Alexandre Ruiz, journaliste pour Free Ligue 1 est aujourd'hui l'invité de Rothen s'enflamme. Il réagit au mécontentement de Luis Enrique, entraîneur du Paris Saint-Germain, suite aux questions du journaliste. Le technicien espagnol a évoqué Ruiz comme le "plus négatif de l'histoire du football mondial'".
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00:00 C'est 8h15, c'est Roten Sans Flamme, vous êtes sur RMC, on reprend le débat sur Louis-Henriquet
00:04 avec Alexandre Ruiz qui nous rejoint, présentateur de Free Ligue 1.
00:08 Salut Alexandre !
00:09 Salut messieurs, bonsoir à tous !
00:11 Alors déjà on va expliquer, pour ceux qui ne connaissent pas Free Ligue 1,
00:15 c'est l'application Free Ligue 1, c'est l'application qui vous permet de voir les buts de chaque match de Ligue 1
00:22 et en plus de la diffusion des buts, il y a des émissions de débriefs que mène Alex.
00:27 Avec des experts, avec des anciens joueurs.
00:29 Exactement, Ludo Giuli, Rio Mavuba cette saison.
00:32 Et en plus des débriefs, les invités viennent, les acteurs du match viennent
00:36 et donc Louis-Henriquet est déjà venu plusieurs fois au micro d'Alex.
00:40 Je contextualise les choses et tu me dis si je dis des choses.
00:42 Il est tombé amoureux d'Alex !
00:43 Ah oui, il y a une vraie relation, il se passe quelque chose.
00:45 Déjà après Lyon-PSG, victoire du PSG 4-1 et Louis-Henriquet ne comprend pas une de tes questions
00:51 sur les occasions concédées, sur les arrêts de Donnarumma.
00:54 Il prend ça pour une question négative qui, selon lui, n'a pas lieu d'être.
00:58 Il dit qu'en entendant ta question, on peut penser que le PSG a perdu 4-1 au lieu de gagner 4-1.
01:03 Cet épisode, hier soir, il ne l'avait pas oublié, puisqu'il est de retour à ton micro après le succès à Rennes.
01:09 Je vous laisse écouter le moment et je vous traduis après, comme ça vous entendez bien le ton de l'échange.
01:14 Tu lui demandes s'il n'y a pas un détail, un élément sur lequel Louis-Henriquet, en tant qu'entraîneur,
01:20 pouvait travailler dans les jours qui viennent.
01:22 C'est en espagnol et je traduis juste après.
01:24 Tu seuls vas à le négatif, c'est incomparable.
01:27 - Ne me dis pas que c'est négatif, Louis.
01:29 - C'est le gars le plus négatif de l'histoire du foot mondial.
01:33 - Non, tu ne peux pas dire ça, Louis.
01:35 - Comment non ?
01:36 - Non, je te demande un détail.
01:38 - Un jour, on a gagné 1-4 et il m'a dit qu'on a mérité de perdre, qu'il y a eu des grâces à Gigi.
01:43 - Louis.
01:44 - Voilà, toi tu vas toujours chercher le négatif, c'est flippant, vraiment, dit Louis-Henriquet.
01:48 Chaque interview, ça va être ça. Tu es le mec le plus négatif de l'histoire du foot mondial.
01:52 Tu lui réponds "vous ne pouvez pas dire ça, Louis".
01:54 Il dit "comment ça je ne peux pas le dire ? Un jour, on a gagné 4-1 et tu m'as dit qu'on méritait de perdre".
01:58 Ensuite, il s'est expliqué, il a dit qu'après 25 minutes, il trouvait que ses joueurs devaient absolument progresser,
02:04 sinon le match allait être compliqué. Tu lui as demandé qu'est-ce qu'il avait fait pour faire progresser son équipe.
02:09 - Parce qu'ils ne sont pas des machines, ils sont des footballistes.
02:11 Ce monsieur était un footballiste. Le football a des capacités et des circonstances.
02:15 - C'est pour comprendre, c'est pour comprendre aussi pour les plus jeunes, pour qu'ils comprennent le football.
02:18 - Les jeunes comprennent tout. Je crois que tu es celui qui les comprend.
02:21 - C'est ce que je pense quand tu me poses ces questions.
02:24 - Et donc là, il te dit que ses joueurs ne sont pas des machines mais des footballeurs.
02:28 Il prend en témoin Ludo Giuli en disant "ce monsieur-là, lui, il a joué au foot, il le sait".
02:32 Là, tu le coupes en disant "mais moi, je cherche surtout à expliquer les choses pour les plus jeunes, pour qu'ils comprennent".
02:37 Et là, il répond "je pense que les jeunes y comprennent bien, c'est toi qui ne comprends rien".
02:40 C'est ce que je pense quand j'entends tes questions.
02:42 - Après, il y a des choses dans le football, et c'est vrai qu'on l'a vécu sur le terrain, qui ne sont pas forcément explicables.
02:48 Il a raté 20 minutes, peut-être qu'il n'avait pas envie de l'expliquer, parce que pour lui, c'est inexplicable.
02:52 Mais le reste, Alex, qu'est-ce que tu as à nous dire là-dessus ? Comment tu as ressenti ce moment ?
02:58 - Il y a beaucoup de choses dans tout ça.
03:01 Pour revenir à la Genèse, qui est ce match face à Lyon, là où vous voyez juste,
03:07 c'est que mon objectif en tant que journaliste, on est bien d'accord,
03:12 c'est d'essayer d'apporter des éléments de réponse aux interrogations qu'ont les suiveurs,
03:16 pour reprendre les propos d'Éric, que nous pouvons lire sur les différentes chats,
03:20 ou avoir sur les différents réseaux sociaux et autres.
03:22 Plus des interrogations que nous avons nous-mêmes, moi en tant que spectateur,
03:28 et que partagent ou non les experts qui sont à mes côtés, en l'occurrence Rio et Ludo sur Free League 1.
03:33 Quand on se retrouve au terme de la rencontre face à Lyon, vous le savez, on dispose de trois minutes.
03:41 L'encadrement média du club, à chaque fois, se met aux côtés de l'intervenant,
03:47 pour nous faire signe de la main, un geste avec deux ou trois questions, deux ou trois minutes.
03:52 Donc on sait bien que le cadre est réduit.
03:54 Et je précise dans l'entrée avec Louis-Henrique, tout de suite je lui dis,
03:59 quatre buts, super match, victoire, et je passe.
04:02 Pour lui dire derrière que le temps qui nous sera imparti,
04:05 est de pouvoir aller chercher quel est l'objet de son travail,
04:08 quel sera l'objet de son travail dans les jours à venir pour préparer le match suivant.
04:11 C'est pour ça que je lui dis, avec les experts, on a vu des détails,
04:14 avec notamment les ballons dans le dos de Marquinhos et Skriniar,
04:17 des détails avec un super Donnarumma qui fait que l'avoir autant vu,
04:20 montre qu'il y a eu quelques failles sur lesquelles on peut aller travailler.
04:24 Et ça en fait, il l'a effectivement...
04:28 - Il ne l'a pas digéré.
04:29 - Il ne l'a pas digéré ou mal interprété.
04:31 Du coup, de ce moment-là, il l'a gardé en tête.
04:36 Et on s'est retrouvé hier, sauf qu'entre les deux,
04:39 il y a le match face à Marseille, où on se retrouve,
04:42 avec un match sur lequel, face à Marseille,
04:44 nous avons trouvé le Paris Saint-Germain très cohérent, très séduisant,
04:48 et en référence à la saison passée où les gens ont vu du spectacle,
04:51 il y a eu une contraire.
04:52 - Il n'a pas eu de soucis sur ce match-là.
04:53 - Et là, sur ce match-là, Jean-Louis, quand il arrive,
04:55 la première chose que je lui dis, je lui dis,
04:57 "Louis, je te dis une chose", on le dit en espagnol, "chapeau",
05:01 parce que c'était super, on a vu des bonnes choses.
05:04 Sauf que ça, il ne va pas me le remémorer.
05:06 Il va me remémorer le match de Lyon.
05:08 Et quand on se retrouve hier...
05:09 - Mais tu trouves qu'il est injuste ?
05:10 - Je trouve que c'est juste être cohérent dans la relation que nous partageons.
05:15 - Ouais, mais Alex, excuse-moi, je te coupe,
05:18 parce que là, on a plus que trois minutes, donc on peut le faire...
05:22 Mais non, mais est-ce que tu peux aussi comprendre
05:25 que c'est humain de la part de Louis Sénéry qui est...
05:28 Il sort du match de Newcastle,
05:30 là, tu me faisais référence au match de Marseille, il n'y a pas de problème.
05:32 Le match de Newcastle, il en a pris plein la tronche, à juste titre,
05:35 ça a été un fiasco, ils en ont pris quatre.
05:37 D'accord ? Donc, il a été obligé de s'expliquer,
05:41 son 4-2-4 ou son 4-4-2, comme on veut...
05:44 - Mais peu importe, on s'en fiche de ce qu'il a de Louis Sénéry,
05:46 qu'il est pas la plus salée de la soupe.
05:48 - Non, mais attends, du gars, laisse...
05:50 Non, mais non, non, on s'en fiche pas,
05:51 parce qu'à l'arrivée, Alex, tu vas peut-être me comprendre...
05:54 - Mais tu poses pas les questions en fonction de l'état de l'entrepreneur qu'on voit ici,
05:58 on s'en fiche de son état !
05:59 - C'est une partie du job, je crois, non ?
06:00 - Mais non, mais non, pas du tout !
06:01 - Moi, c'est ce que je pense, peu importe, Alex ne l'a pas fait,
06:04 moi, je pense qu'en tant qu'expert, si j'avais été sur le bord du terrain,
06:08 à la place de Rio ou de Ludo,
06:11 voilà, moi, je suis pas un journaliste,
06:13 j'aurais essayé de désamorcer le truc en disant,
06:17 "Oui, il gagne 3-1 à Rennes, il a pris beaucoup de claques ces derniers jours,
06:22 là, il gagne 3-1, il avait envie que l'interview soit positive, je pense."
06:25 - Non, mais Géraud, j'ai fait une chose...
06:27 - J'ai pas envie de lui toucher les roues pignoles,
06:29 mais on n'a rien à faire de ça !
06:30 - D'accord, ok, d'accord, ok.
06:32 - Mais Alex, il fait son job !
06:33 - Ça me paraît aussi montrer...
06:35 - C'est la première fois que j'entends Alex Ruiz qui n'arrive pas à en placer une,
06:37 c'est le jeu de nom, vas-y Alex !
06:39 - J'ai fait une chose, et j'espère que vous l'aurez notée,
06:43 qui montrait, en tout cas dans ma volonté vis-à-vis de Louis Sénéreke,
06:46 de lui montrer que je respectais sa position et que je respectais ses propos.
06:52 C'est que quand il est arrivé, j'ai laissé tout d'abord
06:55 Ludo et Rio poser la question.
06:58 Je me suis placé, moi, en tant qu'interprète,
07:01 pour interpréter de façon simultanée,
07:04 pour que lui puisse comprendre parfaitement les questions
07:07 et qu'il puisse surtout s'exprimer parfaitement dans sa langue natale
07:11 pour avoir aucun souci d'expression de son sentiment.
07:14 C'est un respect que je lui dois,
07:17 et j'ai la chance de pouvoir le faire, je le fais.
07:19 Donc je respecte sa position.
07:21 Dans la continuité de ça, Géraud,
07:24 ce qui m'a un peu alarmé,
07:28 c'est que quand il voit que, du coup, Ludo pose la première question,
07:33 Rio pose la deuxième question,
07:35 j'estime, moi, dans ma position de journaliste,
07:37 que ces deux questions n'auront pas eu assez de relief
07:40 pour que je puisse aller chercher quelque chose.
07:42 - Alex, Alex ! - Du coup, je finis là-dessus.
07:44 - Oui, mais regarde, je te coupe juste sur la deuxième question,
07:46 et ça l'a peut-être braqué, la question de Rio,
07:48 après, elle est ce qu'il y a, il assume sa question.
07:50 - Oui, je comprends son compte à l'horreur.
07:52 - Mais elle est négative, on est d'accord.
07:54 - La question, c'est, est-ce que vous avez sorti Gonzalo Ramos
07:56 parce qu'il vient de rater une action devant lui ?
07:58 - Mais c'est une vraie question, les gars !
07:59 C'est une vraie question, c'est pas négatif !
08:01 - Tout le monde n'a pas fait ça sur le match quand on voit le match.
08:04 - Excuse-moi, alors après, Rio,
08:06 je vais pas dire qu'il a pas le droit de dire ça,
08:09 il a dit ce qu'il veut, il assume, y'a pas de souci.
08:11 Mais quand t'es un ancien joueur,
08:13 ou un ancien entraîneur,
08:15 que tu dis, t'as sorti un entraîneur, t'as sorti un joueur
08:18 parce qu'il a raté une passe,
08:19 parce que ça a donné un but derrière,
08:21 mais oh, on est pas en poussin là !
08:23 - Y'a pas de mauvaise question, Gérard, t'as le droit de poser toutes les questions que tu veux.
08:25 - Mais arrête avec ce procès là !
08:27 - On sait dire quelles sont les questions qui sont bonnes,
08:29 les questions qui sont mauvaises, arrête !
08:31 - Non, en fait, c'est pas un procès à Rio ou à Ludo,
08:35 c'est juste que, quand Alex,
08:37 et je peux comprendre ta position Alex,
08:39 tu l'expliques et je vais te laisser finir bien sûr,
08:41 mais que toi tu poses une question
08:43 plus sur ce qui a pas été
08:45 et comment on fait pour changer.
08:47 Quand t'es un expert,
08:49 et que tu, après un match comme ça,
08:51 t'arrives, au bout de la deuxième question,
08:53 à lui poser une question qui peut faire le buzz plus ou moins,
08:56 pose-lui une question positive sur ce qu'il a mis en place.
08:59 - Gérard, tu m'interroges sur ma position.
09:01 Je laisse la position de Rio,
09:03 qui est la tienne et qui lui est propre.
09:05 Et là où tu dis juste, c'est que moi,
09:07 il est de mon devoir aussi d'équilibrer
09:09 la tonalité de l'antenne. Il en est de mon devoir.
09:11 Donc là, il me reste une question
09:13 à lui poser, la dernière.
09:15 Je lui pose une nouvelle fois cette question
09:17 à laquelle il ne m'avait pas répondu lors du match face à Lyon.
09:20 Et là, de nouveau, nous avons vu,
09:22 et vous êtes mieux placés que moi
09:24 dans la lecture du foot pour voir qu'il y avait effectivement
09:26 des carences et qu'il est juste
09:28 d'aller les travailler, de comprendre quels sont ces
09:30 chantiers de travail et quels sont ces chantiers
09:32 prioritaires. Je lui pose cette question
09:34 avec respect et là, tout d'un coup,
09:36 je pense que tu l'as noté Jérôme,
09:38 même l'attitude physique, il se tourne,
09:40 ne parle plus qu'à Ludo,
09:42 en se laissant à moi, avec le doigt
09:44 pointé derrière et en disant "lui, lui, lui,
09:46 ça, pardon,
09:48 mais ce n'est pas une position
09:50 de respect comme celle que je peux
09:52 partager avec lui, avec la traduction.
09:54 Donc ça, moi, ça m'a un peu
09:56 égratigné. Et ce qui a fini de m'égratigner,
09:58 c'est quand je le mets
10:00 en position d'explication, comme vous
10:02 l'avez dit tout à l'heure, Dugas le disait,
10:04 quand on a aussi une mission d'explication,
10:06 c'est pas seulement parler,
10:08 c'est expliquer. Et quand je lui dis de m'apporter
10:10 une explication aussi pour les plus jeunes qui sont
10:12 avec nous, et qu'il me dit
10:14 que les jeunes comprennent et que moi je ne comprends pas,
10:16 ça, bon,
10:18 je veux bien, il n'y a pas de soucis.
10:20 Mais je veux dire
10:22 que là, c'est aussi une simple question
10:24 de respect, c'est tout.
10:26 - Vous vous êtes pas recroisé après le match ?
10:28 Il n'y a pas eu d'explication ?
10:30 - Non, non, je n'en ai eu aucune, puisque au sortir,
10:32 vous avez pu le constater,
10:34 nous étions le dernier plateau.
10:36 Je prends ça en tête, ce que Jérôme, tu l'as précisé,
10:38 par rapport aux obligations médiatiques.
10:40 Mais pardon, je vais mettre aussi
10:42 un parallèle facile,
10:44 ayant travaillé aussi en
10:46 information générale, un homme politique qui perd aux élections,
10:48 le lendemain matin, il est à 5h30
10:50 dans les matinales, cravate, coiffé, il va répondre
10:52 à 1, 2, 3, 4, 5,
10:54 6, 7, 8 radios, et il va répondre
10:56 avec le maximum de courtoisie, en tout cas,
10:58 du respect des interlocuteurs qu'il a vécu.
11:00 - Mais Alex,
11:02 on a posé une question par rapport à ça,
11:04 est-ce que ça peut être préjudiciable ?
11:06 Tu peux nous donner ta réponse, ton avis sur ça ?
11:08 - Mon avis, il est par la connaissance
11:10 que j'ai de ce qui s'est passé en Espagne.
11:12 Étant franco-espagnol et ayant eu
11:14 beaucoup d'échanges avec les Espagnols,
11:16 qui m'ont beaucoup appelé depuis hier soir
11:18 et aujourd'hui également,
11:20 ils sont,
11:22 ils m'ont accompagné
11:24 en soulignant
11:26 ce que vous avez apporté, c'est-à-dire
11:28 le respect de la profession et le respect de l'interlocuteur,
11:30 et donc,
11:32 ils ont mis en relief ce qui s'était passé
11:34 effectivement dans les années précédentes,
11:36 et lors de ces passages,
11:38 que ce soit en Espagne
11:40 ou encore en Italie, du côté
11:42 de l'AFROM.
11:44 Je pense,
11:46 ce n'est qu'une opinion,
11:48 ce n'est pas de l'information,
11:50 c'est une opinion personnelle,
11:52 je pense que ça peut être
11:54 une problématique.
11:56 - Ok.
11:58 Est-ce que tu es blessé par cette séquence ?
12:00 - Non, parce que,
12:02 Jean-Louis, tu sais,
12:04 quand tu partages
12:06 cette maxime qui est celle des journalistes,
12:08 qui est celle d'Albert Londres,
12:10 notre métier n'est pas de faire plaisir,
12:12 non plus de faire du tort,
12:14 il est de porter la plume dans la plaie.
12:16 C'est une notion d'aller voir
12:18 ce qui se passe pour aller comprendre ce qui se passe.
12:20 Notre mission première,
12:22 elle est de relater, la deuxième, elle est d'informer
12:24 sur ce qu'on relate, et la troisième, elle est d'aller chercher
12:26 des explications sur tout ça,
12:28 tout en respectant, bien évidemment, nos interlocuteurs.
12:30 - Alex, est-ce que tu penses
12:32 qu'il reviendra sur ton plateau ?
12:34 - Tu viens de dire une chose en préambule,
12:36 c'est qu'il y a des obligations contractuelles,
12:38 nous sommes un diffuseur officiel de La Ligue 1.
12:40 - Il peut envoyer son adjoint, non ?
12:42 - Il peut envoyer éventuellement son adjoint,
12:44 je poserai les questions qu'il sauront poser,
12:46 soit je vais lui dire "chapeau" s'il batte Strasbourg 3-0
12:48 avec la même prestation que celle qu'on a pu voir
12:50 face à l'Olympique de Marseille,
12:52 si on voit un pari comme on l'a vu face à Newcastle,
12:54 nous poserons des questions. - Ah ben bien sûr.
12:56 - Ah c'est Strasbourg le prochain match ?
12:58 - C'est surtout Jérôme qu'il faut...
13:00 - Oui, juste pour conclure, c'est qu'un journaliste
13:02 qui a posé une question, voire même un consultant,
13:04 parce que le consultant a le droit de poser
13:06 les questions qu'il veut... - Ah ben bien,
13:08 j'ai pas dit le contraire, après on a le droit aussi,
13:10 nous, de dire qu'elle est bien ou elle est pas bien.
13:12 - Oui, ben oui. - Ben oui, écoute,
13:14 moi on le fait bien, alors pourquoi je le ferais pas ?
13:16 - Oui, oui, mais bien sûr. Sauf que,
13:18 un journaliste ou un consultant qui a posé une question,
13:20 la réponse, elle est pour les supporters aussi,
13:22 les fans.
13:24 Ils se posent des questions depuis le match
13:26 mardi, mercredi, mercredi, il y en a plein
13:28 qui ont posé la question sur son système,
13:30 et quand tu poses la question, c'est pour
13:32 les fans, la plupart du temps.
13:34 C'est ça, c'est pas pour Alex,
13:36 c'est pas pour Rio, c'est pas pour Ludo...
13:38 - Surtout quand on manque des explications. - Voilà, c'est pas non plus
13:40 le plaisir d'aller à des réponses, parce que
13:42 les gens se posent des questions. - Et on peut pas dire non plus
13:44 qu'Alex et son plateau, ce soit
13:46 les rois de la polémique. - Ah, plus ! - Qui viennent
13:48 sur RNC, plus adrectif ! - Ah oui, oui,
13:50 non, non, mais c'est clair. - Et,
13:52 une nouvelle fois, vraiment, pardon, messieurs, mais pour conclure
13:54 sur ce temps, c'est que vraiment,
13:56 et vous le savez tous, le tempo
13:58 d'après-match, autant dans l'avant-match, on dispose
14:00 d'une heure et demie d'avant-match, et là,
14:02 les interlocuteurs viennent de gré à gré,
14:04 il n'y a aucune obligation contractuelle
14:06 pour venir, il s'avère qu'il y a des clubs
14:08 où les entraîneurs viennent en avant-match,
14:10 Gattuso était venu il y a
14:12 10 jours avec Marseille,
14:14 il n'y a aucune obligation d'avant-match,
14:16 après-match, oui, avec un temps à partie
14:18 qui normalement ne devrait pas être
14:20 minuté, il l'est,
14:22 par habitude,
14:24 nous avons
14:26 ça en tête, donc, une nouvelle fois,
14:28 je le répète, si c'est pour poser
14:30 trois questions positives,
14:32 ce n'est pas le métier
14:34 que j'ai choisi, c'est d'aller chercher des choses,
14:36 mais sans être négatif, de comprendre.
14:38 - Alex, merci beaucoup.
14:40 - Merci l'homme le plus négatif de la France.
14:42 - Non, pas de France, du football mondial.
14:44 - Du football mondial.
14:46 - A bientôt, Alex.
14:48 - Merci à vous, merci, messieurs.
14:50 - Alex Andoruis, présentateur sur Free Ligue 1,