Les métiers qui recrutent dans le Grand JT des territoires de Cyril Viguier sur TV5 Monde

  • l’année dernière
Comme chaque semaine, le Grand JT des territoires raconte l'actualité des régions. Au programme cette semaine :
ÉCONOMIE : DES MÉTIERS QUI RECRUTENT
Des métiers qui recrutent. A quelques jours de la rentrée, TL7 dans la Loire, nous fera découvrir l’une de ces professions en manque de main-d’œuvre : chaudronnier. Une carrière qu’a décidé d’embrasser notamment une apprentie de 19 ans.

AÉRONAUTIQUE : UN BIPLACE 100% ÉLECTRIQUE
100% électrique. LMtv Sarthe nous fera voyager à bord d’un petit avion entièrement électrique. Une nouveauté dans l’air du temps.

EXPOSITION : L’ART DE LA PRÉHISTOIRE
Et puis il sera aussi question d’histoire, et même de préhistoire, dans ce journal avec la nouvelle exposition du musée d’Aquitaine dont nous parlera TV7 la chaîne du groupe Sud-Ouest. Une exposition pour en savoir plus sur les représentations artistiques de nos lointains ancêtres.
Transcript
00:00 [Musique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition été du Grand JT des territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:22 Des métiers qui recrutent à quelques jours de la rentrée,
00:24 TLC dans la loi nous fera découvrir l'une de ces professions en manque de main d'oeuvre,
00:29 chaudronnier, une carrière qui a décidé d'embrasser notamment une apprentie de 19 ans.
00:35 100% électrique, LMTV Sart nous fera voyager à bord d'un petit avion entièrement électrique,
00:41 une nouveauté dans l'ère du temps, vous le verrez.
00:43 Et puis il fera aussi question d'histoire et même de préhistoire dans ce journal
00:47 avec la nouvelle exposition du musée d'Aquitaine dont nous parlera TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
00:52 Une exposition pour en savoir plus sur les représentations artistiques de nos lointains ancêtres.
00:58 Dans un peu plus d'une semaine, l'heure de la rentrée sonnera pour des millions d'élèves en France.
01:04 Vous serez aussi nombreux à reprendre le travail ou à chercher une nouvelle aventure professionnelle.
01:09 Alors à ce propos, savez-vous que de nombreux secteurs d'activité peinent aujourd'hui à recruter ?
01:14 Parmi eux le métier de chaudronnier est sans doute l'un des plus méconnus en France.
01:19 Alors dans la Loire, Céline Ercilia, journaliste à la réaction de TLC, a suivi pour vous une jeune apprentie.
01:25 Regardez.
01:26 Derrière ce casque se trouve Romane, 19 ans.
01:30 La jeune femme s'attaque à une de ses activités préférées dans la chaudronnerie, la soudure.
01:35 Et pour cela, elle peut compter sur le soutien de son collègue.
01:38 Il lui donne ses conseils, son savoir-faire, une transmission essentielle dans ses métiers
01:44 qui semblent moins attirer les jeunes.
01:45 Romane baigne dedans depuis son enfance avec son père travaillant dans le métier de la métallurgie.
01:51 Elle apprécie les différents aspects du métier.
01:54 On fait de la concentration et on s'en sert partout.
01:59 Dans chaque pièce, il y a forcément un peu de soudure.
02:04 La jeune femme est en contrat d'apprentissage dans cette entreprise de chaudronnerie.
02:08 Cela fait plusieurs années que la direction privilégie ce type de contrat.
02:12 Le métier se perd et les entreprises peinent à recruter.
02:15 L'idéal est donc de former directement les jeunes aux techniques de chaudronnerie
02:19 et de passer les premiers a priori.
02:21 C'est vrai que la chaudronnerie est un métier qui a peut-être une mauvaise réputation.
02:26 Un travail où il faut se salir, difficile.
02:30 J'étais sur un cursus général au tout départ et j'ai décidé de m'orienter sur un cursus pro.
02:36 J'avais de bonnes notes et j'ai subi un barrage de mes professeurs
02:40 qui ne voulaient pas que je gaspille mes compétences.
02:42 Mais aujourd'hui, je suis directeur du site, donc il ne faut pas s'arrêter aux notes.
02:47 Et le secteur recrute dans la Loire.
02:49 2160 postes sont à pourvoir dans le secteur de la métallurgie, dont 240 en chaudronnerie.
02:55 85% des entreprises déclarent avoir des difficultés à recruter.
02:59 Et un actif sur 10 dans ce secteur sera à la retraite dans 10 ans.
03:04 Voilà, et s'il y a bien un secteur qui traverse les époques et les aléas économiques,
03:08 c'est sans doute celui de la coiffure.
03:10 En Bretagne, vous allez le voir, les salons s'installent parfois sur quatre roues.
03:15 Le salon de Cindy Bienfait, itinérant, passe de village en village pour couper et brosser les mèches rebelles.
03:21 Une idée aussi utile que sociale, un sujet de la chaîne TVR.
03:24 Arène, regardez.
03:25 Le mercredi, à Boîtrudin, c'est le bon jour pour aller chez le coiffeur.
03:31 Depuis quatre ans, Cindy Bienfait s'installe avec son camion,
03:34 aménagé en salon, sur la place de la mairie.
03:38 Plutôt que de louer un local dans le village,
03:40 cette jeune entrepreneuse a choisi l'itinérance.
03:43 Elle se déplace sur neuf communes rurales et le salon ne désemplit pas.
03:47 Il y a des commerces qui ne peuvent pas tenir à longueur de temps.
03:50 Donc l'itinérance permet de faire ce compromis entre amener un service,
03:55 mais de ne pas être là tout le temps.
03:59 Depuis la rentrée, Cindy a même embauché une coiffeuse à mi-temps.
04:02 Pour la soulager et lui permettre de se pencher sur son projet de deuxième salon mobile,
04:07 Alexandre Vallès, fondateur de Mon Petit Camion, l'accompagne dans ses démarches.
04:12 Cette association vise à dynamiser les communes rurales,
04:15 grâce notamment aux commerces itinérants.
04:18 Quand on croise ces besoins de faire du lien et de travailler sur l'économie locale,
04:22 on peut trouver des ressources pour booster un peu les communes rurales,
04:26 sachant que c'est à le ventre le poupe en plus.
04:28 Il y a un besoin, je pense, un besoin de proximité, un besoin de se dire,
04:32 on n'est pas oubliés, nous, dans le monde rural.
04:35 Les gens viennent ici parce qu'effectivement, l'immobilier est moins cher
04:39 ou alors un besoin de campagne.
04:41 Mais c'est de se dire, on s'occupe de nous un petit peu.
04:47 Ici, le salon itinérant porte bien son nom, le temps d'une écoute.
04:51 Au-delà du côté pratique et attractif, ce service, c'est aussi un vecteur de lien social.
04:57 Tout le monde se connaît, donc forcément, il y a ce plaisir de se croiser,
05:03 d'avoir un petit mot gentil.
05:05 Et le samedi, Cindy pousse l'itinérance jusqu'au bout avec un service à domicile.
05:11 Voilà une bonne idée pour redynamiser les bourgs qui visiblement prolifèrent en Bretagne.
05:17 La preuve cette fois-ci avec le projet singulier de plusieurs amis,
05:20 celui de créer un bar-garage.
05:22 Prendre un café, entretenir sa voiture, c'est donc désormais possible.
05:26 Les précisions avec ce reportage de Karine Chauvrelier pour TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
05:32 Aline, elle ouvrait de temps en temps.
05:34 Quand elle voyait les copains arriver l'après-midi, elle ouvrait.
05:37 Ses souvenirs remontent à une dizaine d'années.
05:40 Le bar Brasserie de Lignol avait depuis gardé porte close.
05:43 Mais il y a un an, 3 amis se lancent pour lui donner une nouvelle vie.
05:47 - On l'a d'abord fait pour la commune, je pense, vraiment.
05:50 Et ça, c'est le 1er pont. On l'a fait parce qu'on est de Lignol, qu'on se plaît ici.
05:54 Et on a voulu faire ça avec les gens qui nous ressemblent, en fait, dans les milieux ruraux.
05:59 Steven, Gaëtan et Johan ont entre 26 et 31 ans.
06:03 Avant de se tourner vers la gérance de ce lieu, tous les 3 étaient dans l'automobile.
06:07 C'est donc tout naturellement qu'ils ont lancé ce bar-garage.
06:11 - J'aime le commerce, j'aime l'automobile, j'aime le contact avec les gens.
06:15 Donc c'est des choses qu'on retrouve, que ce soit au garage ou même en brasserie,
06:19 où on a plus le temps d'échanger.
06:21 Car dans cette commune de 885 habitants, une seule boulangerie,
06:25 le nouveau commerce a apporté de quoi recréer du lien social et intergénérationnel.
06:30 - Ça réchauffe un peu le bourg, quoi, parce qu'on a du monde.
06:34 On se voit, on vient, on s'arrête de temps en temps.
06:37 Je crois que les jeunes issus du milieu rural ont envie de rester chez eux ou de revenir.
06:42 Je vois pas pourquoi ça serait moins bien qu'en ville.
06:45 Les 3 amis associés ont depuis embauché un salarié.
06:49 Le Bienvenu propose aussi des soirées à thème autour des cuisines du monde.
06:53 Et un café philo mensuel a vu le jour.
06:57 - Des excréments humains pour produire du gaz.
07:00 Parlons à présent de cette étonnante initiative qui est actuellement développée près de Toulouse,
07:04 portée par une association, celle-ci vise à préserver le canal du Midi des rejets issus des toilettes des péniches.
07:12 Pour ce faire, des toilettes sèches sont installées pour alimenter ensuite un méthaniseur.
07:16 Les précisions avec Léo Ribérol pour Via Occitanie. Regardez son reportage.
07:21 Bien installé dans sa péniche sur le canal du Midi, Jérôme a fait installer il y a 4 ans des toilettes sèches.
07:28 - Alors voilà les toilettes sèches que j'ai mises en place il y a 3-4 ans.
07:31 Tout va au même endroit dans le seau. Le seau je le récupère en ouvrant ici.
07:36 Objectif, limiter son impact sur la biodiversité locale,
07:40 car la plupart des péniches rejettent les excréments directement dans le canal.
07:44 Problème, lorsque l'eau n'est pas suffisamment brassée, la concentration d'azote augmente
07:49 et favorise la prolifération d'une algue qui étouffe la faune et la flore.
07:54 L'accès aux péniches étant difficile, déposer son compost n'est donc pas si simple.
07:58 - Après le problème c'est un problème logistique, c'est où mettre le compost.
08:02 Les déchets c'est pas à côté, c'est aux environs de Pic-au-Joule.
08:07 C'est à 10 minutes à vélo, avec des remorques, c'est pas évident de prendre les remorques pour transporter le seau.
08:13 - Depuis peu, Jérôme a rencontré Félix de l'association Pic-au-Joule.
08:17 Celle-ci souhaite développer l'installation de toilettes sèches à séparation dans les péniches de Ramonville-Saint-Agnes
08:23 et récupérer leurs eaux usées pour les revaloriser grâce à un méthaniseur.
08:27 - Donc ça c'est les caisses qu'on va récupérer sur les bateaux avec les litières dedans.
08:31 On va les prendre et on va les vider dans notre méthaniseur.
08:37 Nous on va venir avec une plateforme flottante à côté du bateau, récupérer l'urine et les fecques,
08:44 amener ça jusqu'à Pic-au-Joule, donc à peu près à 300-400 mètres du canal, méthaniser cette matière.
08:52 Donc la méthanisation c'est la dégradation de la matière organique qui produit un gaz
08:56 et ensuite la matière organique qui sera digérée, elle, elle sera valorisée sur une ferme agroécologique
09:01 qui est en installation à côté de chez nous.
09:03 - A l'heure actuelle, le projet est en phase de test avec 10 péniches.
09:07 En 2024, le champ d'action de Pic-au-Joule devrait s'étendre à 75 bateaux
09:11 avec à la clé 50 tonnes de matière organique valorisées chaque année.
09:16 - Voilà, et pour protéger encore l'environnement, il est aussi utile de réduire la pollution
09:21 causée par nos déchets plastiques.
09:23 À ce propos, connaissez-vous le Fourgon ?
09:26 Une entreprise en pleine croissance, son concept est simple, distribué, après commande,
09:31 en ligne, des boissons consignées à domicile.
09:34 Une remise au goût du jour de la fameuse tournée du laitier,
09:38 une idée en verre qui séduit, vous allez le voir, de plus en plus de personnes.
09:41 Un sujet de Lina Bradedine pour la rédaction de Télé Grenoble.
09:50 Voilà une livraison qui aurait été anodine 40 ans plus tôt,
09:55 alors que la consigne était encore obligatoire en France.
09:59 Mais depuis, les emballages à usage unique ont envahi le quotidien.
10:04 Pour changer les nouveaux usages des consommateurs,
10:07 le Fourgon propose 300 références de boissons consignées sur son application ou son site internet.
10:14 Une fois que le client a passé commande, il peut être livré dans les 2 heures,
10:18 selon les créneaux de livraison.
10:20 - Normalement, ça a été validé sur l'application,
10:22 et là, on peut passer à la sélection des produits que le client a demandé.
10:26 Donc là, on voit, c'est une soupe, 5 légumes.
10:30 Reste à livrer le client en camion électrique,
10:32 sans qu'il n'ait à sortir de son appartement ou porter les caisses qui pèsent environ 20 kg.
10:38 - J'ai découvert ça hier, et je me suis dit que c'était une bonne idée d'acheter, par exemple, les sodas, tout ça,
10:43 s'ils sont placés en achetage en supermarché, le lait, tout ça, en bouteille en plastique,
10:46 de les acheter en bouteille en verre, parce que ça ne coûte pas forcément plus cher,
10:50 et ça fait beaucoup moins de plastique.
10:51 - On est sensiblement sur les mêmes gammes de prix que dans certains supermarchés,
10:55 sur certaines gammes de prix.
10:57 En revanche, on sait que sur d'autres gammes, on est moins compétitif.
11:01 Des prix moins attractifs en raison du service rendu et de la consigne.
11:05 En plus des boissons, soupe café et autres sodas, le fourgon vente aussi quelques produits ménagers.
11:11 - Là, par exemple, on est sur une gamme de détachants textiles,
11:14 pareil, pour un usage quotidien à la maison.
11:16 - Le concept de vente en contenant consigné n'a pas été réinstauré par le fourgon,
11:21 mais adapté aux particuliers.
11:23 - Quand on va dans un café ou dans un restaurant,
11:26 très souvent, les bouteilles qui nous servent, elles sont elles-mêmes consignées.
11:29 Et nous, avec le fourgon, on a bénéficié de ce même réseau-là.
11:33 - Pour l'instant, trois personnes travaillent dans l'entrepôt du fourgon à Grenoble,
11:37 mais l'entreprise espère à terme atteindre un effectif de 20 collaborateurs.
11:43 Réduire ses trajets en avion pour baisser son empreinte environnementale,
11:47 cet été, vous êtes nombreux à faire face à ce dilemme.
11:50 Et si la solution passait par l'électrique ?
11:53 Depuis le début de l'année, l'aéroclub du Mans s'est équipé d'un nouvel appareil,
11:57 le Vélis Electro, un petit bijou de technologie qui fait de lui le seul avion électrique au monde,
12:03 habilité à voler.
12:04 Immersion au sol et dans les airs avec Enzo Maubert et Corentin Mauge pour LMTV Sarth.
12:11 - Fox, bravo Juliette, un Vélis avec deux personnes à bord.
12:17 Nous sommes au parking des Ailes du Maine et nous roulons au point d'attente Alpha pour la piste 02.
12:23 - Qu'est-ce que ça change finalement, l'avion électrique par rapport à l'avion thermique ?
12:31 - Alors, ce qui change le fonctionnement d'un avion thermique ou électrique est tout à fait identique
12:37 au niveau des commandes de vol.
12:38 La différence vient du système de propulsion et puis également, non pas le silence de fonctionnement,
12:44 mais la nuisance solaire qui est fortement affaiblie.
12:47 Il y a plus de 15 décibels d'écart entre un avion thermique et un avion électrique.
12:53 À l'extérieur, le bruit ne dépasse pas celui d'un gros ventilateur.
12:59 Et avec ses deux batteries, le Vélis Electro est capable de voler 67 minutes,
13:04 une autonomie limitée mais largement suffisante pour remplir sa mission principale,
13:09 former les nouveaux pilotes.
13:11 - Dans un cursus de formation moyenne de 50 heures à peu près pour le buret de pilote,
13:15 15-20 heures peuvent être faits dessus.
13:18 Une leçon dure en moyenne trois quarts d'heure et trois quarts d'heure,
13:22 cet avion remplit le contrat pour cette partie de la formation.
13:26 Grâce à ce superchargeur, l'avion peut être rechargé en à peine une heure avec à la clé quelques économies.
13:32 - Pour vous donner une idée, on pense faire à peu près 350-400 heures dessus,
13:36 ce qui doit correspondre à peu près à 7000-8000 litres de carburant économisé.
13:40 - Voilà, que diriez-vous maintenant de rire pendant 1h30 sans retenue, sans limite et surtout sans jugement ?
13:53 Voilà une proposition intéressante à quelques jours de la fin des vacances d'été
13:57 et alors que se profile déjà le stress de la rentrée pour certains.
14:00 C'est aussi la promesse du yoga du rire, une technique qui vise à lâcher prise
14:05 pour faire du bien à son corps et à son esprit.
14:08 Mélanie Faure pour la chaîne 20 minutes TV a assisté à l'une de ses séances à Paris,
14:12 un sujet plein de joie de vivre, regardez.
14:16 - Ici, un seul mot d'ordre, le rire.
14:22 Catherine démarre tout doucement l'atelier.
14:24 Ce mardi soir, 20 participants au total et 14 petits nouveaux
14:28 sont venus découvrir les rouages de la rigologie, discipline de libération émotionnelle.
14:32 Et pour commencer, ils apprennent le célèbre rituel.
14:36 - Vous êtes prêts pour chanter le petit rituel ? On y va !
14:39 - Ho ! Ho ! Ha ! Ha ! Ha !
14:41 - Ho ! Ho ! Ha ! Ha ! Ha !
14:43 - Ho ! Ho ! Ha ! Ha ! Ha !
14:45 - Wouuuuuh !
14:47 - Voilà, bienvenue !
14:51 Une entrée en fanfare mais surtout un moment de communion avec soi-même.
14:55 Des jeux pour s'apprivoiser, se rapprocher, être en confiance les uns avec les autres et dans l'espace qui les entoure.
15:01 - Wouuuuuh !
15:07 - Ils ont le sourire, ils ont la grosse pêche.
15:09 - Il y a toutes les générations, des jeunes, des moins jeunes et ça marche très bien, ça matche bien entre eux.
15:15 Rire avec les autres mais aussi rire de tout.
15:17 Et ce soir-là, impossible d'y échapper.
15:19 Les rires fusent sans cesse, petits, aigus, exagérés, interminables.
15:23 En atelier de rigologie, personne n'a peur du ridicule.
15:27 Le rire a de nombreux bienfaits.
15:29 Plus d'endorphine, anti-stress naturel, oxygénation de l'esprit, une meilleure digestion et un sommeil plus profond.
15:35 Depuis la crise Covid, ils sont nombreux à s'être lancés une quête du bien-être.
15:39 - Ça va bien ?
15:41 - Je suis de nature à rigoler beaucoup.
15:43 Je suis épuisée, j'ai qu'une anxiété de dormir.
15:45 Une bonne humeur à laquelle il est difficile de résister, même pour les plus experts en la matière.
15:49 Une heure trente de fourri, puis quelques minutes de détente pour un retour à la réalité avec le sourire.
15:57 - Allez, sans transition, mais toujours dans la bonne humeur.
16:05 Découvrons à présent la passion de quelques bénévoles engagés pour le patrimoine local.
16:09 A la Clusa, les membres de l'association Patrimoine et Tradition se réunissent tous les vendredis pour faire tourner l'ancienne série du village,
16:17 qui fonctionne grâce à la force de l'eau.
16:21 Un travail qui leur permet de perpétuer un savoir-faire perdu.
16:25 Reportage de Luc Arouc pour la chaîne 8 Montblanc.
16:29 Déplacer cette énorme grume d'épicéa à la force des bras et de cette ancienne poulie est un défi quasi hebdomadaire pour les membres de cette association.
16:39 Tous les vendredis, ils se retrouvent dans cette série traditionnelle qu'ils ont eux-mêmes restaurée.
16:45 Fonctionnant grâce à la force générée par l'eau de ce ruisseau, cette série tourne comme à ses débuts il y a près de deux siècles.
16:53 Les membres de l'association perpétuent ainsi un savoir-faire très cher à leurs yeux.
16:58 - C'est là qu'on se rend compte qu'on n'a rien inventé.
17:02 On s'en tient à des idées.
17:05 - On travaille à la méthode ancienne, c'est ça.
17:09 On se retrouve à l'identique.
17:12 - Passionnés par le patrimoine de leur commune, tous ces retraités aiment aussi se retrouver autour d'un vrai moment de convivialité.
17:22 - Il y a l'entente avec les copains, les collègues.
17:26 On s'entend bien, on s'entraide et puis ça occupe une journée dans la semaine.
17:32 En retraite, on n'est pas toujours débordé, comme on dit.
17:36 - Grâce à leur précieux travail, les membres de l'association rénovent de nombreux sites patrimoniaux de la Clusaz.
17:42 Ils coupent aujourd'hui du bois pour réaliser la charpente d'un chalet de montagne.
17:47 - Il y a beaucoup de choses anciennes, des vieux chalets qui ont disparu.
17:51 Même au niveau touristique, c'est important que les personnes qui sont en vacances ici viennent visiter des choses comme ça.
17:59 La tradition, c'est aussi qu'on a remis en route des fours, ce qu'on appelle le four banal pour le pain.
18:05 Et 4 à 5 fois par an, on refait du pain comme il était fait autrefois.
18:09 - Si vous voulez observer le travail de l'association clusienne Patrimoine et Tradition, sachez que la scierie est visitable uniquement sur rendez-vous.
18:18 - Voilà, alors pour elle, la retraite, c'est hors de question.
18:23 Elisabeth De Vos, c'est une mate lacière aussi passionnante que passionnée, spécialisée dans la confection de vêtements et d'accessoires pour enfants.
18:31 Cet octogénaire continue malgré son âge sa production textile.
18:35 Le travail, c'est la santé, diront certains.
18:38 Une rencontre enthousiasmante de la rédaction de Canal 32.
18:42 Regardez.
18:44 - La boutique atelier Trois Petits Points est accolée à la maison d'Elisabeth De Vos.
18:48 Après avoir exercé de multiples métiers depuis 33 ans, elle s'est spécialisée dans la confection pour enfants.
18:55 - Parce que j'adore les enfants.
18:57 C'est tellement facile de travailler pour les enfants.
18:59 Vous savez, c'est trop drôle de travailler pour les enfants.
19:01 Vous voyez par exemple ça.
19:03 Ah ben ça alors, madame, je ne savais pas que les girafes faisaient de la gymnastique.
19:08 Elisabeth a commencé la confection pour des amis avant d'accéder au statut d'artisan, métier d'art et conservation du patrimoine vivant.
19:15 Elle se définit comme mate lacière.
19:18 Elle consacre près de 10 heures par jour à la découpe et l'assemblage de tissus d'origine française ou allemande.
19:24 - Alors elle fait un bruit terrible, je vous préviens tout de suite.
19:26 Je fais en fait les vagues autour manuellement.
19:30 Il y a des gens qui me demandent de refaire des couvertures à l'ancienne.
19:33 Et je crée le dessin moi-même.
19:35 Elisabeth De Vos aime associer solidité et praticité.
19:39 A l'instar de cette veste réversible ou ces vanities vendues en boutique, salon ou sur Internet.
19:45 - Quand vous achetez un vanity, ben ça tombe.
19:47 Alors que si vous mettez un fond en bois que vous pouvez retiquer, ça ne tombe pas.
19:51 Vous avez la boutique avec tout ce que je fais.
19:53 Après ça vous avez les promos et après commandes contactées.
19:56 Après vous avez un bon de commande avec le port suivant le poids.
20:00 Donc je mets par exemple couverture tel poids à tel prix.
20:03 Si elle a toujours su s'adapter aux habitudes de consommation, à 81 ans, elle n'arrive ni à transmettre ni à s'arrêter.
20:10 - Rien qu'à l'idée de travailler autant d'heures, personne ne veut.
20:13 Ils ont peur. Ils ont peur.
20:15 Alors moi je dis quittez pas votre travail et faites ça un mi-temps.
20:18 Essayez.
20:19 Mais arrêtez. Non.
20:22 La chose qui est la plus importante dans la vie, c'est de se lever et d'être content d'aller travailler.
20:27 C'est pas de faire le métier où vous dira de faire.
20:31 C'est le métier que vous aurez envie de faire.
20:33 C'est un choix de vie.
20:34 Si vous le voulez le matin en étant content de travailler, ça vaut tout.
20:38 - Elisabeth s'amuse à qualifier sa motivation d'héréditaire.
20:42 Ses parents et grands-parents ont travaillé jusqu'à leur dernier souffle.
20:46 - Allez, un rendez-vous culturel à présent dans cette édition avec le musée d'Aquitaine de Bordeaux
20:51 qui propose une nouvelle exposition consacrée à l'art préhistorique.
20:55 Un parcours qui fait remonter les visiteurs 40 000 ans en arrière pour explorer nos racines artistiques.
21:01 Un art essentiellement emprunt d'images, d'animaux mais aussi d'objets à portée musicale.
21:06 Un parcours passionnant dont Alex Fourcade nous dévoile quelques éléments pour TV7.
21:11 La chaîne du groupe Sud-Ouest, regardez.
21:13 Lorsque l'on parle d'art préhistorique en Europe, il faut savoir qu'il s'agit d'une période
21:19 qui s'étend d'il y a 37 000 ans avant Jésus-Christ jusqu'à la fin de la préhistoire il y a 8 000 ans.
21:24 Un temps qui marque les prémices de l'art dans le sens où on l'entend encore aujourd'hui
21:29 et où sont principalement représentés des animaux.
21:32 - Les hommes préhistoriques ne font quasiment jamais de paysages.
21:36 Jamais de paysages d'herbes, de végétaux, ça ne les intéresse pas.
21:40 Ils n'ont pas besoin de ça pour mettre leur pensée symbolique sur des objets.
21:44 Dans cette nouvelle exposition du musée d'Aquitaine, on découvre nos ancêtres avec fascination.
21:49 Des êtres bien loin des clichés que l'on pourrait avoir et qui font preuve d'une technicité surprenante
21:55 compte tenu du peu d'outils qu'ils avaient à leur disposition.
21:58 - Parfois certains objets vont voyager.
22:01 Certains types de décors qui ne sont présents que par exemple en Ariège vont se retrouver au Pays Basque
22:06 ou dans les Pyrénées Atlantiques.
22:08 D'autres qui sont dans les Pyrénées Atlantiques vont se retrouver dans les Asturies.
22:11 Donc on sait qu'il y a des objets et des idées qui voyagent.
22:14 Des idées et des innovations que les archéologues mettent petit à petit au jour,
22:20 à l'image de la conque de Marsoulas dont la finalité n'a été découverte qu'en 2019.
22:25 - Les archéologues ont pris cet objet, l'ont numérisé, l'ont scanné, en ont fait une impression en 3D.
22:32 Ils ont mis un bec comme pour une clarinette, ils ont soufflé dedans et ils ont obtenu plusieurs notes
22:37 qui leur ont montré que c'était vraiment un instrument de musique.
22:40 - La dernière exposition consacrée à l'art préhistorique remonte à 1996.
22:45 Elle avait eu lieu au Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.
22:49 - Il y a eu énormément d'avancées dans le domaine scientifique, dans la recherche préhistorique
22:55 qui nous permettent d'être au plus proche de ceux qui ont réalisé ces oeuvres d'art.
23:02 Une exposition réalisée en collaboration avec plusieurs musées espagnols et portugais
23:07 pour croiser les sources qui sera visible jusqu'au 7 janvier 2024.
23:12 - Ces animaux, à elles, sont colorés et faits de papier mâché.
23:18 Delphine Aubry est une artiste plasticienne dont l'univers est dédié à ces drôles de bestioles.
23:23 - C'est une création et un travail qui s'expose désormais dans une boutique.
23:26 Chaque chien et tous les animaux de Delphine peuvent y afficher librement leurs regards et leurs sourires.
23:32 Une découverte de Marie-Danielle Rongovitz et dame Didier pour Vosges Télévisions. Regardez.
23:36 - Les bestioles de Delphine Aubry sont partout, du sol au plafond, dans une boutique ouverte spécialement
23:47 et forment un bestiaire haut en couleur avec ce drôle de regard.
23:51 - Ça c'est ma signature. Ils regardent un petit peu le monde qui les entoure d'une façon interrogative.
23:56 Et puis bon, moi je les aime bien, des fois un petit peu simples et un petit peu niais,
24:02 ou des fois en colère, ou des fois interrogateurs, ou tristes même.
24:06 - C'est la patte de l'artiste sortie des beaux-arts d'Epinal, mais autodidacte dans cette technique de la sculpture en papier mâché.
24:12 En plus de 20 ans de création, elle ne les compte plus des milliers de bestioles.
24:17 Dans son atelier, Delphine Aubry ne cesse de créer. Elle renouera avec ses premiers amours, les poulettes.
24:24 - Une petite poulette comme je suis en train de faire, c'est à peu près deux à trois heures de travail, toute étape confondue.
24:31 Puis une grosse, grosse bête comme le chien qu'on a à côté, là c'est entre 30 et 40 heures.
24:36 - Mais dans cet arche de Noé, Delphine a toujours conservé son premier spécimen, une célèbre cochonne. Henriette Dumans, c'est son nom.
24:44 - C'était l'exposition bikini avec des cochonnes en maillot de bain et elle, elle est un petit peu toute nue parce que c'est coup de soleil semi-intégral.
24:51 - Quant à la boutique où l'on retrouve ses ouvrages, elle sera un lieu d'exposition permanente.
24:56 Vos vaches cochons et tant de couvées, les bestioles ont fait le tour de l'évolution des espèces animales et elles ont désormais pignon sur rue.
25:05 - Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci d'avoir suivi ce grand JT des territoires. On se retrouve très vite pour une nouvelle édition. Au revoir à tous.
25:13 (Générique)

Recommandée