• l’année dernière
Eric Di Meco et Andy Delort, nouveau consultant de Rothen s'enflamme, saluent le mercato parisien. Exit Lionel Messi et Neymar, place à des joueurs à la mentalité de guerrier. Un nouveau cap qui plait à la dream team RMC Sport.

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Transcription
00:00 Les noms, on les a vus la semaine dernière, partout, dans toutes les émissions.
00:04 C'est la vivacité du gars.
00:06 Du gars, entre autres, mais il y en a d'autres.
00:09 Parce que, et là pareil, on va attendre de voir ce qui se passe, les résultats et tout.
00:15 Mais il n'empêche que, tu vois, un garçon comme Hougart,
00:19 et que moi j'avais commenté l'an dernier quand il était au sporting,
00:21 il ne m'avait pas sauté aux yeux, tu vois celui-là.
00:23 Quand je vois ce qu'il fait sur le terrain,
00:26 ben ça, ce mec-là, tu ne l'avais pas.
00:30 Et ce qu'il fait sur le terrain, c'est communicatif.
00:33 C'est-à-dire que quand tu as un joueur comme ça sur le terrain,
00:36 ou un Skriniar ou un Luka Hernandez,
00:38 parce que c'est des nouveaux et qu'ils ont cette qualité-là,
00:43 c'est-à-dire d'être dans le combat, d'être de bons joueurs,
00:47 parce que si tu ne joues pas au Paris, ce n'est pas un bon joueur, tu vois.
00:49 Tu ne files que des nyons, ça ne suffit pas.
00:51 Donc c'est des bons joueurs, mais c'est surtout des mecs
00:54 qui pensent au collectif avant de penser perso.
00:56 Et c'est clair que là, quand tu regardes ce qui s'est passé
01:00 lors du recrutement et lors des choix forts qui ont été faits,
01:04 ça va dans ce sens-là.
01:06 Et c'était un constat qu'on faisait depuis des années,
01:08 où on parlait et là je pense qu'on était presque tous d'accord en disant
01:12 dans le football actuel, tu ne peux pas gagner de grandes compétitions
01:15 avec des trois joueurs qui ne font pas d'effort,
01:20 ou deux et demi, allez, parce qu'on va dire que Neymar,
01:22 il ne faisait peu, ou trois joueurs qui vampirisent
01:26 et qui jouent plus pour eux que pour le collectif.
01:28 On les a fait ces débats-là et je ne pense pas qu'il y ait des mecs
01:30 qui pensaient vraiment... Je crois que tout le monde était d'accord.
01:33 Donc quand le club part dans la direction qui était un petit peu réclamée,
01:38 tu ne peux pas critiquer. Alors de là à dire que ça va marcher
01:42 et que le niveau va être très haut, notamment en Ligue des Champions,
01:45 parce que c'est toujours là le moment de vérité,
01:47 ça, on ne le sait pas encore.
01:48 Il n'empêche que quand je vois l'équilibre et la combativité des nouveaux,
01:54 ou en tout cas l'esprit des nouveaux, je me dis,
01:57 ils sont peut-être dans la bonne direction.
02:00 Mais attendons, critiquer ça, je trouve ça un peu bizarre
02:05 après tout ce qu'on a dit les dernières années.
02:07 - Andy, toi, tu les as joués l'année dernière,
02:11 les PSG avec les trois de devant.
02:13 Qu'est-ce que tu as constaté déjà comme changement là ?
02:17 Est-ce que tu peux nous en dire plus sur l'attitude ?
02:21 Parce que ce qui dégageait, et c'est pour ça qu'on mettait beaucoup de critiques,
02:25 moi j'ai fait tous les matchs au parc l'année dernière,
02:27 tu voyais que dans l'attitude, il y avait les trois,
02:29 mais même les autres derrière, tu sentais qu'il n'y avait pas de collectif.
02:32 - Et puis tu avais l'impression aussi, avant qu'Andy parle,
02:34 que tous les adversaires faisaient leur meilleur match de la saison.
02:36 - Oui, ça c'est souvent le cas.
02:38 - Oui, c'est souvent comme ça contre Paris.
02:41 Mais c'est vrai que même sur le terrain, quand on faisait les vidéos d'avant-match,
02:47 c'est vrai qu'on voyait, ça sautait aux yeux,
02:50 que les trois de devant ne défendaient pas trop,
02:53 et que ce n'était pas le Paris, même il y a deux ou trois ans,
02:57 qui était un peu plus équilibré.
02:59 Et moi je rejoins Eric sur le fait que les joueurs qu'ils ont recrutés cette année,
03:04 je trouve ça intéressant pour eux,
03:06 parce que ce sont des joueurs qui ont un état d'esprit différent
03:11 de ceux qui les ont quittés cette saison.
03:13 Et je pense qu'avec Mbappé, on l'a encore vu,
03:17 pour moi, pour tout le monde, c'est un phénomène,
03:20 mais tout le monde attendait ce match pour voir comment il allait répondre,
03:25 et il a encore répondu de la meilleure des manières.
03:29 Je pense qu'il va faire une grosse saison,
03:32 et même Paris, je pense qu'ils vont faire quelque chose cette saison.
03:35 - Oui, c'est vrai que...
03:37 Mais à travers ça, et Eric tu l'as dit,
03:39 et après il y a le temps de prendre,
03:41 le recrutement a été moins clinquant, en effet,
03:44 mais ce n'est pas plus mal de prendre des joueurs qui restent des bons joueurs quand même,
03:48 avec un état d'esprit, surtout défensivement,
03:51 un état d'esprit un peu club, tu vois.
03:53 Quand je vois l'attitude de Lucas Hernandez,
03:56 quand je vois l'attitude de Skriniar, mais plus sur Lucas Hernandez...
03:59 - D'ailleurs, Hernandez, il n'y a plus de problème de Marseillais,
04:01 tu l'as vu quand il est sorti au parc.
04:03 - Mais tant mieux, tant mieux, tout de suite ça a été...
04:05 - Le problème de Marseillais, c'est lui qui l'avait créé.
04:07 - Oui, oui, c'est lui avec ses déclarations.
04:09 - Personne ne lui avait demandé de se revaniquer, tu vois.
04:12 - Exactement, mais aujourd'hui, tu vois que dans l'attitude,
04:15 on ne va même pas en parler, et puis ça ne sert à rien,
04:17 tu vois, il est là, il est content d'être là.
04:19 Moi, c'est plus ça, en fait,
04:21 c'est le bémol que je mettais sur...
04:26 Et je l'aimais encore, sportivement,
04:28 parce que tu ne recrées pas une équipe comme ça,
04:30 et tu ne peux pas tirer le maximum tout de suite,
04:32 et c'est pour ça que je suis étonné du niveau qu'ils ont atteint déjà samedi soir.
04:35 - Cito dans la saison.
04:36 - Voilà, mais par contre,
04:38 pour moi, c'est une garantie que ça arrive,
04:42 parce que c'est pour ça qu'il fallait ce virage-là,
04:44 c'est au niveau de l'image, au niveau des joueurs,
04:46 quand ils rentrent sur le terrain,
04:48 le plaisir qu'ils ont d'être ensemble et de porter ce maillot.
04:51 - Et là, vraiment... - C'est vu sur les célébrations aussi.
04:53 - Mais à la fin du match, il y a 17 joueurs
04:55 qui sont allés remercier le public,
04:57 parce qu'il y avait une belle ambiance en plus,
04:59 remercier le public, avec l'entraîneur,
05:01 qui était, il y a quelques mois encore,
05:04 à la tête de la sélection espagnole.
05:06 Mais les autres, ils ne pouvaient pas le faire, ça !
05:08 Les autres entraîneurs, on les a toujours défendus,
05:10 "ils ne peuvent pas, tu sais, à Nacer..."
05:13 Il lui dit "ah non, tu ne mets pas tel joueur,
05:15 tu ne sors pas tel joueur".
05:17 Mais comme quoi, quand tu as un peu de coronesse,
05:19 et quand tu as un état d'esprit comme il faut,
05:21 tu le fais, et lui il le fait, et lui il sort les mecs.
05:23 - On va continuer le débat.
05:25 - Après, moi je trouve que c'est plus facile
05:27 aujourd'hui de faire des choix en étant entraîneur de Paris
05:29 que l'année dernière aussi.
05:31 - Oui, c'est une vraie prise de conscience.
05:33 - C'était compliqué quand même pour faire un choix de devant.
05:35 - Avec les stars, tu dis ?
05:37 - Oui, oui, avec les stars.
05:39 - Je ne suis pas sûr que Loussé-Enriqué,
05:41 j'aurais bien aimé le voir avec l'effectif de l'année dernière.

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