout, au-delà de l'énergie, il y a le problème de...
13:42 On a vu tout à l'heure, un produit des prix alimentaires qui n'arrête pas d'augmenter.
13:46 Parce qu'attention, quand on voit qu'on a une petite...
13:47 On est à combien ? On est à 11 % sur l'inflation de l'alimentaire ?
13:49 Oui, on est à 11,1.
13:50 Mais si vous prenez des produits, par exemple, comme le lait, oeuf, fromage,
13:54 qui est une catégorie, ça a augmenté depuis le début 2021,
13:59 ça a augmenté de 27 %, c'est-à-dire quasiment autant qu'en 30 ans.
14:04 Vous vous rendez compte ? En deux ans, on a fait quasiment autant qu'en 30 ans,
14:07 que ça avait augmenté de 30 %.
14:09 Donc, c'est ça qui ne colle pas.
14:10 C'est que quand on dit "oui, alors l'inflation baisse",
14:12 oui, mais l'inflation baisse, ça veut dire que les prix ne baissent pas.
14:16 Ça continue d'augmenter, mais malheureusement, ça augmente toujours.
14:20 Et c'est là qu'il y a aujourd'hui extrêmement dangereux,
14:22 parce que malheureusement, comme jusqu'à présent,
14:25 l'inflation n'a quasiment pas baissé ou très peu,
14:27 alors qu'on a une baisse des prix des matières premières,
14:29 et maintenant, au niveau mondial, que ce soit le pétrole ou autres matières premières,
14:32 ça repart à la hausse.
14:34 Et là, on va de nouveau avoir la hausse.
14:36 Et donc, si l'inflation repart à la hausse, malheureusement,
14:38 la Banque centrale européenne va encore augmenter les taux d'intérêt.
14:41 Si les taux d'intérêt augmentent, ça casse la consommation,
14:44 ça casse l'investissement, ça casse l'immobilier, ça casse tout.
14:47 Alors, est-ce que je peux dire, Marc ?
14:50 Un de tes mots de Loïc Lecoq, président, et après, on écoute les Français.
14:54 Le diagnostic n'a pas été formulé par le gouvernement.
14:56 Ah bah le rôle, oui, parce qu'il profite de la réalité.
14:58 Et c'est leur rôle de faire le diagnostic de ce qui se passe.
15:02 Or, ça n'a pas été fait, et maintenant, ils sont dans la panade,
15:05 parce qu'effectivement, tout augmente.
15:07 Je voudrais juste qu'on écoute des Français à la pompe qui sont exaspérés.
15:10 Je vous passe ensuite la parole, Éric Revelle.
15:11 Témoignages recueillis par Fabrice Halsner,
15:13 ils sont effarés par les prix du sang de plomb ou du gazole.
15:16 Écoutez-les.
15:18 C'est très cher. C'est de plus en plus cher.
15:20 C'est une arnaque totale de l'État.
15:22 On n'en peut plus, on est étouffés, mais on n'a pas le choix, il faut aller bosser.
15:26 On est obligés de prendre l'essence, mais c'est de pire en pire.
15:28 C'est pratiquement le trois-quarts du budget qui part dans l'essence.
15:31 Je fais plus de vélo électrique à cause du prix de l'essence.
15:33 Une fois sur deux, je prends la voiture, une fois sur deux, je prends le vélo,
15:35 pour éviter les coûts de l'essence.
15:36 J'ai remarqué, en rentrant de vacances surtout, ça a vachement augmenté.
15:39 Mon plein d'essence qui était avant à 45 euros,
15:44 maintenant il est à 63, je ne vois pas pourquoi.
15:46 Je diminue la voiture, je ne la prends que deux fois par semaine maintenant,
15:49 et je prends le bus ou le tramway.
15:53 Eric Rebel, pour le prix des carburants qui flambe.
15:56 Oui, ça flambe, ça tue tout à les 2 euros partout.
16:00 On se demande d'ailleurs comment les Français arrivent,
16:02 pour ceux qui habitent par exemple en province,
16:04 qui ont besoin de deux voitures pour aller à deux en point, un peu éloigné,
16:07 il n'y a pas de transport en commun, il n'y a rien.
16:08 On se demande comment tout ça va se terminer.
16:10 Mais alors ce qui est absolument incroyable, et moi ça, ça m'inquiète beaucoup,
16:13 puisque tout à l'heure je parlais de bouffer d'oxygène avec cette abaya,
16:16 et bon, retour de l'autorité.
16:17 C'est que l'État a rarement encaissé autant de recettes fiscales qu'en ce moment.
16:22 C'est absolument hallucinant.
16:23 Il se gave en termes de TVA.
16:25 - Grâce à l'inflation ? - Bien sûr.
16:28 - Grâce à l'essence. - Et pas que.
16:31 Et un chiffre, je suis étonné que Marc Twaty n'ait pas cité,
16:33 parce qu'il est incroyable ce chiffre.
16:35 Pas trop de chiffres, ça donne mal à la tête.
16:37 Un seul, l'État se gave en recettes fiscales comme jamais,
16:41 et on a encaissé un déficit record de 169 milliards d'euros en juillet 2023.
16:50 Sur les 7 premiers mois de l'année.
16:51 C'est-à-dire plus 38 milliards d'euros par rapport à la période précédente.
16:55 Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
16:56 C'est-à-dire qu'on peut parler de déficit historique.
16:58 Non mais c'est même où il se fait un record,
17:00 surtout c'est que même pendant les années de coronavirus,
17:02 où là, évidemment, les déficits se flambaient,
17:03 sur les 7 premiers mois de l'année, on n'a jamais fait autant.
17:07 Donc c'est ça qui montre que...
17:08 D'ailleurs, on l'a vu tout à l'heure, M. Macron a annoncé encore,
17:09 je ne sais pas à quoi il y a, aujourd'hui, 500 millions.
17:11 Tous les jours, il y a la distribution de chèques.
17:13 C'est les chèques.
17:14 Donc les dépenses publiques sont en train d'exploser encore une fois,
17:17 et les recettes qui augmentent aussi,
17:19 mais elles augmentent encore moins que les dépenses.
17:21 C'est ça qui est très dangereux.
17:22 On a l'accord du juillet 2024 et l'Ouest programmation pendant quelques semaines.
17:26 Et dans certains secteurs, il y a une pénurie, Éric.
17:29 Quelle pénurie ?
17:30 Dans certains secteurs, il y a une pénurie.
17:31 Les médicaments.
17:32 Les médicaments, c'est ahurissant que nous soyons dans un État aussi déficitaire
17:37 et que nous n'arrivions pas à régler notre problème de médicaments.
17:40 Il y a des gens qui doivent voyager en Belgique, en Allemagne, en Espagne, en Italie,
17:45 pour trouver les médicaments qu'ils n'ont pas.
17:47 Parce qu'il n'y a pas de générique.
17:48 C'est ahurissant.
17:49 C'est ahurissant.
17:50 Nous étions heureux d'avoir tiré les enseignements du Covid.
17:53 - Eh bien. - Ah bon ?
17:54 - Mais attendez, il y a eu des réunions déconciliables.
17:57 Non mais souvenez-vous.
17:58 Je parle de prise de parole, d'engagement politique.
18:02 - Oui, c'est ça. - Absolument.
18:03 - Pas d'acte. - Pas d'acte, jamais.
18:05 Jamais d'acte.
18:06 On nous avait quand même parlé de créer un système européen
18:11 pour reproduire sur le sol européen des médicaments élémentaires basiques.
18:16 Eh bien, on se rend compte, encore une fois, que ça n'a pas fonctionné.
18:19 En tout cas, les résultats ne sont pas là.
18:21 Moi, ce que j'observe quand même, il y a des choses un peu étonnantes.
18:24 C'est-à-dire que pour moins que ça, les Français ont déclenché la crise des gilets jaunes.
18:29 C'est-à-dire que le carburant était...
18:30 Non mais la hausse était moins forte que celle qu'on connaît aujourd'hui.
18:33 On sent que ça boue, que la moindre étincelle peut déclencher la colère de la rue.
18:38 On a eu la colère des émeutes dans les banlieues
18:41 qui ont fortement, d'ailleurs, inquiété, préoccupé le sommet de l'exécutif.
18:45 Et en fait, il y a un enchaînement de crise.
18:46 Et on a l'impression qu'on ne tire à chaque fois aucun enseignement.
18:49 - On devient résigné. - On devient...
18:51 - Ça dépend. Résigné, en tout cas. - Résigné, exactement.
18:54 J'ai l'impression, moi, que les gens subissent.
18:57 Et en fait, ils sont dépités pour deux raisons.
19:00 La première, c'est qu'ils ont un sentiment d'impuissance de l'État
19:03 où à chaque fois, il y a des grandes paroles, des grands discours.
19:05 Et derrière, il ne se passe pas grand-chose.
19:07 Et ils sentent que l'État ne les protège vraiment plus.
19:10 Et puis, de l'autre côté, je rebondis sur ce que vous disiez
19:13 sur la crise énergétique, c'est qu'ils voient aussi des personnes
19:16 qui profitent de cette crise-là.
19:18 Et je ne suis pas là en train de pointer du doigt.
19:20 Ce n'est pas du tout ma grille de lecture.
19:22 Mais il y a certaines entreprises qui ne font pas forcément grand-chose.
19:27 Hier, vous aviez sur votre antenne le boulanger de Nice.
19:30 - On va l'écouter. Vous voulez bien qu'on l'écoute ?
19:32 - Il y a des sociétés qui sont simplement des intermédiaires de l'énergie.
19:35 - On va écouter notre ami, boulanger à Nice.
19:37 - Ils ne produisent rien, ne distribuent rien.
19:39 - Frédéric Roy, il s'explique sur ces factures d'électricité
19:41 qui sont absolument astronomiques. Ça n'a pas baissé.
19:43 - C'est compliqué. Je devais créer deux emplois cet été.
19:45 Je n'ai pas pu. J'ai dû choisir entre payer ma facture d'électricité
19:48 ou embaucher, puisqu'EDF, puisque c'est mon fournisseur d'énergie,
19:51 ne m'a plus envoyé de facture pendant trois mois,
19:53 puisque les ordres étaient de ne pas envoyer des factures aux artisans
19:56 tant qu'ils n'étaient pas en mesure d'appliquer le fameux amortisseur,
19:59 c'est-à-dire la réduction sur facture.
20:01 Donc, quand vous ne recevez pas de facture pendant trois mois,
20:03 quand en plus celles-ci sont multipliées par trois,
20:05 au lieu d'avoir 3 000 euros de facture, vous avez 11 000.
20:08 Là, au mois de juin, j'ai reçu une facture de 11 000 euros à payer,
20:11 donc je n'ai pas pu embaucher.
20:13 - Donc, ça se traduit en termes d'emplois, pas seulement pour cet artisan boulanger.
20:16 - Ce qui va faire exploser le système, c'est l'emploi.
20:19 C'est-à-dire qu'il y a un chiffre dont personne n'a parlé
20:21 et qui est sorti il y a quelques jours,
20:23 qui est l'indicateur du climat de l'emploi de l'INSEE,
20:25 donc c'est tout à fait officiel, qui s'est énormément dégradé.
20:28 Donc, j'ai fait une petite corrélation qui montre que le taux de chômage...
20:31 On s'est gargarisé en disant que c'est le plein emploi, etc.
20:34 Le taux de chômage pourrait remonter à plus de 8 %.
20:36 Ça veut dire que le taux de chômage global, on est déjà à 16 %,
20:39 le taux de chômage catégorien, on est à plus de 8 %.
20:41 - Vous ne pouvez pas. - Et c'est ça qui va faire très mal.
20:43 C'est que malheureusement, pour l'instant, on n'a pas vu les impacts.
20:45 Et là, on a beaucoup d'entreprises qui malheureusement déposent le bilan,
20:47 c'est en train d'exploser.
20:48 Après, c'est malheureusement le chômage.
20:50 C'est ça qui est très dangereux.
20:51 Là, est-ce que les Français vont résister ?
20:53 Ça va être très compliqué.
20:54 - Alors, vous avez des TPE et des PME qui sont en train de se faire faillite, c'est clair.
20:58 Et vous avez des injonctions qui consistent à dire...
21:00 - Alors, le gouvernement nous dit qu'il y en a autant qui se créent qu'il y a eu une grande faillite.
21:03 - C'est pas vrai, c'est pas les mêmes.
21:04 - Ils disent que vous n'avez pas mis de déterminants.
21:06 - C'est-à-dire que vous supprimez une entreprise qui fait 40, 50 personnes
21:11 et vous la remplacez par un autre entrepreneur.
21:13 Vous pouvez jouer à ce jeu-là.
21:15 Et là, exactement la même chose sur les boulangers.
21:17 Vous enlevez l'artisan boulanger et vous le remplacez par une officine qui fait du pain surgelé.
21:24 Non, c'est...
21:25 Il faut arrêter de mentir.
21:27 Il faut arrêter de mentir.
21:28 Il y a aujourd'hui des faillites, qui sont dues à l'énergie, au prix de l'énergie,
21:33 et avec ce que vient de dire le boulanger de Nice qui est...
21:36 Qui apparaît, c'est-à-dire que soudain, pof, on reçoit une note...
21:38 - 11 000 euros de faillite.
21:39 - ... auxquelles on ne s'attendait pas.
21:40 Donc on dit "mais pourquoi ?"
21:42 "Oui, c'est la calcul de la reine qui a fait ci, qui a fait ça, ça..."
21:45 Alors Léni a dit "mais non, mais on s'est trompé, on va..."
21:48 Quand on râle beaucoup, il se trompe.
21:50 - Léni, c'est...?
21:51 - Léni, c'est l'Italien.
21:52 L'Italien ont été pris les doigts dans la confiture.
21:56 Mais il y a 120 qui ont les doigts dans la confiture, donc il faut travailler un peu.
22:01 Bon, alors on a ça.
22:02 On a les règlements qui explosent.
22:06 On a des gens qui disent "mais il faut augmenter les salaires, parce que maintenant, ça suffit."
22:09 Et qu'est-ce qu'on fait ?
22:11 La seule chose qu'on puisse faire aujourd'hui, c'est mettre un coup de frein sur l'emploi,
22:18 c'est-à-dire les intérimaires, etc.
22:20 Et si jamais quelqu'un s'en va, on dit "très bien, il est parti, on le remplace pas."
22:24 C'est ça qui est en train de se passer.
22:25 Mais c'est bien évident, puisque l'ensemble des chiffres est désastreux pour nous.
22:31 Alors, les gens qui s'en tirent, c'est les grandes entreprises, bien évidemment.
22:35 J'ai été patron d'entreprise, donc je sais comment on dirait quand je suis dans une entreprise.
22:39 Si jamais j'ai un problème, hop, je désengage un peu en France et je me mets à l'extérieur.
22:45 Et puis, finalement, en bénéfice consolidé, j'arrive à m'en sortir.
22:48 Donc les grandes entreprises ne sont pas dans le coup.
22:50 Mais les 85 % de TPE, PME, qui sont dans la masse, qui forment l'essentiel de l'emploi français,
22:58 c'est là que se situe le poumon de tous les territoires français,
23:03 parce que ceux-là en prennent plein la figure.
23:05 Et avec comme résultat, quand ils téléphonent, qu'ils disent "voilà",
23:12 "ah oui, pour l'électricité, fin 2024, on va peut-être réussir à faire quelque chose."
23:19 - Mais le sujet n'est pas là. - Ils ne seront plus là.
23:21 - Il est maintenant. - Ils ne seront plus là.
23:23 C'est à la fin de l'été, il est maintenant.
23:25 Alors, il peut y avoir une anesthésie complète de l'ensemble de l'observation française
23:30 qui a pas envie, après le Covid, après tout ça, on en a marre.
23:32 Mais il va forcément se passer quelque chose sur le plan de l'emploi,
23:36 comme le dit très bien Marc, parce qu'on est obligé, en tant que chef d'entreprise,
23:41 de dire "on ne remplace pas, on enlève les intérimaires, on enlève les CDD, on enlève..."
23:48 Et la seule chose qui nous reste, c'est la capacité de prendre des alternants,
23:53 et on est en train de nous dire "vous savez, vous dépensez beaucoup d'argent
23:56 avec vos alternants, il faut arrêter."
23:58 Alors, où est-ce qu'on est ?
24:00 - A vous, Derek Revelle, pour terminer.
24:02 - Je rappelle le chiffre de l'Observatoire des entrepreneurs,
24:05 concernant les faillites des TPE, 60 000 à la fin de l'année auront fait faillite.
24:10 P.E. c'est moins de 5 salariés.
24:12 Donc c'est très important, très important pour l'emploi.
24:14 Et je ne veux pas être trop... - Pessimiste.
24:17 - Mais vous avez mis le doigt sur quelque chose de très important,
24:19 qui à mon avis constitue une bombe à retardement social,
24:22 et peut-être l'effet déclencheur, c'est la crise du logement en France.
24:26 Ça va être énorme. 2,5 millions de ménages en France
24:29 attendent un logement social.
24:31 On ne construit plus, les loyers augmentent,
24:33 on ne construit plus, les gens n'arrivent plus
24:35 ni à acheter à cause de l'augmentation des taux d'intérêt,
24:37 et d'abord les prix au mètre carré, ni à louer des appartements.
24:40 La crise là, la rentrée des étudiants par exemple, ça va être...
24:43 - Gardage. - Ça va déjà commencer.
24:45 - Gardage, oui. - Tout à fait d'accord avec ce que
24:47 - Eric Revelle lui a loué. - Je soutiens Eric Revelle.
24:49 - C'est là qu'on va payer le poids qu'il en coûte.
24:51 - Un dernier bonbon. - Revelle président.
24:53 - C'est ça le problème, c'est que cette dette publique s'est augmentée
24:55 de quand même 638 milliards, si vous voulez, depuis le début 2020,
24:58 alors que le PIB n'a augmenté que de 238 milliards,
25:01 il manque 400 milliards. Donc c'est ça le problème,
25:03 c'est que malheureusement aujourd'hui, notre pays s'est affaibli,
25:05 l'entreprise dépose le bilan, le chômage va augmenter,
25:08 donc on va avoir six mois extrêmement compliqués.
25:10 Peut-être que ça ira mieux fin 2024, mais d'ici là,
25:12 ça va être très compliqué. - Allez, merci.
25:14 Pour ce constat pessimiste, mais réaliste.

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