Covid: l'origine du nouveau variant "Pirola"

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Ce sous-variant d'Omicron, surnommé "Pirola" et surveillé par les autorités sanitaires mondiales, a été détecté ce vendredi dans le Grand-Est, pour la première fois en France.

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00:00 l'origine de ce variant ? Qu'est-ce qu'on peut en dire ?
00:03 En fait, il est dans la lignée de ce qu'on appelle Omicron.
00:07 Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que là, on va parler
00:11 donc d'un variant, il y en aura d'autres.
00:13 Pourquoi on a ces variants ?
00:15 C'est parce que ce qu'on vit actuellement, c'est une phase
00:18 de multiplication du virus avec...
00:20 Beaucoup de gens sont infectés.
00:22 Heureusement, pour beaucoup d'entre eux, c'est tout à fait bénin,
00:25 même s'il y a des formes quand même relativement cognées.
00:29 Le virus, il se multiplie dans une population qui a quand même été
00:32 vaccinée de façon très importante contre les souches antérieures.
00:37 Et en plus, beaucoup, beaucoup de gens ont rencontré déjà le Covid.
00:40 Donc, pour continuer à se multiplier, le virus, il doit s'adapter.
00:44 Il doit modifier sa structure.
00:46 Ça, c'est logique.
00:47 C'est la vie d'un virus. On est dans une logique.
00:49 Complètement logique.
00:50 Et donc, il le fait par ce qu'on appelle des mutations
00:53 et l'accumulation des mutations génère des variants.
00:56 Le point très favorable actuellement, avant les points négatifs,
01:00 c'est que, comme on le disait, ils descendent tous ces variants de Omicron.
01:04 Et Omicron est clairement une souche
01:08 qui entraîne beaucoup moins de lésions sévères que les premières
01:12 souches qu'on avait dans le Covid.
01:13 Mais la contagiosité est très forte.
01:15 Et comme c'était évoqué, les vaccins, en fait,
01:19 c'est toujours une course un peu contre la montre qu'on perd à chaque fois.
01:22 C'est-à-dire qu'on fait des vaccins, mais le virus évolue.
01:25 Mais il faut bien comprendre que ça n'empêche pas l'intérêt du vaccin.
01:29 Le vaccin ne va pas nécessairement empêcher d'être infecté.
01:32 On va revenir sûrement aux mesures à prendre,
01:35 mais il va aider à prévenir des formes graves.
01:39 Et ça, c'est un point essentiel.
01:40 Est-ce que d'ores et déjà, on peut qualifier, quantifier
01:44 la présumée ou le potentiel danger de ce variant ?
01:47 Ou pas du tout ? Parce qu'il n'a pas assez touché de patients.
01:50 Voilà, c'est toujours difficile.
01:52 C'est impossible de faire à chaque fois des études réellement précises.
01:56 Mais quand même, les données qu'on a, par exemple,
01:59 dans le Global Virus Network, dans différents pays,
02:01 parce qu'il est présent dans beaucoup de pays,
02:02 c'est qu'il ne semble pas du tout entraîner plus de sévérité.
02:07 Mais il faut tout de suite dire quelque chose quand on dit ça,
02:10 parce que sinon, on donne un message qui n'est pas tout à fait exact.
02:13 Pour des personnes fragiles, pour des gens qui sont âgés,
02:17 les personnes en surpoids avec diabète, les maladies cardiaques,
02:20 les maladies pulmonaires, etc.
02:22 Même des variants qui sont moins dangereux peuvent se révéler dangereux.
02:27 Mais globalement, les données qu'on a actuellement
02:30 ne semblent pas indiquer une sévérité supérieure.

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