Le replay de l'avant course du 25/08 - Cyclisme sur route - Ça va frotter

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Retrouvez le replay de l'avant course du 25/08/2023.

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Sport
Transcription
00:00 Ilan van Wilder est ici, c'est celui qui s'est imposé sur la première étape du Tour d'Allemagne hier,
00:15 mais deuxième jour puisqu'on a commencé par un prologue.
00:18 Il a succédé à son coéquipier déjà pour l'instant, l'équipe Sudal Quickstep s'en sort très bien sur ce Tour d'Allemagne.
00:24 Il est même le nouveau leader et il est parfaitement sur le plateau.
00:27 Vous le voyez à l'entrée également. Bonjour à vous. Nous sommes ravis de vous retrouver pour cette émission.
00:31 Ça va frotter. On va aller jusqu'à l'équipe de choc ensemble, où on prendra le temps de débriefer cette étape du Tour d'Allemagne.
00:37 Étape Reine aujourd'hui, la deuxième parce qu'il y a une étape Reine. Il y a forcément des rois autour du plateau.
00:43 Bonjour Christophe Rivelon. Bonjour Claire. Il y a une Reine aussi.
00:47 C'est bien roi, il y a une Reine. Bonjour Pierre Roland. Vous vous trouvez mieux là ?
00:50 Oui, non, je ne veux pas. Il a frappé fort. Il a frappé fort.
00:55 Bonjour Patrick Chassé. Bonjour Claire. Bonjour à tous.
00:58 Il fait sobre. Il fait un petit sourire. Ça veut dire que Claire ne me relance pas, je ne vais pas réussir.
01:04 Cette étape qui nous attend bien sûr tout à l'heure, mais d'abord on voudrait également dédier cette émission et rendre hommage surtout à Thayle Dedecker,
01:14 qui vient juste de décéder. Il avait été victime d'un grave accident la semaine dernière.
01:20 Il a été annoncé par l'équipe Lotto Destini, vainqueur de Paris-Roubaix chez les Espoirs.
01:25 Ce coureur transporté à l'hôpital la semaine dernière, il n'a pas survécu. Ce sont vraiment des choses qu'on déteste.
01:31 On est passé par pas mal d'émotions déjà cette année et depuis plusieurs années également.
01:36 Évidemment, on a une pensée pour l'équipe, on a une pensée pour son entourage, on a une pensée pour tous les cyclistes même.
01:42 On ne le dira jamais assez, Patrick également, pour tout ce qui est conditions routières.
01:46 C'est aussi pour ça que nous on fait des messages là-dessus globalement, de toute façon, pour qu'on essaie de protéger au maximum la vie des cyclistes.
01:56 Ça arrive trop souvent, on ne cesse de le répéter. On a l'impression parfois de commencer ces émissions par des choses très tristes.
02:03 Ça se reproduit à nouveau, parfois c'est en course, la dernière fois c'était en course. Je n'ai pas grand-chose à ajouter là-dessus.
02:12 Juste un mot sur ce coureur, c'était l'un des deux jeunes coureurs belges de cette équipe à avoir remporté cette saison leur première victoire pro.
02:21 On sait qu'hier un belge a remporté aussi une première victoire pro. Le sport n'a plus rien à voir là-dedans.
02:29 C'est-à-dire qu'on ne fait pas ce sport et ce ne sont pas les deux personnes qui sont sur ce plateau avec nous, Claire, qui vont nous dire le contraire.
02:36 On ne fait pas ce sport pour raconter ça. Mais malheureusement, on est quand même obligé trop souvent de le dire.
02:42 Et c'est vrai que quand c'est un problème de sécurité routière, là c'est encore pire.
02:48 Je dirais que c'est la vie intime qui vient s'entrechoquer avec la vie de sportif, la vie du champion que tous ces jeunes espèrent devenir un jour.
02:57 Exactement. On voulait en tout cas en parler tout de suite et dédier cette émission à Thilde Decker.
03:04 Passons maintenant, comme on le peut, vers ce Tour d'Allemagne, cette compétition qui nous attend aujourd'hui.
03:12 On attend cette étape reine. Ce que je vous propose, c'est d'écouter tout de suite Pavel Sivakov qui a terminé 3e de l'étape hier sur ce profil.
03:19 Aujourd'hui, profil peut-être encore plus compliqué que ce qu'on a vécu hier.
03:24 L'on transfère ce matin et hier soir aussi. Non, ça va, les sensations sont bonnes.
03:30 Je pense que ça va être l'étape où le classement général va se jouer. On est concentré, on va tout tenter aujourd'hui.
03:36 Vous avez vu à l'oeuvre hier. Aujourd'hui, le terrain vous paraît plus adapté pour essayer de faire quelque chose ?
03:42 Je dirais que c'est assez similaire aujourd'hui. Très punchy. Tout va dépendre de la façon dont ça va être couru.
03:53 J'espère que ça va être difficile, que le final sera difficile. C'est sûr, il y a plus de dénivelé.
03:58 Dès le départ, je pense qu'il y aura plus de fatigue. Peut-être que ça m'avantage un peu plus, c'est sûr.
04:04 Ça va l'avantage plus, Christophe ?
04:06 Le parcours de Jean, oui, clairement. Il a un profil plus de grimpeur. Il manque de punch par rapport à ses adversaires.
04:12 On l'a vu hier. Il était pour moi très fort. Il était peut-être même le plus fort.
04:16 Mais bon, il lui manque ce punch pour essayer à distancer les autres.
04:21 Aujourd'hui, si la course est dure, si ça roule vite, si l'équipe Ineos fait un gros tempo, les bosses sont plus longues.
04:27 Ça lui correspond complètement.
04:29 On va se rappeler ce qui s'est passé hier avec vous, Patrick Chassé. Parce qu'on a vécu un sacré final, en tout cas bien disputé.
04:35 Oui, et avant hier, il y a eu, rappelons-le, avant-hier, le prologue avec le Britannique Ethan Vernon,
04:42 qui avait réalisé sur 2,3 km le meilleur chrono et qui avait endossé le maillot de leader au départ de la deuxième étape.
04:49 Matt Spedersen en difficulté. C'est un peu l'image inattendue que l'on a vécue hier, loin de l'arrivée.
04:55 L'équipe Total Energy avec Julien Simon, avec également Mathieu Burgodeau, qui avaient plus peut-être d'envie que de possibilités.
05:04 Puis l'attaque de Sivakov dans le final, à moins de 8 km de l'arrivée.
05:07 Sivakov qui va emmener avec lui deux autres coureurs pour se disputer la victoire d'étape.
05:12 Derrière, un groupe se détache. Trois autres coureurs en poursuite.
05:17 Ils ne parviendront pas à revenir sur les trois deux têtes.
05:20 Van Wilder remporte sa première victoire pro devant Félix Groschartner et Pavel Sivakov, qui étaient à l'initiative de cet échappé.
05:27 Derrière, l'Américain Kevin Vermeerk devant Peiyu Bilbao et Dylan Teuns.
05:32 Retenez bien ces noms, parce que ce sont ceux qui risquent d'être également les protagonistes aujourd'hui.
05:37 Hier, on a vu également Danny Van Poppel vraiment en forme pour l'équipe Borens-Grohe, après un bon prologue, régler le sprint du peloton.
05:44 Le classement général, donc Van Wilder, est en tête.
05:48 Mais vous voyez bien sûr que les écarts sont assez resserrés par rapport à l'étape que l'on attend aujourd'hui,
05:53 avec un dénivelé qui sera beaucoup plus important qu'hier lors de la première étape.
05:57 Van Wilder qui a succédé à Ethan Vernon à la tête de ce classement.
06:03 Ça fait deux coureurs de la Sudal Quick-Step.
06:05 Pierre, pour l'instant, c'est vraiment une formation qui a le vent en poupe.
06:08 Oui, ils ont la mainmise sur cette course, deux sur deux, et aussi leader du classement par équipe.
06:15 Donc ça donne une idée de la densité de cette équipe sur ce Tour d'Allemagne.
06:19 On va passer à Peterson, justement, pour voir ce qui s'est passé.
06:24 On a vu cette image avec vous, Patrick.
06:26 C'est vrai que c'était la grosse interrogation hier.
06:28 On n'a d'ailleurs peut-être toujours pas les réponses, mais on va essayer de comprendre avec vous, déjà, Christophe.
06:33 On s'est posé la question, on l'avait annoncée comme favori ici.
06:37 Je pense que, clairement, au vu de ses résultats, surtout de ce début août, il faisait partie des grands favoris.
06:43 Il avait fait deuxième du prologue, très proche de l'avis du vainqueur, Ethan Vernon.
06:48 Et puis, sans qu'on comprenne trop pourquoi, en avant-course, il nous dit qu'il est peut-être un peu fatigué,
06:52 qu'il a besoin de fraîcheur, qu'il a peut-être besoin de récupérer.
06:55 Il nous l'a confirmé pendant l'étape, puisque, clairement, il s'est fait distancer très loin de l'arrivée.
06:59 Donc voilà, juste pour moi, c'est un peu incompréhensible.
07:01 J'aimerais avoir les réponses, je ne les ai pas.
07:03 Comment ça se fait qu'il ait, au départ de Storch-Allemagne, continué à être en course,
07:07 alors qu'il nous a annoncé qu'il avait des objectifs plus loin et qu'il avait sûrement besoin de fraîcheur ?
07:11 En tout cas, sa performance d'hier, pour moi, elle est inquiétante.
07:16 Clairement, elle est inquiétante.
07:17 Son objectif, il nous l'a annoncé, c'est Ploy et certainement le championnat d'Europe aussi.
07:21 C'est quand même une équipe très structurée.
07:27 Lui, c'est un grand professionnel.
07:28 Je ne vois pas quel est l'intérêt pour lui de continuer encore actuellement sur Storch-Allemagne,
07:33 surtout dans l'état physique où il était hier.
07:36 J'ai une question, peut-être pour Pierre Roland, mais comment on peut faire deuxième d'un prologue,
07:43 alors qu'on a dit, Pierre, tu t'en souviens, le premier jour, on disait, c'est toujours un indice de forme, un prologue,
07:49 même sur 2,3 km, et là, il est le plus compétitif, à l'exception d'un homme qui le bat d'une seconde.
07:56 Comment peut-il un jour être aussi fort et le lendemain être défaillant ?
08:02 Un prologue, c'est particulier.
08:04 Il y a l'échauffement, c'est 2 minutes 20, mais ça demande une implication totale et c'est tard.
08:12 Le prologue a eu lieu à 18 heures.
08:14 Des fois, le prologue, bizarrement, on ne s'en remet pas le lendemain.
08:18 Il y a des coureurs, Jimmy Angoulevent, il gagnait le Tour du Luxembourg, il gagnait le prologue tous les ans.
08:23 Le lendemain, il prenait 20 minutes parce qu'il mettait tellement d'implication dans cet effort que le lendemain, il était défaillant.
08:29 Mais là, il y a autre chose.
08:30 On a vu son attitude sur la ligne de départ.
08:33 On voit qu'il n'a pas envie d'être là.
08:35 Ce matin, il n'a pas répondu aux interviews.
08:37 Ça, ça donne aussi une indication sur son implication parce que c'est un professionnel sur le vélo, Mats Pétersen,
08:44 mais c'est un professionnel aussi à côté du vélo, c'est-à-dire on répond aux interviews, on répond aux sollicitations.
08:49 Ça fait partie de notre job et quand on ne répond pas aux interviews, c'est tout simplement qu'on n'a plus vraiment envie d'être là.
08:55 Ce n'est pas ce qu'on se demandait s'il n'y a pas un problème extrasportif.
08:58 Je ne dis pas familial ou quoi, mais juste…
09:01 Alors avec Pierre, c'est exactement ce qu'on s'est dit en avant-courses.
09:04 Est-ce qu'on ne l'a pas obligé à être au départ de ce Tour de l'Allemagne ?
09:07 En tout cas, c'est un sentiment assez mitigé, mais c'est très inquiétant.
09:11 Pourquoi est-ce qu'on l'aurait obligé ?
09:12 On ne sait pas de quoi les raisons d'obliger un coureur qui n'a pas envie d'être là.
09:15 Effectif, il y a d'autres courses en face, il y a beaucoup d'épreuves en ce moment, il y a un grand Tour qui va commencer.
09:21 Il y a certaines épreuves, alors celle-ci je vais peut-être dire une bêtise, mais si on ne part pas au complet, on peut être pénalisé.
09:28 Je ne pense pas que le Tour de l'Allemagne, ce soit le cas, mais une World Tour, si on n'est pas au complet au départ,
09:34 on a une amende plus des points au 1, etc.
09:37 Là, je ne crois pas que ce soit le cas, je vais peut-être dire une grosse bêtise.
09:40 Mais voilà, sur deux kilomètres, je pense très sincèrement qu'il est venu pour gagner le Prologue.
09:44 Et puis, on verra.
09:47 Mais pourquoi être encore au départ ce matin ?
09:49 Ça ne s'explique pas. Très honnêtement, on peut débattre une heure là-dessus, on va avoir du mal à l'expliquer.
09:54 Peut-être qu'il veut remporter l'étape de demain.
09:57 On aura peut-être une autre réponse en tout cas par rapport à ses résultats.
09:59 Aujourd'hui, c'est Niette en tout cas. Hier, on se posait la question.
10:02 Au vu qu'on l'a vu hier, c'est impossible.
10:04 Il y a une étape qui lui reste favorable sur le papier, c'est la dernière étape.
10:09 Ça peut être la raison pour laquelle il reste en course parce que la dernière étape, il n'y a pas de dénivelé.
10:14 C'est une étape pour Sprinter. Vu le plateau qu'il y a, il a ses chances évidemment sur cette dernière étape.
10:20 Mais c'est contradictoire avec le fait de dire qu'il lui faut de la fraîcheur et qu'il faut qu'il récupère avant ses prochains objectifs.
10:25 Je pense qu'il a vu la stat à Patrick et il veut rester dans la stat, c'est-à-dire remporter au moins une étape sur chacune des courses à étapes auxquelles il participe.
10:33 Il veut te faire plaisir et c'était hier ça.
10:36 J'aurais peut-être dû préparer une stat qui dit exactement le contraire.
10:39 Allez, rentre chez toi, on va te reposer un petit peu.
10:42 Non mais Mats Pedersen, reste là, on a besoin de toi.
10:46 On est ravis d'être traduit en danois du côté de "ça va frotter".
10:51 Ça donne quoi "ça va frotter" en danois ? Peut-être qu'on le saura avant la fin de l'émission.
10:55 En allemand, on va le trouver.
10:57 Allez, Mats Pedersen, en tout cas, qui est toujours en course mais qui n'a pas du tout été dans le jeu hier.
11:02 Au contraire d'Ilan Van Wilder, qui est maintenant leader de ce Tour d'Allemagne, qui a surtout remporté sa toute première victoire chez les professionnels.
11:09 On voulait vous le présenter un petit peu.
11:11 Ilan Van Wilder, ça s'appelle "ça va se savoir", donc l'autre pépite belge, point d'interrogation.
11:18 Et si on se permet ce comparatif, bien sûr, vous allez comprendre pourquoi.
11:20 C'est qu'il est très proche d'un autre belge qu'on attend beaucoup également ce mois-ci.
11:24 Une victoire chez les professionnels, on l'a dit, troisième du Tour d'Algarve en 2023.
11:29 Même sur le Tour d'Algarve, il a été remonté de justesse par Magnus Kortnilsson.
11:34 On s'en souvient sur une étape, notamment, qu'il pensait avoir gagné.
11:38 Il lève les bras, même, et puis finalement, il se fait dépasser.
11:41 Et puis, autre information importante à propos de lui, Pierre, notamment, fracture de la mâchoire sur Liège-Bastogne-Liège en 2022.
11:48 C'est la fameuse chute, bien sûr, de Julien Alaphilippe, qui a le souffle coupé, que Romain Bardet aperçoit.
11:54 L'interview donnée par Romain Bardet, derrière, etc., Romain va même aider Julien Alaphilippe.
11:59 En fait, il y a eu plein d'autres victimes à ce moment-là de cette chute.
12:02 Et lui, c'est la mâchoire cassée, il n'a pas couru avant le tour de suicide.
12:05 Oui, il a eu une fracture de la mâchoire.
12:07 Alors, moi, j'ai appris à découvrir Ilan von Wilder sur une plateforme de streaming
12:12 où il y a eu un reportage sur l'ensemble de son équipe en 2022.
12:16 Et c'est vrai, fracture de la mâchoire, il a mangé avec une paille pendant plusieurs mois
12:21 parce que, tout simplement, il ne pouvait pas mâcher.
12:23 C'est vrai qu'il est dans l'ombre de Renko Evenepoel, mais il mérite à être connu
12:26 parce que je trouve que c'est un garçon attachant et il a fait savoir qu'il voulait…
12:31 Voilà, qu'il voulait…
12:32 … qu'il voulait voler de ses propres ailes et avoir ses propres résultats
12:35 et ne pas avoir des résultats seulement en transparence de Renko Evenepoel.
12:38 On va regarder, justement, ce deuxième tableau également
12:41 parce qu'on a fait une deuxième fiche sur Ilan von Wilder pour continuer à vous le présenter de cette manière.
12:46 Il y a plusieurs choses qui rentrent en compte à partir de ça.
12:49 On va laisser passer la ligne Ilan von Wilder de cette image hier.
12:54 Fracture de la mâchoire, on l'a dit, casse son contrat chez DSM en 2021.
12:57 En effet, il a rappelé récemment qu'il voulait avoir des responsabilités.
13:01 Peut-être d'ailleurs pour ça qu'il est sur le tour d'Allemagne actuellement.
13:03 Ne pas être dans l'ombre de Renko Evenepoel avec qui il a fait le giro.
13:07 Mais c'était également le cas, en fait, du coup, dès 2021, quand il a quitté DSM.
13:12 Il était chez Sunweb en 2020, s'engagé pour trois saisons.
13:15 Sunweb qui est venu DSM, bien sûr.
13:17 Il a pu casser son contrat parce qu'en fait, il l'avait dit, il voulait plus de responsabilités.
13:22 Il y avait des choses qui n'allaient pas chez lui.
13:24 D'ailleurs, d'autres équipes voulaient le recruter, comme Israël, notamment.
13:27 Et finalement, il a fait le choix d'aller dans cette formation.
13:29 Il a retrouvé Renko Evenepoel avec qui il s'entend très bien.
13:32 Renko Evenepoel avec qui il était en équipe de Belgique chez les juniors, notamment en 2018.
13:37 Donc, ils se connaissent depuis très longtemps.
13:38 Ils ont lié un petit peu cette amitié également comme ça.
13:41 Ce n'est pas facile d'être ami avec un coureur en même temps.
13:44 C'est un coureur leader en plus avec Laurent, le statut de Renko Evenepoel.
13:47 Et en même temps, de continuer à défendre ses propres intérêts quand on connaît ses qualités.
13:51 Ce n'est pas facile.
13:52 C'est clair.
13:53 Non, mais après, le programme de course est assez étoffé quand même pour qu'il y en ait un petit peu pour tout le monde.
13:58 Pour l'instant, de toute façon, clairement, Renko est au-dessus de lui.
14:01 Renko a des objectifs beaucoup plus élevés.
14:03 Il a montré beaucoup plus de choses.
14:05 Mais en tout cas, c'est un coureur qui s'affirme, qui mentalement dit les choses, qui sur le vélo est là, répond aux attentes.
14:13 Il y a des belles choses à faire, mais qui seront pour moi, pour l'instant, en tout cas, s'il veut continuer à progresser,
14:20 à marquer les esprits en parallèle de Renko et essayer de ne pas d'éviter, mais en tout cas de faire lui son propre chemin en parallèle de Renko,
14:28 je pense que c'est important.
14:29 On va jouer dans quelques instants parce qu'en fait, ce qui nous intéressait, c'était d'avoir l'avis des consultants aussi
14:34 sur le plan de carrière d'Ilan Van Wilder.
14:36 Le plan de carrière de Renko Evenepoel, on l'a tous en tête.
14:38 On sait que ça va finir par passer par Paris et les Champs-Élysées.
14:40 Mais celui d'Ilan Van Wilder, qui est dans sa formation, on voulait s'interroger là-dessus.
14:44 Vous êtes prêté au jeu ? On va voir ça dans quelques instants.
14:47 Mais d'abord, on va l'écouter.
14:48 Ilan Van Wilder, c'était hier au micro de Charles-Antoine Nora.
14:51 Je suis super content.
14:54 Je suis déjà passé tout près de la victoire cette saison.
14:56 C'était lors d'un sprint sur le tour d'Algarve, mais j'ai malheureusement célébré trop tôt et je me suis fait passer sur la ligne.
15:02 Ce coup-ci, je n'ai pas fait cette erreur.
15:04 J'ai fait un très bon sprint et je suis tellement content de remporter ma première victoire en carrière.
15:09 Je peux enfin gagner un tournoi.
15:11 On l'attendait beaucoup parce que c'est aussi ça, la pépite qu'on attend et qui n'avait pas encore gagné,
15:15 c'est fait maintenant pour lui chez les professionnels.
15:18 Il y en a quand même beaucoup de coureurs.
15:20 Je fais une remarque hors sujet par rapport à ce que vous avez dit.
15:22 Il y a quand même beaucoup de coureurs qui cassent leur contrat chez DSM.
15:25 On a parlé hier d'Arm Vanhoek qui avait cassé son contrat.
15:28 C'est une équipe compliquée.
15:31 On n'a pas eu Hirschi aussi.
15:32 Hirschi, effectivement, c'était en tout début d'année.
15:34 Puis, on en a eu d'autres.
15:36 On a eu aussi Stamnidger en 2018 qui avait cassé son contrat lui aussi.
15:41 Après, il y a quelques coureurs qui arrêtent très jeunes aussi dans cette équipe.
15:44 Tom Dumoulin a peut-être bien cassé son contrat aussi.
15:46 C'est une équipe très exigeante de ce qu'on en entend.
15:49 On n'a jamais évolué dans cette équipe.
15:53 C'est vrai que c'est une équipe où soit on adore, soit on adhère comme Romain Bardet, soit on a du mal.
16:00 Soit on y revient comme Warren Barguil.
16:02 Oui, c'est vrai que l'exigence, c'est particulier.
16:08 Moi, je ne m'inspire pas énormément de cette équipe.
16:11 C'était l'avis de Pierre Roland.
16:14 On y va pour ça se joue.
16:16 Quelle franchise ?
16:18 Je ne sais pas, elle ne dégage pas grand-chose.
16:21 Eh bien voilà, on est fâché avec une équipe.
16:25 Super, merci Pierre.
16:28 Avec plaisir.
16:29 Christophe, une saloperie à dire sur quelqu'un ?
16:33 Aucune, aucune.
16:35 Ça se joue directeur sportif Ilan Vanwielder, qui va être dirigé à la fois par Pierre et par Christophe.
16:41 Patrick, vous pourrez arbitrer si vous voulez un plan de carrière définitif pour Ilan Vanwielder.
16:46 Christophe, on commence avec vous.
16:49 Où voyez-vous courir Ilan Vanwielder ces prochains jours, saisons, mois, années, décennies ?
16:55 Cette année, on a clairement vu qu'il a progressé.
16:59 Il s'affirme dans différents classements généraux.
17:02 Elle est magnifique cette photographe.
17:04 Je ne sais pas qui l'a choisie.
17:05 Je ne sais même pas d'où elle vient.
17:07 Je vais aller voir en Réunion.
17:09 Vous avez la classe.
17:10 Je ne sais pas.
17:11 Pour moi, clairement, sur la fin de saison, il va aller à Québec-Montréal.
17:17 Ce sont clairement des courses qui lui correspondent.
17:19 Les courses italiennes aussi.
17:20 Je pense que le tour du Luxembourg au milieu, c'est aussi une course parfaite pour lui.
17:24 Je le vois d'ici la fin de saison.
17:26 Pour l'année prochaine, il faut passer un peu le cran au-dessus.
17:30 J'aimerais bien le voir.
17:31 En tout cas, si j'étais dans son staff, je le mettrais au départ des courses d'une semaine type Paris-Nice ou Tireno,
17:39 suivant Ouey, Remco, Evenpool, Catalogne, avec un objectif Giro.
17:44 Je pense qu'il faut qu'il y retourne.
17:45 Je pense vraiment qu'il essaie de s'affirmer lui en tant que leader.
17:49 Après, à un moment donné, il faut retourner aux côtés de Remco parce qu'il faut qu'il apprenne,
17:54 parce qu'il faut qu'il continue à grandir.
17:56 C'est quand même une réelle plus-value de pouvoir accompagner un grand leader comme l'est Evenpool.
18:03 Si Evenpool est aligné sur le Tour de France l'année prochaine, il faut qu'il soit à ses côtés.
18:08 Je vois une première partie de saison où il doit faire un programme de course en parallèle d'Evenpool.
18:14 Lui, aller chercher ses propres victoires, se construire son propre palmarès,
18:17 mais surtout savoir lui où sont ses propres limites.
18:19 Après, retourner sur le Tour de France pour l'accompagner, pourquoi pas, vers le maillot jaune.
18:26 On rappelle que pour l'instant, c'est ce qu'on annonce.
18:28 En tout cas, c'était le plan de carrière de Remco Evenpool,
18:30 c'est d'aller sur le Giro, la Vuelta également cette année,
18:34 et partir sur le Tour de France l'année prochaine.
18:36 Pierre Roland, j'ai hâte de voir votre photo.
18:38 Allez, on y va Pierre.
18:40 Qu'est-ce que vous faites Dylan ?
18:42 Je suis dans la peau de Patrick Lefebvre et moi, tout simplement…
18:45 Il faisait froid !
18:47 Tout simplement, tu as voulu des responsabilités, on va t'en donner.
18:51 En fin de saison, tu iras faire les Classiques au Canada,
18:55 le Tour de Lombardie parce que Remco Evenpool est occupé à la Vuelta.
18:59 Et en 2024, une saison où tu vas éviter Remco Evenpool le plus possible,
19:04 tu vas commencer ta saison en Catalogne, tu vas enchaîner avec le Tour d'Italie,
19:07 Tour de Suisse, Tour de Pologne et Tour d'Espagne.
19:10 Donc pas de Tour de France.
19:11 Remco Evenpool au Tour de France.
19:13 C'est vite, complètement pour l'année 2024.
19:15 On lui laisse une année quartier libre.
19:17 Fais-nous voir ce que tu as dans le ventre, dans le moteur,
19:20 et si tu es capable d'endosser le rôle de leader.
19:23 Juste, je vais vous laisser réagir Christophe,
19:25 mais est-ce que c'est possible avec l'effectif aujourd'hui de la Soudal Quick-Step ?
19:28 Est-ce qu'il y a un effectif assez grand du côté de cette équipe belge
19:30 pour accompagner Remco Evenpool sans Ilan Van Wilder ?
19:33 C'est la grande question en fait, parce que Remco Evenpool était déçu
19:37 que Van Wilder ne l'accompagne pas sur le Tour d'Espagne.
19:40 On le comprend, parce que ça aurait été son lieutenant.
19:43 Il est capable d'être dans les dix derniers en montagne, un peu comme un sepkus.
19:47 Il n'est pas encore aussi régulier que Sepkus en montagne,
19:51 mais il peut être présent très régulièrement.
19:53 On a recruté Landa, et je pense que Landa va prendre ce rôle-là.
19:58 Alors Free Landa, ce ne sera pas toujours pas pour l'année prochaine.
20:02 Il va être au service de Remco Evenpool,
20:04 et je pense qu'on veut le laisser s'émanciper, au moins lui laisser une année.
20:09 Je pense qu'il mérite d'avoir quelques courses
20:12 où il peut jouer 100% sa carte pour voir.
20:14 Peut-être lui, d'ici fin 2024, début 2025, il va se dire
20:18 « Au final, équipier de Remco Evenpool, ça me va très bien ».
20:21 Vous m'avez spoilé, Claire, mais oui, je suis tout à fait d'accord avec Pierre.
20:24 Juste, ce que Pierre a commencé en disant,
20:27 « Si je suis dans la peau de Patrick Lefebvre, l'année prochaine au Jour de France,
20:32 j'emmène Van Wilder », et ça, il n'en est pas question.
20:34 Par contre, tout le début de saison, que je lui laisse carte blanche,
20:36 ça, bien entendu, il n'y a aucun souci.
20:38 C'est ça la grosse question.
20:39 Du coup, vous tranchez, Patrick ?
20:40 Tour de France ou pas Tour de France avec Evenpool pour vous, pour Van Wilder ?
20:43 Ça dépend.
20:44 S'il y a Guérin-Thomas et Ganbernal dans cette équipe aussi,
20:47 là, je fais évidemment allusion à un point qui n'est toujours pas tranché,
20:52 c'est de savoir si on aura bien une équipe Soudal-Quick-Step,
20:55 bien séparée de l'équipe Ineos, ou si on aura une fusion-acquisition.
20:59 Donc, si tu es dans la peau de Patrick Lefebvre,
21:01 dis-moi, est-ce que tu as payé les primes de tout le monde ?
21:04 Non, mais… compliqué en ce moment.
21:08 Non, on plaisante, bien sûr.
21:10 Mais c'est vrai que c'est une inconnue.
21:11 Donc, j'ai du mal à me prononcer à cause de cette inconnue.
21:15 Il est clair qu'on ne nous dit pas tout pour l'instant sur ce dossier.
21:18 En tout cas, il mérite qu'on lui donne sa carte de Van Wilder,
21:20 vraiment, au moins sur le tout début de saison.
21:22 D'ailleurs, Ineos et Soudal-Quick-Step sont actuellement dans le même hôtel
21:26 pour tout le départ de la nouvelle étape.
21:28 Oh, on est en train de faire grandir la rumeur !
21:30 Il n'est pas que dans la peau de Patrick Lefebvre.
21:32 Il est aussi même dans le plumard.
21:34 On arrive sur un grand tour.
21:35 Cinq, six jours avant, il y a moyen de valider quelques contrats.
21:38 On va revenir sur un autre fait de l'étape d'hier
21:43 qui ne concerne pas Ineos ni l'équipe Soudal-Quick-Step,
21:46 mais une équipe française, l'équipe Total Energy.
21:48 L'équipe Total Energy qu'on a vue attaquer à un moment par deux coureurs.
21:52 On l'a revu dans votre résumé, Patrick.
21:54 Julien Simon et Mathieu Burgodeau également.
21:56 C'est l'attaque de Pierre Roland.
21:58 On va tenter de comprendre, Pierre.
22:00 Oui, ça a été un très beau mouvement collectif
22:04 de la part de l'équipe Total Energy,
22:06 avec Anthony Turgis, Mathieu Burgodeau.
22:09 On va voir les images.
22:11 À la cloche, à 9,6 km de l'arrivée,
22:14 les coureurs sont très bien positionnés dans cet épingle.
22:17 On voit Julien Simon, Burgodeau et Turgis très bien positionnés
22:23 à l'amorce de cette difficulté.
22:25 Ils vont clairement répondre à l'attaque d'Aranbourou
22:29 et après, tout simplement, le contrer.
22:31 Dans l'ordre Aranbourou, Julien Simon et Mathieu Burgodeau.
22:34 Le positionnement est parfait, la stratégie est parfaite,
22:37 l'envie est là.
22:39 Vous allez voir après, c'est Julien qui lance Mathieu Burgodeau,
22:43 le puncher de cette équipe, un coureur très en vue.
22:46 Ils vont se faire contrer, ils vont se rasseoir.
22:48 Là, logiquement, ça aurait été au tour de Mathieu Burgodeau
22:51 d'enclencher, de suivre Van de Wilder, etc.
22:54 Tout simplement, beaucoup d'envie, de la détermination,
22:59 le placement parfait, mais tout simplement,
23:01 ils ont manqué de jambes, ils ont manqué de conditions.
23:04 Mais moi, personnellement, je préfère voir ça,
23:07 une équipe qui entreprend quelque chose,
23:09 et ça ne marche pas, ça manque de jambes.
23:11 Mais au moins, ils ont tenté, on les a vus.
23:13 - Parce qu'à la base, la stratégie est la bonne.
23:15 - La stratégie, elle est bonne, le positionnement, il est parfait,
23:17 tout est parfait.
23:18 C'est juste que Mathieu Burgodeau, il revient du tour,
23:20 c'est sa course de reprise, c'est ses premiers efforts
23:22 à cette intensité-là, il lui manque un petit truc.
23:25 Aujourd'hui, ça va être un petit peu mieux,
23:27 après demain, ça va être très bien.
23:29 En tout cas, il va nous faire une belle fin de saison
23:31 et on espère une belle fin de Tour d'Allemagne.
23:33 On apprécie l'initiative et cet esprit offensif.
23:38 - On les attend aujourd'hui, les Total Energy, Christophe ?
23:40 - Oui, complètement, oui.
23:42 Ça peut tout à fait leur sourire aussi.
23:45 Ils vont être un petit peu en deux seins,
23:47 je pense, de Sivakov et autres.
23:49 Malgré tout, en tout cas, l'état d'esprit qu'ils ont montré hier,
23:52 clairement, aujourd'hui, il faut continuer dans cette dynamique-là.
23:55 Comme l'a dit Pierre, il l'a très bien dit,
23:57 si ça ne marche pas, ce n'est pas grave,
23:59 mais au moins, l'intention est là, il faut rester dans cet état d'esprit-là.
24:03 À un moment donné, c'est obligé que ça va marcher.
24:05 En tout cas, ça attire tout le monde et tout le groupe vers le haut.
24:08 - Elle aurait pu convenir à Julien Simon aussi, cette étape, non ?
24:10 - Oui, c'est vrai que les deux coureurs ont le même profil,
24:13 mais Mathieu Burgodeau, il sort d'un Tour de France exceptionnel
24:16 avec une place de deux, une place de trois.
24:18 Simon, il manque un petit peu de références ces dernières semaines.
24:20 On a joué Mathieu Burgodeau, mais c'est vrai que ça aurait très bien pu être à reverser.
24:25 Ça aurait très bien pu être Mathieu qui lance Julien.
24:27 - On se quitte quelques instants, on se retrouve très vite.
24:29 Restez avec nous parce qu'on va faire le brief de "Ça va frotter".
24:31 C'est l'état premier de ce Tour d'Allemagne, on a beaucoup de choses à se dire.
24:34 On entendra également Pavel Sivakov, notamment Sipio Bilbao et Félix Groschartner.
24:38 Chacun, d'ailleurs, a choisi peut-être le favori de la journée.
24:41 Et on va jouer également, et là, on va beaucoup s'amuser.
24:45 [Musique]
25:03 - Allez, on en est toujours sur le plateau de "Ça va frotter".
25:05 On est bien en plateau parce que regardez le temps sur le final de cette deuxième étape.
25:10 Winterberg, on part de Kassel, donc, et on arrivera dans 201 km après le départ.
25:17 Je pense qu'ils ne vont pas être pressés d'arriver aujourd'hui les coureurs des images en direct.
25:20 Tournés par notre envoyé spécial Charles-Antoine Norah.
25:22 Et on espère que ça va aller mieux pour l'arrivée également et aussi pour la sécurité des coureurs.
25:28 Même s'il y a des coureurs qui adorent, bien sûr, la pluie.
25:31 On va faire le brief de "Ça va frotter" dans quelques instants.
25:33 Et après, on vous l'a dit et on entendra Pavel Sivakov, 3e hier, et qu'il y a des choses à aller chercher aujourd'hui.
25:39 Le français, mais d'abord un petit jeu.
25:42 Parce qu'on est sur le Tour d'Allemagne.
25:44 On est donc autour du cyclisme allemand.
25:47 Et Pierre Roland a totalement triché.
25:49 - Ah !
25:50 - Non mais c'est terrible.
25:53 - C'est moi qui dois dire ça, clairement.
25:55 - C'est complètement terrible.
25:57 Je vous explique tout, chers téléspectateurs.
25:59 En fait, on n'avait pas donné le thème du jeu normalement avant.
26:03 Finalement, ils ont vu le thème du jeu.
26:05 Pierre, vous pouvez montrer votre feuille ?
26:07 - Non, ça c'est...
26:09 - Vous pouvez montrer votre feuille mieux, s'il vous plaît ?
26:14 - Mais non, c'est les vainqueurs des années précédentes.
26:17 - Oui, oui, non, oui.
26:19 - Bonjour.
26:20 Mais Pierre, vous vous limitez sur les bonnes réponses.
26:22 Et surtout, tournez votre feuille.
26:23 Tournez votre feuille immédiatement.
26:24 - Des fois que je copie.
26:25 - Incroyable, ça.
26:26 Voilà.
26:27 Bon, le top 10...
26:28 - Il ne faut pas travailler.
26:29 Il ne faut pas préparer ses émissions tranquille.
26:31 - Le top 10 des coureurs allemands au classement UCI, messieurs.
26:36 Voilà la question...
26:38 Ah oui, vous êtes vachement surpris.
26:40 - Le top 10 des coureurs allemands au classement UCI.
26:43 - On y va chacun son tour, comme on fait ?
26:45 - On y va chacun son tour.
26:46 Patrick, vous commencez.
26:47 - Euh, merde.
26:48 Pardon.
26:49 J'ai perdu mon moment aujourd'hui.
26:51 Niels Politt.
26:52 Sharkman.
26:53 - Attendez, Pierre.
26:54 En plus, vous allez trop vite.
26:56 Pas du tout.
26:57 - Maxi Limignan, Sharkman.
26:59 - Ça veut dire quoi, ce bruit ?
27:00 - Ça veut dire quoi ?
27:01 - Niels Politt.
27:02 - Niels Politt, qui est en train de s'afficher en même temps.
27:04 Pierre Roland.
27:05 - Maxi Limignan, Sharkman.
27:07 - C'est pas Maxi Limignan.
27:08 - Maxi Limignan.
27:09 - Maxi Limignan, Sharkman.
27:10 - Il n'est pas dans l'indice.
27:15 - Il n'y a pas de bruit.
27:16 Il n'est pas dedans.
27:17 - Il n'est pas dedans ?
27:18 - Non.
27:19 - Christophe Riboud.
27:20 - Pascal Ackermann.
27:21 - Deuxième.
27:26 Patrick Chassé.
27:27 Vous avez bien fait de réviser et de tricher.
27:29 - Ah, non, mais nul.
27:30 - C'est vrai que Patrick ne l'a pas vu.
27:32 - Non, mais moi non plus, je ne l'ai pas vu.
27:34 - Je te promets, je n'ai pas de...
27:36 - Moi, je fais le syndrome du vieux journaliste.
27:40 Je pense qu'il y a des coureurs qui ont arrêté.
27:42 Donc, c'est mort.
27:43 - Il y a du bruit.
27:44 - Il y a du bruit.
27:45 - Il y a du bruit.
27:46 - Il y a du bruit.
27:47 - Oui, c'est ça.
27:48 - Allez-y, si vous voulez donner tous des noms, on y va en même temps.
27:51 - Niels Politt.
27:52 - Niels Politt, pour Pierre Roland.
27:54 - Il l'a dit déjà.
27:55 - Il l'a laissé affiché.
27:56 C'est le seul nom que j'ai donné.
27:58 - Éliminé, Pierre.
27:59 Christophe.
28:00 - C'est chaud, là.
28:01 - Pierre.
28:02 - C'est le...
28:03 - Jury Hollemann.
28:04 - Les sprinteurs.
28:07 - Le...
28:08 - Nikkas Ahn.
28:09 - Oh là là.
28:12 - Ça ne passe pas.
28:14 - C'est la honte.
28:15 - C'est la honte.
28:16 - Un sprinteur allemand qui a été champion d'Allemagne.
28:18 - Ils sont encore en activité ?
28:23 - Oui.
28:24 - Pascal.
28:31 - Bah, Ackermann.
28:32 - Ackermann, j'ai dit.
28:33 - Ah oui, putain.
28:34 - Oh là là.
28:35 - Non mais Claire, si vous n'êtes pas dedans aussi...
28:37 - Bon, et désolé, on recommence.
28:39 Un coureur qui a gagné par les Roubaix, dans ce cas-là.
28:41 - Ah, De Genkoll.
28:44 - Oui, John De Genkoll.
28:46 - Avec le cyclisme allemand, hein.
28:51 - Comment il s'appelle le barbu, là, de Chekhovidis, là ?
28:53 - Ah, Jecke.
28:55 - Jecke.
28:56 - Il n'est pas dedans.
28:57 - Un autre sprinteur allemand qui a du mal à passer les bosses.
29:00 - C'est toujours Ackermann, hein.
29:02 - Qui a du mal à passer les bosses.
29:04 - Qui a du mal à passer les bosses, ouais.
29:06 - Qui a le même prénom que Gilbert, en plus court.
29:08 - Ah, Phil Boisos.
29:12 - Oui, ça fait un plus pour vous.
29:13 J'espère qu'on compte bien les points en régie, parce que là, on est vraiment bien.
29:17 Un ancien coureur de l'équipe AG2R.
29:19 - Ah, il a gagné au...
29:22 - Il a gagné au Giro, aussi.
29:24 - Il a gagné au Giro, il a gagné autour de Suisse.
29:26 - Nico Dens.
29:28 - Un coureur qui grimpe bien.
29:33 - Faut attendre que vous nous...
29:34 - Un coureur qui grimpe bien.
29:35 - Waldshein, hein.
29:38 - Zimmermann.
29:40 - Ouf !
29:42 - Ah, Waldshein.
29:44 - Waldshein, il est bon, hein.
29:45 C'est pas non plus les bons sons en régie, on est pas mal sur ce jour.
29:47 - Zimmermann, il est bon, aussi.
29:49 - Un autre qui a fait des top 10 sur les grands tours.
29:52 - Top 5 du Tour de France 2019.
29:58 - Ah, euh...
29:59 - Quel même nom que notre président de la République ?
30:03 Même prénom.
30:04 - Bourgmane.
30:08 - M en moins.
30:09 Emmanuel Bourgmane, en effet.
30:10 Et il en manque un.
30:11 - Oh là là là là...
30:12 - Deux, même.
30:14 - Deux, il en manque deux.
30:15 - On n'a pas le premier, quand même.
30:16 - Le dernier, vous allez avoir du mal à l'avoir, le 8.
30:19 Je sais pas comment je vais faire.
30:20 Je pourrais faire la traduction en allemande, mais on est mal.
30:22 - Mais on voit qu'ils sont quand même pas très bien classés, hein.
30:24 - Ouais.
30:25 - Parce que le deuxième est sans huitième.
30:26 - Le deuxième est sans huitième ?
30:27 - Le premier, on en a parlé parce que...
30:31 Ça a été compliqué.
30:33 Il y a eu des moments de doute dans sa carrière.
30:35 - Ah, mais oui, euh...
30:37 - Nicky Hassan ?
30:38 - Non, non, non.
30:40 - Gauchemane ? Gauchemane ?
30:44 - On l'a mis, on l'a mis.
30:45 - Je l'ai pas.
30:47 - Mayroffer.
30:48 - Oui, il y en a un, bravo !
30:49 - C'est pas celui dont vous parliez.
30:50 - Marius Mayroffer, en effet.
30:52 Et donc, le tout premier.
30:53 Pourtant, c'est bien le premier au classement UCI.
30:56 - Mais si, c'est Bartha.
30:57 - Il a pas mal de points, qui est...
30:58 - Oui, Bartha, non, c'est pas Bartha.
31:00 - C'est de l'équipe Vaurain-Hansgrohe.
31:01 - Ah !
31:02 Mais oui, euh...
31:04 - Un cœur d'étape sur le Tour de France, c'est le plus gros indice que je peux vous donner.
31:07 - Ah oui, je... Oui.
31:09 Je l'ai pas.
31:11 C'est pas Bartha.
31:13 - Bon, on donne notre cleng-gauchard, là.
31:17 - Allez.
31:18 - Lénard Kemna !
31:20 - Ah oui, Bartha, c'est Kemna, mais...
31:22 - Qui aura remporté ce quiz.
31:24 On a dit victoire de clair, du coup, dans l'oreille.
31:26 Donc, j'étais pas super, super non plus sur ce test.
31:28 Mais au moins, on aura tenté de le faire.
31:30 Ça valait le coup de vous le montrer avant, mais sur le refrain.
31:32 En tout cas, ça...
31:33 - Ah, mais il faut le faire avec des coureurs mieux placés, là.
31:35 Le meilleur, il est 98e.
31:36 Nous, on est le non, on est l'élite.
31:37 - Top 10 du coureur allemand.
31:38 10 coureurs allemands, actuellement, mais ça montre aussi...
31:41 - Oui, 10 coureurs allemands dans les 200 meilleurs mondiaux.
31:43 - Eh oui, ça montre aussi quelque chose de...
31:45 - Bah, ça montre que c'est pas terrible, hein.
31:47 - Ça montre que c'est pas terrible, ouais.
31:49 - La prochaine fois, moi, j'ai une suggestion.
31:51 Faites les 10 meilleurs coureurs belges.
31:53 Voilà, mais...
31:55 Français ?
31:56 - OK, on le fera, mais là, on est sur l'Allemagne.
31:58 - Non, non, mais je dis belge, parce qu'effectivement,
32:00 c'est une nation qui est en pointe, quoi, ou britannique.
32:02 Mais c'est vrai que les Allemands, là, en ce moment, c'est pas terrible.
32:05 - Allez, on fait le brief de Sama Froté pour cette étape Rennes.
32:08 Donc, pleine de promesses en même temps.
32:09 On va déjà regarder le profil de cette étape avec vous, Patrick.
32:12 - Le profil de cette étape.
32:14 Je vous l'ai dit, c'est l'étape Rennes, aujourd'hui,
32:16 donc, de ce tour d'Allemagne.
32:19 Au lendemain d'une étape...
32:20 Alors, attention, étape Rennes ne veut pas dire étape de montagne,
32:23 mais simplement arriver au sommet.
32:25 On part de Kassel.
32:26 Kassel, on aurait pu faire un jeu là-dessus.
32:28 Kassel, qui a été champion de France.
32:29 Non, non, c'est pas le même Kassel.
32:31 On est à Kassel, dans le Land de Hesse.
32:34 Et donc, direction Winterberg,
32:37 avec deux ascensions qui seront répertoriées au classement.
32:42 Berlard, après 90 km, après 110 km de course.
32:47 Et puis, il y aura également Alta-Stenberg,
32:51 mais là, on sera déjà dans le final.
32:52 On sera effectivement à moins de 20 km de l'arrivée.
32:56 Ce sera le point bonus.
32:58 Trois, deux et une secondes à prendre au passage.
33:01 Et ensuite, la montée finale vers Winterberg.
33:04 Donc, vous l'avez compris,
33:06 même quand on donne seulement des secondes,
33:08 c'est quand même un sommet.
33:09 Un sommet à 766 m de l'arrivée,
33:11 à moins de 20 km de cette ligne d'arrivée.
33:14 Et ensuite, la montée finale de Winterberg.
33:17 Une montée qui fait seulement 1,7 km,
33:19 mais à plus de 7 % de pente moyenne.
33:21 Ça suffira pour faire quelques différences.
33:24 On a parlé d'Ilan Van Wilder, bien sûr,
33:26 qui est le nouveau leader de ce Tour d'Allemagne.
33:27 On a aussi parlé de Pavel Sivakov,
33:29 troisième de l'étape hier.
33:31 C'est-à-dire qu'entre le premier et le troisième,
33:32 il y avait un deuxième.
33:33 Il s'appelle Félix Rochartner.
33:34 Il n'est pas allemand, messieurs.
33:35 Il est autrichien.
33:36 Il n'aurait pas pu faire partie de notre top 10
33:38 aujourd'hui.
33:39 Mais on va l'écouter.
33:40 C'est au micro de Charmantan Nora sur cette étape.
33:43 Ça monte et ça descend toute la journée.
33:47 On va les sentir dans les jambes,
33:48 ces 3000 m de dénivelé positif.
33:50 C'est comme un demi-col à l'arrivée
33:52 avec 4 km de montée.
33:53 Mais je pense que ça me convient.
33:55 On l'attend aujourd'hui, évidemment.
34:04 Oui, il fait partie des clients
34:06 au vu de ce qu'il a démontré hier.
34:08 Hier, il est rentré limite sur Sivakov et Van Milder.
34:14 Mais en tout cas, il va faire partie du jeu.
34:16 Et pour une fois qu'il a sa carte,
34:18 parce que c'est un coureur qui est très souvent équipier,
34:21 là, il a une opportunité pour lui.
34:23 Et je pense qu'il va la saisir.
34:25 Alors que je ne suis pas sûr qu'au départ,
34:26 c'est lui qui avait la carte.
34:27 Je pense qu'en jeu, plus la carte McNulty,
34:29 hier, il a pris sa chance.
34:31 Non, mais hier, il était fort quand même
34:32 parce qu'il est rentré limite.
34:34 Mais c'est le seul à être rentré.
34:35 Donc, il faudra quand même bien l'observer aujourd'hui.
34:38 C'est clair que Grosz-Chartner,
34:40 en tout cas, de mon point de vue,
34:41 ça fait longtemps qu'on ne l'a pas vu à ce niveau-là
34:43 jouer la victoire.
34:44 Il a été champion d'Europe des grimpeurs
34:46 à la fin du mois de juillet.
34:48 J'ai vu ça aussi.
34:49 Je ne sais pas ce que c'est.
34:50 Cinq jours après le tour.
34:51 Cinq jours après le tour.
34:52 La start list n'était pas non plus énorme.
34:54 On va quand même le dire.
34:55 Mais en tout cas, il est allé s'imposer
34:56 sur cette arrivée au sommet également.
35:00 Félix Grosz-Chartner qu'on attendra tout à l'heure, évidemment.
35:03 Vous voyez toujours ces images de la pluie.
35:05 Avant de basculer un petit peu sur ce que vous attendez également,
35:08 ça change quelque chose, ce final,
35:10 pour les favoris que vous voyez, vous, à ce moment-là, messieurs ?
35:13 C'est surtout 200 km aujourd'hui, sous la pluie.
35:16 On va voir à partir de quand il pleut.
35:18 C'est juste à l'arrivée.
35:19 Il pleuvait au départ.
35:20 Est-ce qu'il pleut en ce moment ?
35:22 Là, on est incapable de vous le dire,
35:23 de répondre à cette question.
35:25 Mais c'est vrai qu'ils ont pris le départ sous la pluie
35:27 et on annonçait un temps qui normalement s'améliorera
35:31 au fil de l'après-midi.
35:32 Ce n'est pas le cas là.
35:33 Ce sont les images qu'on a actuellement.
35:34 Non, mais ce sont des images du départ, ça, non ?
35:36 Ce sont des images de la ligne d'arrivée ?
35:37 Oui, c'est l'arrivée.
35:38 Oui, bien sûr que ça va rendre la course plus difficile.
35:42 Et puis surtout, il va falloir faire attention aux descentes.
35:46 Il y en a quand même beaucoup aujourd'hui.
35:47 Elles n'ont pas l'air très techniques de ce qu'on a vu sur l'étape d'hier.
35:50 Aujourd'hui, on est sur un…
35:51 On en a dit, on est beaucoup plus loin.
35:53 Ils ont fait cinq heures de route entre l'arrivée d'hier
35:55 et le départ d'aujourd'hui.
35:56 Donc, on n'est plus du tout dans la même région à voir.
35:58 Cinq heures de route qu'on a coupées en deux, hein Pierre ?
36:01 C'est bien de le dire également.
36:02 C'est-à-dire qu'on n'a pas fait forcément les cinq heures hier soir
36:05 pour arriver à 23h à l'hôtel.
36:06 Non, la plupart des coureurs sont arrivés à 20h30, 21h à l'hôtel hier.
36:11 Donc, voilà, un coureur sur deux massé.
36:14 Il y a pas mal de coureurs qui ont privilégié d'aller manger,
36:17 d'aller se reposer, se reposer dans leur chambre.
36:20 Donc, voilà, un transfert splité en deux,
36:23 heureusement pour les coureurs,
36:24 sinon ils seraient arrivés très tard hier soir.
36:26 Allez, on va vous laisser argumenter, messieurs.
36:29 On va mettre notre triple fenêtre, on adore vous mettre dans ces conditions
36:33 pour défendre l'un et l'autre de votre favori aujourd'hui sur cette étape.
36:39 Ah, il est prêt, Pierre Roland.
36:41 Là, c'est bon, il n'a pas triché cette fois-ci.
36:43 On va vous mettre tous les trois avec des coureurs différents, bien sûr.
36:47 Christophe, le vôtre est français, Patrick, le vôtre est espagnol
36:50 et Pierre, le vôtre est belge.
36:51 Vous commencez, Pierre Roland.
36:53 Tout simplement, Ilan van Wilder, pour moi, c'est le favori pour remporter ce tour d'Allemagne
36:58 pour la simple et bonne raison qu'il a remporté le sprint bonification hier en haut
37:03 de la difficulté sur le circuit final.
37:05 Il a gagné le sprint à l'arrivée, donc il a montré que c'était le plus punchy,
37:09 le plus fort, le coureur qui avait le plus de sang-froid.
37:12 Et il a maintenant 10 secondes d'avance sur Sivakov, 20 secondes sur Bilbao,
37:17 qui pour moi sont les deux clients derrière lui.
37:20 Et il a une très belle équipe autour de lui.
37:23 La preuve en est qu'ils sont le leader du classement par équipe,
37:26 donc l'équipe la plus forte.
37:28 Christophe, Pavel Sivakov.
37:30 Alors oui, Van Wilder, il est plus puncher, il est meilleur sprinter que Sivakov.
37:34 Sauf qu'aujourd'hui, pour moi, l'étape est plus dure, elle est plus difficile,
37:36 elle correspond mieux aux qualités de Sivakov.
37:39 Les ascensions sont plus longues.
37:40 Hier, franchement, Sivakov sur un parcours qui pour moi n'est pas du tout à son avantage,
37:44 on l'a quand même vu très fort.
37:46 Effectivement, Van Wilder l'a battu sur la bonif,
37:49 mais on a vu que ça ne s'est quand même pas joué à grand-chose.
37:51 À l'arrivée, il est plus rapide, il est plus rapide au sprint,
37:53 mais aujourd'hui, il n'y aura pas…
37:55 En tout cas, si à sprint, ce sera sprint en boss,
37:57 et là, ce ne sera plus la même histoire, je pense.
38:00 Patrick, Peio-Bilbao.
38:01 Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que vient de dire Christophe.
38:04 Pour moi, l'étape n'est pas comme celle d'hier,
38:06 même si on a un des niveaux les plus importants,
38:08 ce n'est d'ailleurs pas forcément la raison.
38:10 Il y a moins de répétition d'effort dans le final,
38:12 et c'est parce que la longueur fait la différence.
38:14 Je pense que Peio-Bilbao, sur une étape longue…
38:16 Après, il y a la météo, je n'avais pas les données,
38:18 donc là, ça changera peut-être un peu les choses.
38:20 Mais sur une étape longue, un peu marathon,
38:22 comme il l'a fait sur les routes du Tour de France cette année,
38:25 je crois que c'était à Issoir, sur le Giro auparavant.
38:27 Bref, on est dans une étape qui ressemble plus
38:29 à de la moyenne montagne format Grand Tour.
38:31 Donc, je pense qu'il est effectivement le favori.
38:34 Le favori du classement général, c'était ça qu'on vous demandait,
38:36 bien sûr, pour ces trois-là.
38:38 On retient.
38:39 Aujourd'hui, franchement, c'est l'étape qui va composer le classement général.
38:42 Parce que demain, peut-être, mais après-demain,
38:44 il n'y aura plus beaucoup de changements ensuite pour le classement général, il me semble.
38:47 Oui, ce passera.
38:48 Donc, on ne fait pas les pronos, messieurs, c'est ça ?
38:50 L'étape, c'est le favori du général.
38:52 On est tous les trois d'accord.
38:54 Vous ne vous changez pas.
38:56 On oublie les pronos en régie.
38:57 Maintenant, c'est eux qui font la loi, vous vous rendez compte ?
38:59 Ils ne disent plus de pronos, plus de pronos.
39:00 Bon, on ne fait pas les pronos.
39:01 On fait un jeu, les gars.
39:02 Très bien.
39:03 On va écouter Peio-Bilbao, Patrick,
39:05 justement, votre favori du classement général et de l'étape.
39:08 Bien, je me sens frais.
39:13 Je me sens frais, j'ai envie de courir, de m'engager dans la course.
39:16 Hier, j'ai peut-être un peu manqué d'intention dans le final
39:20 pour pouvoir arriver avec les premiers.
39:22 Je n'ai pas réfléchi aux possibilités pour me placer,
39:25 donc je n'ai pas fait la dernière ascension dans une très bonne position.
39:28 En tout cas, je pense que l'étape du jour est ma meilleure opportunité pour une victoire
39:33 et pour pouvoir ensuite me battre pour le général.
39:36 Pour la étape, je vais le battre et ça me permettra aussi
39:40 de faire un bon pas en avant dans la général.
39:43 On a compris, passage obligé.
39:45 Aujourd'hui, pour aller s'adjuger ce tour d'Allemagne,
39:47 ce sera dimanche pour l'arrivée.
39:49 Il y a une question qu'on n'a pas soulevée, messieurs.
39:51 Si Sivakov et Bilbao veulent s'imposer,
39:54 il va falloir aller titiller la sudale quick-step de Pierre Roland,
39:57 avec Pierre Roland à ses commandes.
40:01 Comment est-ce qu'on fait aujourd'hui pour se débarrasser de cette formation
40:05 qui a quand même été leader sur les deux premiers jours, prologue et première étape ?
40:08 C'est la question que Charles-Antoine Norand,
40:10 entremêlé spécial, a posée à Pavel Sivakov.
40:12 Ils sont très forts, ils ont une très bonne équipe ici.
40:17 Ilane aussi a l'air en très bonne condition.
40:20 On va dire qu'il est un peu plus punchy que moi,
40:23 donc il va falloir être bon tactiquement,
40:25 vraiment choisir le bon moment pour essayer d'attaquer
40:27 et puis tout donner.
40:30 Il va falloir durcir.
40:32 Durcir à 30 km de l'arrivée.
40:35 Dans cette difficulté, il va falloir prendre le moindre mètre de dénivelé,
40:38 l'utiliser pour créer de la fatigue,
40:40 pour déjà éliminer les moins bons grimpeurs de cette équipe sudale
40:44 et puis essayer de mettre en difficulté,
40:46 parce qu'il a quand même de la manœuvre.
40:48 Christophe, vous vous y croyez visiblement.
40:50 Oui, j'y crois. De toute façon, il faut y croire.
40:53 Honnêtement, hier, on a vu les meilleurs éléments s'extraire à l'avant.
40:58 Je pense qu'il y a les trois devant,
41:00 mais il y a les trois derrière aussi,
41:02 qui sont vraiment tout proches au niveau des performances.
41:04 Ça va jouer entre ces six-là.
41:06 Honnêtement, aujourd'hui, il faut être opportuniste.
41:09 De toute façon, il n'y a pas grand-chose à perdre.
41:11 On est sur le tour d'Allemagne.
41:13 Je pense qu'il faut, comme l'a dit Pierre, attaquer tôt.
41:16 Je pense qu'il faut essayer de lancer les oscillités de bonheur,
41:19 de toute façon, avec le sprint bonus,
41:22 qui sera à un peu moins de 20 km de l'arrivée.
41:24 Après, c'est quasiment que la descente pour aller chercher la montée finale.
41:26 Il n'y a pas de gros risques à attaquer dès là.
41:29 Il y a des bonifications à aller prendre.
41:31 En tout cas, toutes les conditions dans les 30 derniers kilomètres,
41:34 tout est réuni pour qu'il y ait de la course et pour qu'on crée de la course.
41:38 Il faut, notamment dans cette ascension,
41:40 déjà commencer à…
41:43 Enfin, commencer.
41:44 Il faut attaquer comme ils l'ont fait hier.
41:45 Hier, ils ne se sont pas trop posé de questions.
41:47 Ils ont attaqué.
41:48 Ça a fait tout de suite des écarts.
41:50 Je pense qu'il faut s'y lancer.
41:52 Je le redis pour moi.
41:53 Aujourd'hui, ça correspond un peu plus à un profil de grimpeur
41:55 qu'à un profil de puncher.
41:56 - Elle vous inspire quoi, vous Pierre, cette montée finale ?
41:59 - Ça va être difficile.
42:01 Mais c'est surtout…
42:03 Cette montée, ce qui va être difficile, c'est celle avant.
42:06 Mais bon, celle-ci, il y a du rouge, il y a du bleu.
42:09 Et donc, des ruptures de pente.
42:11 Ça, c'est difficile de passer de pourcentage à près de 8 % à 5 %.
42:15 On reprend de la vitesse.
42:17 Et ça, c'est très difficile.
42:18 Et après, cette rampe finale dans les 500, 600 derniers mètres.
42:23 C'est une bosse parfaite pour attaquer avec ces ruptures de pente.
42:27 - Patrick ?
42:28 - Oui, c'est ça, c'est le Pays Basque.
42:30 Non, je plaisante.
42:31 - C'est le Pays aux Bilbaos.
42:32 - C'est le Pays aux Bilbaos.
42:33 En plus, il pleut, il est comme chez lui.
42:35 - Allez, on a compris.
42:36 On rappelle les favoris de la journée puisqu'il n'y a pas de pronom.
42:39 Du coup, on les attribue deux fois.
42:42 Il y aura perte de points si jamais vous ne gagnez pas sur toute la saison.
42:45 Christophe, vous êtes en tête.
42:46 - Après, on peut gagner le général sans gagner l'étape du jour.
42:49 Ce sont mes deux collègues qui ont instigé ça.
42:52 - Vous n'avez pas réagi ?
42:53 - Il veut deux favoris.
42:54 - Vous n'avez pas du tout réagi à ce moment-là.
42:57 Quel est votre favori pour l'étape ?
42:59 - C'est Pays aux Bilbaos.
43:00 - Non, mais je…
43:02 - C'est vrai, en plus.
43:03 - C'est vraiment un brigand, celui-là.
43:04 - Mais Pays aux Bilbaos est à 20 secondes.
43:06 Il a tout à fait le droit de gagner l'étape, mais de ne pas gagner le général.
43:09 Je ne vois pas où est le…
43:10 - J'aime bien vous appeler Patrick, du coup.
43:12 Allez, on y va.
43:13 On rend l'antenne pour s'affronter.
43:15 On rappelle qu'on est parti jusqu'à l'équipe de choc avec cette deuxième étape du tour d'Allemagne
43:19 qu'on va suivre en direct avec ces trois-là.
43:22 Ils vont se calmer en attendant ou peut-être pas.
43:23 Peut-être que ça va être pire en commentaire.
43:25 - Pas sûr, oui.
43:27 - On y va.
43:28 - On y va.
43:29 - On y va.
43:31 - On y va.
43:33 - On y va.
43:35 - On y va.

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