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Jean-Marc Généreux ému aux larmes en évoquant la maladie de sa fille
Transcription
00:00 A un an, elle dit "maman, papa, bébé".
00:03 Elle fait ses premiers pas.
00:06 Donc, vous êtes un peu surpris par l'enfant,
00:09 mais on peut dire que jusque-là, tout va bien.
00:11 Et puis, un soir où elle pleure,
00:15 vous découvrez qu'elle n'arrive pas à saisir
00:18 la tétine que vous lui tendez.
00:21 Elle n'étire pas le bras.
00:23 Très étonnant chez un enfant.
00:25 A 20 mois, elle n'a plus que deux mots,
00:28 "bébé" et "papa", et bientôt, elle ne dit plus que "bébé".
00:32 Comment s'est passée cette prise de conscience, Jean-Marc ?
00:35 C'est pas facile...
00:52 C'est vraiment pas facile à parler,
00:54 c'était beaucoup plus facile d'écrire.
00:57 - Je comprends. - Parce que...
00:59 Tu vois, pour moi, écrire, c'était...
01:05 C'était cette thérapie, c'était...
01:07 Et je revivais chaque moment...
01:10 intensément, et je...
01:12 Je corroborais les faits avec France.
01:16 Après, je faisais l'introspection,
01:18 parce qu'il fallait que ce soit un peu de ma voix
01:21 qui s'assortait, et puis...
01:23 Donc, on ne vit pas bien.
01:27 On se demande toujours la question "pourquoi nous ?"
01:30 Oui.
01:31 J'ai rien fait de mal.
01:33 J'ai aimé une femme depuis l'âge de 9 ans, et puis...
01:36 Tu te dis "mais pourquoi ?"
01:39 Et donc...
01:41 C'est ça.
01:43 C'était beaucoup plus facile.
01:45 C'est beaucoup plus facile d'écrire.
01:47 - Il ne faut pas que j'aille trop là. - Bien sûr.

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