[#Reportage] Gabon : Jessye Ellah Ekogha à l’origine de la suspension de France 24, TV5 et RFI

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[#Reportage] Gabon : Jessye Ellah Ekogha à l’origine de la suspension de France 24, TV5 et RFI

L’opinion se souvient de la décision pour le moins curieuse du gouvernement dirigé par Alain Claude Bilie-By-Nze de procéder à la suspension de diffusion de plusieurs chaines internationales sur l’ensemble du territoire national. Une mesure liberticide qui, selon des informations obtenues par Gabon Media Time, aurait été prise par l’ancien porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ellah Ekogha pour mieux censurer l’information.

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00:00 L'opinion se souvient de la décision pour le moins curieuse du gouvernement dirigé par Alain-Claude Bill-Ebinze
00:06 de procéder à la suspension de diffusion de plusieurs chaînes internationales sur l'ensemble du territoire national.
00:12 Une mesure liberticide qui, selon des informations obtenues par Gabo Media Time,
00:18 aurait été prise par l'ancien porte-parole de la présidence de la République,
00:22 Jessye Ella Ekoga, pour mieux censurer l'information.
00:26 En effet, c'est sur les antennes de la chaîne de télévision publique, citant la haute autorité de la communication,
00:32 qu'avait été annoncé le 26 août dernier l'interdiction provisoire de diffusion au Gabon des médias France 24, RFI et TV5 Monde.
00:43 Le gouvernement déchu par la voix de son porte-parole, Rodrigue Mbomba Bissau,
00:47 reproché un manque d'objectivité et d'équilibre dans le traitement de l'information en lien avec les élections générales en cours.
00:55 Pour maintenir le blackout médiatique, le gouvernement avait instauré un couvre-feu
01:00 et suspendu l'accès à Internet à la fermeture des bureaux de vote pour les élections générales,
01:06 dont le but de parer à la propagation d'appels à la violence,
01:10 des agissements aux antipodes du principe de liberté d'information et de la presse.
01:15 D'ailleurs, si la responsabilité de ces actes antidémocratiques est principalement imputée au gouvernement dirigé par Alain-Claude Bill et Binze,
01:23 des sources de l'ancien régime indiquent l'ordre de la suspension des médias internationaux provenant de la présidence de la République.
01:30 Selon la même source, c'est le conseiller spécial Jesse Ela Ekoga qui aurait donné cette mesure.
01:36 Aux arrêts, selon un communiqué rendu public par le porte-parole du comité pour la transition et la restauration des institutions,
01:43 le lieutenant-colonel Ulrich Manfondi, l'ancien porte-parole de la présidence de la République, avait mauvaise presse au sein de la corporation.
01:52 Plusieurs professionnels de la presse l'accusaient même d'avoir créé des médias fantoches,
01:56 à l'instar de La Libreville, La République 241 et autres, pour jouer le rôle de mercenaire de la plume de pouvoir.
02:05 Autre fait marquant de la toute-puissance de Jesse Ela Ekoga, qui avait la main mise sur le ministre de la Communication,
02:13 le refus d'accréditation de plusieurs médias étrangers, dont Pierre Lepedie du journal Le Monde.
02:19 La veille de l'élection, une envoyée spéciale de Jeune Afrique, Jeanne Le Billan, qui avait fait l'effort de se rendre à Libreville,
02:26 avait été renvoyée vers Paris le 21 août dernier, à confier à Gamon Media Time une source proche de Lepedomadère.
02:35 [Générique]

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