Lyon a été humilié à domicile en perdant 4-1 contre le PSG, ce dimanche en clôture de la 4e journée de Ligue 1. Dans L'After Foot, Daniel Riolo est satisfait de l'humilité de l'équipe parisienne.
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00:00 de supporters du PSG au-delà du résultat, sans même imaginer qu'ils vont faire des choses
00:05 fantastiques, que ça va briller de mille feux en Ligue des champions ou quoi, je crois que personne
00:10 a envie de penser si loin, de voir si loin. Je pense que les supporters du PSG sont juste contents
00:15 ce soir, enfin d'avoir retrouvé une équipe. C'est-à-dire 11 mecs sur le terrain qui jouent
00:19 ensemble. Il n'y a pas de type qui joue la partition perso, il n'y a pas de mauvaise attitude, il n'y a
00:25 pas de mec qui ne travaille pas, il y a juste une vraie équipe, un entraîneur, un club qui a l'air
00:30 tout frais, tout sympa, qui ne dégagent plus cette arrogance, où on ne voit plus de mec essayer de
00:36 dribbler tout seul la moitié d'une équipe. - Si, on en voit encore. - Qui essaye de dribbler tout seul ?
00:40 - J'ai vu Adembele se perdre dans des dribbles très souvent ce soir, par exemple. - Par exemple ?
00:46 - Je partage tout ce que tu dis, je comprends la fraîcheur qu'on ressent à regarder ce PSG là,
00:52 parce qu'il a été tellement pitoyable à regarder pendant les six premiers mois de 2023 qu'effectivement
00:57 il y a cet ailleurs, cet esprit, il y a plein de bonnes choses. Il y a un agité du bocal sur le
01:01 banc qui m'aurait pile, tout le match, il m'aurait pile. Son équipe marque un but, il n'est pas content,
01:06 ça va, ça c'est du cirque, j'ai horreur de ça. - Moi j'adore ça, j'adore son exigence, je pense
01:14 qu'il ne sera pas du tout content de la deuxième mi-temps parce qu'il veut aller loin dans l'exigence.
01:17 - Quand ton équipe elle est à 0-0, tu vois ton exigence, mais quand elle est à 4ème but... - Non, non, ça c'est une vision francouillarde du football,
01:23 c'est pour ça qu'on n'avance pas et qu'on est si mauvais dans ce pays, dans l'exigence du football.
01:26 Mais je pense par exemple qu'un Didier Deschamps, et Dieu sait que je partage pas sa vision du foot,
01:30 est comme ça. Je pense qu'il est exigeant du début à la fin. - Mais ça c'est pas un agité du bocal,
01:34 ça sera bon. - Oui, mais il n'est pas agité du bocal. - Depuis 25 ans, il est... il intervient quand il doit intervenir.
01:38 - L'Amérique, c'est de 1ère à la 90ème minute, il est en mouvement. - Et ben c'est parfait. - Et Arteta, c'est le même Arteta.
01:43 Moi ça m'horrible. - Oui, mais c'est des très grands entraîneurs. - Mais t'aimes pas les coachs comme ça, quoi, en fait ?
01:46 - Non, j'aime pas d'ailleurs ça, c'est pas... - Que tu sois espagnol, français ou je sais pas quoi. - Je crois qu'on aura juste compris que Stéphane n'aime pas les bons entraîneurs.
01:51 Lui, ce qu'il aime, c'est l'entraîneur franchouillard mauvais. - Non, non, pas du tout. - Lui, ce qu'il aime, c'est Laurent Blanc,
01:55 totalement détaché, viré virtuellement, qui contrôle plus rien dans cette équipe, qui sait même pas mettre un schéma en place. - Non, non, mais si tu veux, moi je vois des matchs,
02:02 et je vais pas parce que l'entraîneur est étranger, il est bon, et l'entraîneur est français, il est mauvais. C'est pas tout à fait ma même...
02:07 - Tu as le droit de penser que Louis-Saint-Piqué est mauvais, moi je pense qu'il est bon. - L'entraîneur qui est à la mode à un moment donné, tu vois par exemple,
02:11 Eze et l'entraîneur de Lorient, qui ne gagne plus un match en ce moment, pour moi ça les discrédite pas du tout. J'ai de l'estime pour ce qu'ils ont fait, j'ai de la mémoire.
02:20 On n'a pas parlé d'eux encore. - Non, non, mais tu me parles de je sais pas qui. - Non, je parle juste de Louis-Saint-Piqué, l'entraîneur qui a mis en place une équipe fraîche,
02:28 qui je pense, ravit tous les supporters du PSG. En fait, je crois qu'une équipe... - Toi tu es supporter du PSG, moi je suis pas dans cette logique-là quand je regarde un match.
02:37 - Une équipe... - Non, mais ça c'est important Daniel, déjà c'est une question de point de vue. - Je pense que être historiquement pour une équipe ne m'a jamais empêché,
02:47 et je pense que tous les gens peuvent en témoigner, d'avoir un regard objectif et lucide sur cette équipe, puisqu'à tel point qu'on me reprochait même d'être anti-PSG.
02:54 - Non, non, mais c'est pas ce que je te dis, mais tu regardes ce match-là à travers ce prisme-là. - Non, non, non, non, je n'ai aucun prisme, tu sais j'ai 53 ans, je pense que je me suis un petit peu calmé de ce côté-là.
03:02 Je pense juste une chose, c'est que je vois une équipe sur le terrain. C'est très important. Je sais ce que ressentent les supporters du PSG, ils sont satisfaits de ce qu'ils voient.
03:12 C'est-à-dire encore une fois, un Ugarté qui va faire du pressing dans les pieds de l'adversaire, qui récupère des ballons haut et pas bas, parce que récupérer des ballons bas, comme d'autres le faisaient avant, ça ne sert à rien.
03:22 Là où lui les récupère, c'est beaucoup plus intéressant. Un Vitinha, je le redis, il avait été bon au début de saison dernière, donc il est encore bon au début de saison et il a très mal fini.
03:31 C'est pour ça que je ne veux absolument pas me projeter, il n'y a aucun pronostic dans tout ce que je raconte, je ne dis pas "ils vont briller, ils vont être formidables" et tout, c'est juste une équipe.
03:41 On avait perdu ça au PSG depuis des années.
03:43 Faire le parallèle avec l'an dernier, quand à la même période, ils avaient éclaté Lille.
03:49 Non, non, non, mais c'est complètement faux.
03:50 Ça n'a rien à voir.
03:50 Il n'y a pas de parallèle à faire.
03:51 A aucun. Le début de saison de l'année dernière, contrairement à tout ce qu'on a dit, il y a eu très peu de matchs réussis. Il n'y en a eu que 2 ou 3.
03:57 Là, ils sont tous réussis.
03:58 L'année dernière, ils en passent 5 à Clairbont, 5 à Montpellier et ils en passent 7 à Lille.
04:04 Ce soir-là, je n'ai pas en mémoire l'émission qu'on a faite il y a un an, mais il y a un an, tu ne pouvais pas ne pas te dire que les choses...
04:12 Ils sortaient d'un match à Lille, triplé d'Mbappé, doublé de Neymar, patati, patata...
04:15 Écoute, Sébastien, tu reprendras les émissions de l'année dernière.
04:17 Le début de saison, moi, ne m'avais pas du tout convaincu et j'avais dit dès le Trophée des champions que je ne croyais pas en cette équipe.
04:22 Je pense que l'avenir m'a donné raison.
04:24 Cette année, je ne ferai aucun pronostic.
04:26 Je dis juste, je répète, je vais le marteler, il y a une équipe qui joue en Stambus.
04:31 Il y a un jeu collectif qui est mis en place. - C'est vrai, je suis d'accord.
04:33 - Ce ne sont pas des ballons donnés à une individualité qui va faire une diff' dans un dribble.
04:37 - Ce soir, ce n'est pas ça qui fait la différence.
04:39 Ce soir, c'est quatre cadeaux d'abord de l'adversaire.
04:42 - Ça fait la différence.
04:43 - Quand tu donnes quatre buts, déjà, c'est compliqué après de jouer au foot.
04:46 - Pour qu'il y ait le cadeau, comme tu l'appelles, le premier, pour qu'il y ait ce cadeau, il faut que le bloc d'équipe soit haut.
04:53 Il faut qu'un joueur comme Ougarte, qui est un milieu défensif, donc devant la défense,
04:57 se retrouve pratiquement en position d'avancante pour faire ce pressing-là,
05:00 parce qu'Assencio s'est décalé sur le côté et a bouché un angle.
05:02 Pour qu'il y ait ce cadeau, il faut qu'il y ait une tactique mise en place, il faut qu'il y ait une intention.
05:06 - Surtout un adversaire inconséquent et inconscient.
05:09 - Non, c'est Ougarte qui va faire ce pressing-là, dans une position hyper haute.
05:14 Pour qu'il y ait tous les cadeaux des Lyonnais ce soir, il faut qu'il y ait une équipe en face qui pousse à faire ces cadeaux.
05:19 C'est le PSG qui va chercher la coquerie des Lyonnais.
05:22 - Merci. - Merci.
05:24 Merci à tous !
05:26 [SILENCE]