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Clash entre Véronique Genest et Aymeric Caron sur le plateau d'On n'est pas couché
Transcription
00:00 Et c'est au tour de Véronique Jeuneste de venir dans ce frontail.
00:04 A vous Véronique.
00:05 Et mes camarades, Caron et Polony, ne vont donc pas s'intéresser à votre carrière cinématographique, télévisuelle ou théâtrale.
00:18 C'est donc pas à la comédienne qu'ils vont s'adresser, mais à la femme politique, puisque vous avez décidé...
00:24 Vous êtes folle, je le dis. Vous avez décidé de vous lancer dans la politique.
00:28 Bon d'accord, mais je suis folle.
00:30 Mais oui, puisque j'avais bien avoué... D'abord...
00:32 Mais d'abord, arrêtez, j'ai pas décidé de me lancer dans la politique.
00:34 J'ai décidé de regarder... Enfin, je vais quand même pas être députée, moi. Je ne vais être que suppléante.
00:44 Vous savez pas.
00:45 Hein ?
00:46 Vous savez pas.
00:47 Peut-être, en plus. Peut-être.
00:48 Donc je ne fais que commencer à essayer de voir quelque chose qui me passionne.
00:52 Commencer à simplement décider de regarder et d'apprendre, parce que tout s'apprend, voilà.
00:58 Alors, vous savez bien que... Je vais poser toutes les questions, évidemment, auxquelles les téléspectateurs s'attendent.
01:03 Vous savez bien qu'il n'y a pas si longtemps, il y a eu toute cette polémique à propos de phrases que vous avez eues sur Twitter, sur des plateaux de télé...
01:10 Allons-y.
01:11 ... qui parfois ont été déformées, que vous avez remises dans leur contexte ensuite.
01:15 Ça...
01:16 Elles ont été redéformées.
01:18 Et après ça, évidemment... Alors, évidemment, on parle de position islamophobe, on va y revenir.
01:24 Et après ça, dire "Tiens, voilà, je suis candidate pour Israël, pour représenter Israël en France".
01:31 Vous imaginez bien qu'on va relier les deux.
01:33 Je vais représenter Israël en France ? Je ne suis pas ambassadrice de rien.
01:36 Non, mais députée...
01:37 Je vais représenter les Français de l'étranger, de 8 pays, il n'y a pas qu'Israël.
01:42 Parmi lesquels Israël ?
01:44 Bah oui.
01:45 Forcément, vous savez bien qu'en l'acceptant, tout de suite on va connecter les deux positions et que vous allez encore prendre des coups.
01:51 On aura raison, puisque le député Jonathan Simon Selem est lui-même israélien, un Français israélien, donc on aurait tort de ne pas faire un rapprochement.
01:59 Ce n'est pas seulement qu'il est lui-même israélien, c'est que moi je suis allée... Je ne le connaissais pas.
02:04 Je suis allée voir un petit peu sur son site ce qu'il racontait.
02:08 Et j'ai vu que par exemple, il ne parle pas de territoires occupés, il parle de territoires disputés.
02:16 C'est comme ça qu'il en parle en Israël.
02:18 Oui, je sais, bah pas tous, pas tous.
02:20 Par exemple, il explique que la Palestine est une fiction.
02:24 Il explique que la Palestine est une fiction, ce qui n'est quand même pas anodin.
02:27 Il explique aussi, il dit, il n'y a aucun fondement historique à la revendication des Palestiniens sur cette terre.
02:33 C'est-à-dire qu'il incarne quand même un courant israélien assez particulier, c'est-à-dire la droite qui refuse totalement le dialogue avec les Palestiniens, non ?
02:44 Ah non, absolument pas. Mais pourquoi vous n'avez pas été un des élus là-dessus ?
02:47 Parce que c'est vous la suppléante.
02:49 Parce que c'est quand même pas vous, vous avez choisi d'être avec lui.
02:52 Non mais moi je connais sa position et cette position est totalement erronée.
02:56 C'est chaud.
02:57 C'est ce qu'il écrit.
02:58 Ah oui, totalement. Comment c'est ce qu'il écrit ?
03:00 Là, je ne fais que le citer.
03:01 Allez-y alors.
03:02 Quand il écrit, la Palestine est une fiction et il n'y a aucun fondement historique à la revendication des Palestiniens sur cette terre.
03:10 Mais ça c'est une position israélienne normale, je veux dire, de la plupart des Israéliens.
03:15 Et c'est une opinion.
03:17 Non, pas du tout.
03:18 C'est une opinion. En Israël, c'est une opinion.
03:20 Ah mais d'accord, mais c'est une opinion particulière.
03:22 Il y a des gens qui l'ont parlé, la majorité des gens l'ont.
03:24 Oui mais est-ce que vous, en choisissant d'être suppléante de cet homme, vous soutenez cette opinion ? C'est la question qu'on se pose puisque...
03:32 Mais pourquoi vous voulez me parler de ça ? On parle des Français à l'étranger et on parle d'une circonscription de 8 pays.
03:38 Il y a les Grecs, il y a les Italiens...
03:40 Simplement parce que vous êtes effectivement sa suppléante et que lui, il prend un certain nombre de positions qui sont celles que Natacha vient de décrire
03:46 et il explique que c'est pour ça qu'il se présente.
03:48 Donc ce serait quand même intéressant que vous soyez au courant de ses positions et que vous nous disiez si oui ou non.
03:52 Oui, moi dans la discussion que j'ai avec lui, il est pour la recherche d'une paix.
03:57 Maintenant qu'il soit, lui, en pensant que la Palestine est un pays inventé, je veux dire, c'est une position qui est très courante en Israël
04:04 et qui n'est pas forcément une position erronée.
04:07 C'est la position de la droite dure israélienne.
04:09 Non, pas du tout. Non, non, vous êtes allé en Israël.
04:12 Absolument, j'ai été à Porter.
04:13 Moi j'ai discuté avec des gens de gauche et des gens de droite.
04:15 Oui, oui, j'étais à Porter, je suis allé là-bas, je suis allé en Israël, je suis allé dans les territoires.
04:18 Vous aussi vous êtes allé dans les territoires, donc vous avez pu constater vous-même.
04:21 Oui, j'ai constaté.
04:22 La situation, donc vous connaissez la situation politique israélienne.
04:24 Très très bien, oui, j'ai été en juillet à Paris.
04:25 Donc vous savez bien que ce n'est pas la position de tous les Israéliens que nous voulons décrire, mais d'une franche simplement.
04:30 Non, non, parce que moi j'ai rencontré des Palestiniens qui sont très heureux et même qui ne désirent pas que ce soit un gouvernement palestinien.
04:37 De toute façon, ce n'est pas là le problème. Le problème est de savoir si c'est un territoire inventé ou pas inventé.
04:42 C'est-à-dire, il y a des gens pour qui c'est un territoire inventé.
04:45 Moi, je ne pensais pas qu'on allait me parler d'Israël comme ça.
04:48 Je vous l'avais dit qu'il fallait ralentir.
04:51 Vous le dîtes depuis tout à l'heure que vous allez être emmêlés, qu'il ne fallait pas dire oui.
04:54 Il se trouve que sur cette circonscription, c'est le pays majoritaire.
05:03 C'est là qu'il y a le plus de Français expatriés dans toute la circonscription.
05:08 Ah oui, 60% de la circonscription.
05:10 Et donc ça pèse d'un poids tout de même énorme.
05:12 Oui, non, parce que finalement, ils ne sont pas très mobilisés.
05:15 La dernière fois, ils n'ont pas voté. C'est une socialiste qui est ressortie.
05:19 Donc en fait, ils ne sont pas plus mobilisés que ça sur les élections.
05:23 Donc, je veux dire, ils sont nombreux.
05:25 Mais finalement, il y a eu une telle désaffection du vote qu'il y a eu, je ne sais pas, sur 110 000 votants.
05:32 Je ne voudrais pas me tromper, mais je crois qu'il y a eu genre 25 000 exprimés.
05:36 Et encore, et encore.
05:38 Mais il n'y a pas là que, même si, moi j'ai les chiffres là, un tiers des votants possibles sont des électeurs d'Israël,
05:44 ce n'est pas forcément la majorité des électeurs qui se sont exprimés.
05:48 Non, parce que dans les circonscriptions, il y a les binationaux et puis il y a les...
05:54 Les expatriés.
05:56 Les expatriés, oui.
05:57 Je suis très fatiguée, je suis devenue très fatiguée.
05:59 Les expatriés en Turquie, en Italie, en Grèce, à Balte.
06:01 En fait, ce n'est pas exactement...
06:03 Et puis, il y a ceux qui appartiennent à la communauté européenne et ceux qui n'y appartiennent pas.
06:06 Il n'y a pas exactement les mêmes règles partout.
06:08 Et c'est vrai qu'en Israël, il y a beaucoup plus de binationaux que d'expatriés,
06:11 puisque c'est des gens qui, logiquement, ont fait un retour en Israël, ont fait leur alia,
06:16 et donc ils ont reçu forcément des papiers très très vite.
06:19 Ils n'ont pas besoin de faire une demande pour recevoir la nationalité du pays.
06:23 Donc il y a plus de binationaux.
06:25 Mais en même temps, ce n'est pas forcément ceux qui se sentent toujours le plus concernés.
06:30 Et la France, un petit peu, leur rapport avec la France en ce moment est un peu aussi particulier.
06:34 En tout cas, pour prolonger...
06:36 Parce que c'est important d'être clair pour prolonger les propos et les questions de mes camarades,
06:40 vous vous démentez, puisqu'on lit ça sur Internet, dans des...
06:43 Dans ce que je discute avec lui, moi...
06:45 Vous démentez le fait qu'il représente, soyons clairs, l'extrême droite israélienne.
06:49 Ah mais, plus que... Moi, je le démente plus que totalement.
06:52 Ou alors, il m'a menti d'une façon éhontée, et à ce moment-là, on n'est pas d'accord.
06:56 Parce que nous, ce n'est pas du tout ce vers quoi on tend, mais alors...
07:00 Mais tellement pas du tout que...
07:02 - Il y a, pardonnez-moi, vous êtes allée en Israël en décembre ?
07:06 - Ouais.
07:07 - C'est à ce moment-là que vous avez rencontré pour la 1re fois Jonathan Simon-Selhem ?
07:10 Ou vous le connaissiez avant ?
07:11 - Ah, j'étais déjà en contact, et je l'ai rencontré pour la 1re fois.
07:13 On a beaucoup parlé, on est resté en contact depuis ce moment-là, oui.
07:16 - Alors, j'ai lu, parce que vous avez donné à cette occasion des interviews,
07:18 puisqu'il a un blog dans lequel lui-même, il... Ou un site, un site où...
07:23 - Non, non, non, non, non, non. Il a un journal, là. Il a un journal.
07:26 - Oui, un journal, sur Internet. - Oui, oui.
07:27 - Voilà, c'est ça, blog, journal, on l'appelle comme on veut.
07:29 - Oui, oui, bien sûr.
07:30 - Vous lui avez donc donné une interview, ainsi qu'à M. Jean-Patrick Grimbert.
07:33 - Oui, qui a été là aussi. J'ai donné une interview un peu générale.
07:36 - Voilà. Donc je suis allé là, les interviews.
07:38 - Oui, oui, mais vous pouvez.
07:39 - Et donc...
07:40 - C'est pour ça, logiquement.
07:42 - De toute façon, elle a tout ce qu'elle dit, Véronique Jadis.
07:44 - Complètement, oui.
07:45 - Et là, vous parlez à niveau de l'islam.
07:47 Entre vous, il vous interroge sur l'islam.
07:49 Là, je parle donc de Jean-Pierre Grimbert.
07:52 Et donc, là, vous nous expliquez que, finalement, les islamistes,
07:58 les musulmans, en tout cas, ont été les plus grands colonisateurs et massacreurs de l'Histoire.
08:02 - Ah, les plus grands colonisateurs et massacreurs de l'Histoire ?
08:06 - Oui, oui, allez-y, allez-y.
08:08 - Je lis les propos qui vous sont attribués, mais peut-être qu'il y a une erreur.
08:10 - Allez-y, allez-y.
08:11 - Il y a eu, donc, à France, des chrétiens, aussi.
08:13 - Oui, 12 millions d'indiens d'Amérique tués par des chrétiens, c'est...
08:18 - Oui, oui, non, non, non, mais je n'ai peut-être pas dit les plus grands...
08:20 Enfin, allez-y, allez-y.
08:21 - Alors, vous parlez de l'Inde, et vous dites...
08:23 Donc, ils ont fait, notamment, de grands massacres en Inde, c'est ce que vous dites.
08:25 - Oui.
08:26 - L'islam a cette faculté, pour ne pas être stigmatisé, à faire retirer des choses des livres d'Histoire.
08:32 Le génocide des hindous a été le plus grand massacre...
08:34 - De l'Hindikush, a été un massacre...
08:36 - Ça s'écrit des hindous.
08:37 - On parle de 50 à 80 millions de morts.
08:38 - Et quand on nous dit que ce sont les chrétiens les plus grands massacreurs,
08:40 je rappelle que l'islam a tué 80 millions d'hindous.
08:43 - Oui, dans l'Hindikush, oui, qui a presque disparu.
08:46 - Vous tenez ça, vous ?
08:48 - Le massacre de l'Hindikush est de 50 à 80 millions de morts.
08:51 - Mais d'où tenez-vous cela ?
08:53 - Des livres d'Histoire qui en parlent encore.
08:56 - Non, pas du tout, ce sont des thèses qui ont été mises au point par des nationalistes hindous
09:00 à la fin du 19e siècle, pour justement contrecarrer les musulmans.
09:02 Les musulmans qui sont très minoritaires en Inde, 20 %,
09:05 et qui, justement, l'explicent parce qu'eux-mêmes se sont fait massacrer.
09:08 - Et d'où vous sortez ça, vous, vous ?
09:09 - En référence, je vous conseille, par exemple, de contacter...
09:12 - D'où vous me sortez ?
09:13 - ...un historien spécialiste de l'islam.
09:15 Parce que j'aime beaucoup, quand je lis des choses comme ça,
09:17 j'aime beaucoup savoir d'où ça vient.
09:18 - Mais moi aussi.
09:19 - Alors, non, mais, m'avez-vous dit, citez-moi vos sources.
09:21 - Non, moi, je ne vais pas là, parce que je n'ai pas un papier écrit sur moi.
09:24 - Non, mais c'est important.
09:25 - Je vous envoie demain, moi, sur ce, vous la donnerez.
09:27 - Autre question, vous parlez de Mein Kampf.
09:29 Et là, votre interlocuteur vous dit,
09:31 "Le livre étranger le plus vendu dans les pays musulmans, c'est Mein Kampf."
09:34 Et vous répondez, "On le sait tous."
09:35 - Bien sûr qu'on le sait tous.
09:37 - Non, on ne le sait pas tous.
09:38 - Bien sûr qu'on le sait tous.
09:39 - Je veux dire, il y a des photos, on le sait.
09:41 - Non, mais attendez, là, vous êtes dans la rumeur.
09:42 Vous avez quoi comme information ?
09:43 Effectivement, c'est une rumeur qui est souhaitée par certaines personnes.
09:45 - Mais on le sait.
09:46 - Non, on ne peut pas dire, "On le sait, quels sont vos chiffres ?"
09:48 Effectivement, il s'est vendu dans certains pays musulmans.
09:49 - Mais je n'ai pas de chiffres.
09:50 - Mais il n'y a rien du tout.
09:51 Peut-être que c'est le livre le plus vendu.
09:53 Et pourquoi nous dites-vous cela ?
09:54 - Je n'ai pas dit le plus vendu, d'ailleurs.
09:56 Il est vendu en...
09:57 - Le plus vendu dans les pays musulmans, si c'est écrit.
10:00 - Il est vendu partout et il est vendu.
10:01 Je veux dire, on le sait.
10:02 Je veux dire, c'est un secret pour personne, quand même.
10:03 - Mais non, ce n'est pas "on le sait".
10:04 Pourquoi parlez-vous de Mein Kampf à ce moment-là ?
10:05 - Parce qu'on me pose la question.
10:06 - Non, mais vous pourriez dire que ce n'est pas le sujet.
10:07 Pourquoi, à ce moment-là, trouvez-vous le besoin...
10:08 - Parce que je réponds aux questions, je vous réponds bien.
10:09 - Non, mais vous comprenez.
10:10 - Je suis trop gentille.
10:11 - Vous avez quand même tenu des propos, il y a un an à peu près, sur l'islam.
10:12 - Je vous assume.
10:13 - Vous disiez que vous étiez islamophobe.
10:34 - Je suis islamophobe.
10:50 - Vous êtes islamophobe.
11:10 - Vous êtes islamophobe.
11:38 - Vous êtes islamophobe.
11:46 - Vous êtes islamophobe.
11:52 - Vous êtes islamophobe.
12:00 - Vous êtes islamophobe.
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