Mariage gay, Roselyne Bachelot contre Frigide Barjot
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00:00 - Non, non, non, non, non ! - Oui, oui, oui, oui ! - Si, si, si ! - J'ai lu votre livre avec beaucoup d'intérêt. - Le petit là, celui-là. "Tis manuscrit à mon sexe, je veux du sexe pas du genre". - Je l'ai trouvé mal écrit et d'une argumentation faible, avec des allégations douteuses, par exemple, sur le fait que Mme Valérie Tresveler ne serait pas divorcée, des images un peu... - Elle est divorcée. - Des images un peu, comment dirais-je... - Un peu surannées, on va dire. - Oui, un peu surannées, voilà.
00:29 - Mais vous dites et vous répétez "je ne suis pas homophobe". - Non. - Un petit peu comme, j'allais dire, les antisémites disent "je ne suis pas antisémite, j'ai un très bon ami juif" ou "je ne suis pas raciste, j'ai un très bon ami noir".
00:44 - Mais ce qu'il y a, c'est que vous vous référez, vous vous référez, Madame, à une philosophie, à l'enseignement de l'Église qui est, elle, clairement homophobe. - Pas du tout.
00:52 - Et qui condamne l'homosexualité. Alors évidemment, elle ne met pas comme d'antan les PD aux bûchers, pour reprendre une expression qui a fait Flores dans la campagne contre le Pax, mais elle condamne l'homosexualité.
01:04 - Alors, chère Roselyne... - Elle considère ça comme quelque chose d'anormal. - C'est quoi ta question, Roselyne ? - Donc je suis extrêmement choquée de cette distance qu'il y a là-dedans.
01:13 - Donc, vous devez condamner l'Église catholique dans sa démarche clairement homophobe ? - Non, chère Roselyne, ça n'a rien à voir. Elle n'est pas clairement homophobe aujourd'hui dans la société, et les prêtres viendront défiler au même slogan, "mariage au fil, pas homophobe", et il n'y aura pas de condamnation des homosexuels.
01:30 - Non mais vous confondez deux choses. Vous confondez le fait de ne pas condamner un individu, mais de condamner clairement une pratique.
01:37 *Musique*