Le replay de l'avant course du 15/08 - Cyclisme sur route - Ça va frotter
Retrouvez le replay de l'avant course du Tour du Limousin-Périgord-Nouvelle-Aquitaine du 15/08/2023.
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00:00 La 56ème édition du Tour du Limousin est lancée désormais.
00:11 Tour du Limousin, Périgord, Nouvelle Aquitaine.
00:13 Voilà pour l'appellation complète.
00:15 Tour qu'on va suivre jusqu'à vendredi.
00:17 On va se régaler.
00:18 Il y a de très belles chances françaises au programme.
00:20 Il y a Benoît Cosnefroy, Romain Grégoire, Kevin Vauclin notamment qui sont présents
00:24 et qui ont très envie d'en découdre.
00:26 4 belles étapes.
00:27 On va le voir tout à l'heure parmi les profils.
00:29 On ne s'ennuie jamais sur le Tour du Limousin Nouvelle Aquitaine.
00:32 On est ravis avec Savas Frotté de venir ici depuis 2018.
00:35 Maintenant sur le Tour du Limousin, il n'y a pas une édition qui nous a déçus.
00:38 Donc forcément cette année, on sait qu'on va encore se régaler.
00:40 On est ensemble jusqu'à vendredi.
00:41 Et regardez qui va m'accompagner jusqu'à vendredi.
00:44 Magnifique programme également, très riche.
00:46 Équipe Christophe Ribelon est sur la moto pour nous faire vivre toutes ses impressions
00:50 avec Joël qui est en train de l'accompagner également.
00:53 Le pilote Christophe qu'on va retrouver tout à l'heure en direct.
00:56 Bien sûr, Patrick Chassé qui va vous accompagner pour ses merveilleux moments également.
01:00 Bonjour Patrick, tout va bien ?
01:01 Oui, tout va bien.
01:02 Bonjour à tous.
01:03 C'est bien, vous me répondez toujours la même chose.
01:04 Le jour où ça n'ira pas, on saura vraiment que ça ne va pas du côté de Patrick.
01:07 Bonjour Cédric Pinault et Pierre Rolland.
01:08 On est ravis de vous retrouver également.
01:10 Bonjour Claire.
01:11 Bonjour.
01:12 Temps d'automne ?
01:13 Ouais.
01:14 On a remis la petite veste, ce qui ne fait pas très chaud.
01:17 Ça va se lever, ça va se lever.
01:18 Ça va se lever et puis on sait de toute façon que rien n'est facile sur le Tour du Limousin
01:22 et que parfois la météo en effet est aussi assez capricieuse également.
01:27 On est avec vous jusqu'à 18h30, jusqu'à l'équipe du soir.
01:31 Tout à l'heure, c'est pour le programme magnifique de la chaîne L'Équipe, mais
01:33 vous savez également que le mois d'août est riche en cyclisme sur la chaîne L'Équipe.
01:36 Vous avez le Tour du Limousin Périgord Nouvelle-Aquitaine à suivre jusqu'à vendredi.
01:40 Et en même temps, toutes les courses qu'on avait l'habitude de vous présenter, soit
01:43 avant, soit après, sont avec la réforme du calendrier UCI cette année en même temps.
01:46 Le Tour de Burgos que vous allez retrouver dès 15h aujourd'hui, là aussi avec du
01:51 Beaumonde, un roglitch notamment qui est présent.
01:53 Et puis aussi l'Arctic Race of Norway, ce sera à partir de jeudi sur live, mais également
01:57 sur la chaîne à partir de vendredi et juste avant le Tour du Limousin.
02:00 Voilà pour ce que vous allez pouvoir suivre au fur et à mesure.
02:03 Ce qu'on va faire, c'est qu'on va d'abord regarder ce qui s'est passé l'an dernier
02:07 sur ces routes du Tour du Limousin Périgord Nouvelle-Aquitaine, montées par Thibaut Duponchel.
02:12 Et puis on se retrouve après pour débriefer tout ça et surtout parler de 2023.
02:15 Et là, on va y arriver dans ce fameux rond-point avec Thibaut Duponchel.
02:20 Et là également avec...
02:22 Non, c'est Julien Simon qui vient de sortir pour l'équipe de Total Energy.
02:26 Il est bien sorti Julien.
02:27 Et derrière pour l'instant, on n'arrive pas à réagir.
02:31 S'il vire comme ça au dernier rond-point, il a gagné.
02:33 Parce que Covid n'avait pas les moyens de réagir.
02:36 Il s'est retourné pour voir si quelqu'un pouvait y aller.
02:37 Et finalement, il n'avait personne pour le faire.
02:41 Allez, le rond-point, ça se passe bien évidemment pour l'homme de tête.
02:44 Est-ce que ça se passe bien pour le peloton également ?
02:46 Oui, Covid qui est peut-être en bout de course.
02:48 Trentin qui va devoir avancer un sprint de très loin.
02:52 Avec le coureur des holos, Alvanese juste derrière.
02:55 Pour l'instant, toujours en tête, toujours en tête, Julien Simon.
02:58 Possible s'imposer ?
02:59 Eh bien oui, eh bien voilà, la victoire de Julien Simon.
03:02 Magnifique devant Alvanese, devant Matteo Trentin.
03:06 Magnifique succès de Julien Simon.
03:09 J'avoue que j'ai été un petit peu inquiet dans les derniers mètres de cette étape.
03:14 On avait l'impression qu'il allait se tasser.
03:16 C'est toujours le même problème avec la caméra de face.
03:19 Alors que le deuxième homme, c'est Fernando Gaviria
03:21 qui est maintenant en train de passer Lewyszewski.
03:25 Gaviria qui lance, Gaviria qui va lancer.
03:27 Matteo Trentin qui est là en cinquième position.
03:29 Oh là là, ça frotte !
03:31 Avec Alvanese effectivement et Geniaz.
03:33 Alors que côté gauche, on est parti avec Grosso.
03:36 Grosso qui a lancé le sprint qui est en tête actuellement.
03:39 Grosso avec juste derrière lui, Aramburu.
03:41 Grosso, Aramburu.
03:42 Aramburu qui se décale, qui lance le sprint.
03:44 Matteo Trentin aussi qui est là.
03:46 Matteo Trentin qui remonte, il est trop loin.
03:48 Non, finalement c'est sur le centre de l'écran.
03:50 Eh bien c'est Aramburu qui s'impose devant ses deux équipiers.
03:53 Il y a Venturini aussi qui est remonté sur la droite de l'écran,
03:57 sur la gauche de la route, qui est venu juste sur le final.
03:59 Qui déborde donc le coureur de Dronopeur.
04:02 Et sur la ligne d'arrivée, Aramburu qui arrive à s'imposer.
04:05 Venturini prend la deuxième place.
04:07 Ah non, non, non, non, plus troisième.
04:09 Je pense que Venturini c'est le 144 en deux autres éditions.
04:12 Matteo Trentin prend la deuxième place et Venturini troisième.
04:15 Il y a Grosso aussi qui est là dans le sprint.
04:17 Entre Grosso, Trentin et Venturini, c'est à voir pour la deuxième et troisième place sur le podium.
04:23 Quand on sait que tout va se jouer avec des secondes ensuite pour le maillot jaune.
04:28 10 secondes pour le vainqueur, 6 secondes pour le deuxième,
04:31 4 secondes pour le troisième, ce seront les bonifications distribuées
04:34 à l'arrivée de cette troisième étape, comme sur toutes les étapes bien sûr.
04:37 De ce tour du Limousin Périgord.
04:39 Rui Costa qui est en train de se lancer là, Rui Costa qui va tenter de sortir.
04:42 Oh là là, attention !
04:43 Attention là, si personne ne réagit...
04:45 Personne n'y va !
04:46 C'est le spécialiste de ce coup là.
04:48 Et oui !
04:48 Van Avermaet qui réagit là, qui tente de réagir mais avec un tout petit temps de retard.
04:52 Et Guillaume Martin qui va essayer de revenir sur Greg Van Avermaet là-bas au fond.
04:57 Trois hommes sont en train de sortir, attention !
04:59 Deux, deux, deux seulement, oui.
05:01 Deux, un Van Avermaet, il a l'air solide, il est en train de revenir là.
05:06 Ah ouais, il revient sur Rui Costa, Greg Van Avermaet qui paraissait très tonique là
05:11 sur son accélération.
05:12 Mais qu'est-ce qui se passe ?
05:13 Oh ! Qu'est-ce qui s'est passé Van Avermaet ?
05:14 Il est parti !
05:15 Non, c'est l'homme de tête qui s'est trompé !
05:17 Oui, c'est l'homme de tête qui s'est trompé !
05:19 C'était à droite.
05:20 Oh non !
05:21 Oh non, même le maillot jaune il s'est fait avoir aussi.
05:25 Eh ben on doit avoir Greg Van Avermaet qui doit être en tête.
05:27 Tout seul.
05:27 À 1 km 700.
05:29 Non, non, non, messieurs.
05:30 Non, non, non, tout est...
05:32 Les hommes de tête c'est Rota, Cosnefroi, ils sont devant nous là.
05:37 Un autre moto vous les avez.
05:39 Donc voilà, il y a un temps mort du coup sur ce groupe.
05:41 Greg Van Avermaet est devant.
05:42 Ici, vous avez 7 coureurs.
05:44 Avec Madouasse, Ulysse, Rota, Mario, Zanna, Van Avermaet.
05:49 Oh là là là là !
05:50 Et Rui Costa qui était en tente-tête et qui se retrouve donc dernier
05:53 parce qu'il a tout simplement pris la mauvaise direction.
05:56 Alors est-ce que c'est une erreur d'un signaleur ?
05:58 Est-ce que c'est le coureur qui s'est laissé emporter par son élan ?
06:01 Quoi qu'il en soit.
06:02 Finalement, tout est regroupé sauf Rui Costa.
06:05 Rui Costa lui pour l'instant...
06:06 Et on temporise et on s'observe.
06:08 Alors on vous rappelle que Rui Costa n'est plus là.
06:10 Et le dernier virage est à 300 mètres de la ligne d'arrivée.
06:13 Et Arambo qui est dans la roue, qui vient se replacer là.
06:15 Regardez Greg Van Avermaet aussi qui vient frotter.
06:17 C'est Benoît Cosnefroi qui emmène pour Greg Van Avermaet
06:19 qui se sent très en jambe.
06:20 On l'a vu tout à l'heure.
06:21 Et attention à Diego Ulysse.
06:23 Diego Ulysse qui est dans la roue en quatrième position.
06:26 Le coureur de l'équipe UAE, Valentin Laplace, qui passe à l'intérieur.
06:28 Attention, il a failli tomber !
06:30 Oh là là là là !
06:31 Alors que l'on relance maintenant
06:34 avec Benoît Cosnefroi en première position.
06:35 Le sprint qui va être relancé.
06:37 Le maillot jaune à Arambourou derrière.
06:38 Et Diego Ulysse de l'autre côté.
06:40 Diego Ulysse qui est peut-être en train d'essayer de passer.
06:43 Attention à rester dans la ligne.
06:44 Greg Van Avermaet dans la roue de Diego Ulysse.
06:47 Diego Ulysse qui va s'imposer dans cette étape.
06:49 Mario qui remonte, mais c'est trop tard.
06:50 Et Diego Ulysse qui remporte donc cette victoire ici devant Greg Van Avermaet.
06:56 Et le leader de la course à Arambourou en troisième position.
07:00 Et bien voilà, c'est une victoire italienne aujourd'hui
07:02 à laquelle nous avons assisté ici à l'arrivée de cette étape corézienne à Malmore.
07:08 La victoire de celui qui a remporté tant de succès
07:11 au cours de sa carrière sur les routes du Tour d'Italie.
07:14 Huit victoires sur le Giro.
07:16 Mais surtout cette victoire ici obtenue en terre de Corrèze.
07:21 Cette dernière partie montante du circuit avant de rejoindre la ligne d'arrivée.
07:28 Et le peloton est là juste derrière.
07:33 Ou ce qu'il reste du peloton parce qu'on a quand même perdu des unités.
07:37 Mais les principaux favoris sont tous là.
07:39 Peut-être rappeler le classement général quand même avant l'arrivée
07:42 pour vous montrer, si vous nous rejoignez maintenant,
07:44 que les écarts entre les premiers sont très serrés.
07:47 Les neufs coureurs, a priori, sont encore présents dans ce groupe.
07:50 Attaque d'un coureur d'Eo Locometa.
07:53 Regardez comment il les passe. Il est très bien sorti.
07:56 On a hâte de savoir de qui il s'agit dans cette formation.
08:00 Bien Biotel aussi qui vient juste de sortir.
08:02 La moto gêne le coureur là.
08:05 Albanet, c'est Bonamour qui est sorti derrière.
08:12 C'est Bonamour qui est sorti pour l'équipe Bien Biotel.
08:14 Albanese qui est là devant pour l'équipe Eo Locometa.
08:17 Et il s'en est rendu compte Albanese en se retournant qu'il n'y avait personne.
08:20 Il n'était pas là.
08:21 Et Albanese qui se dirige maintenant vers la victoire.
08:23 Est-ce qu'on va faire un doublé en ce qui concerne l'équipe Eo Locometa ?
08:27 Puisque l'année dernière, on avait remporté également cette dernière étape.
08:30 En tout cas, on est très bien parti avec un braquet énorme.
08:34 La meute est lancée derrière avec le sprint de Mateo Trentino
08:37 et surtout le leader de la course, Aramburu.
08:39 Aramburu qui revient.
08:41 Aramburu qui ne va pas pouvoir finalement remporter cette étape.
08:44 C'est Albanese qui s'impose mais néanmoins l'Espagnol se consolera
08:48 en remportant le classement final.
08:50 Incroyable, c'est les premières là.
08:52 On a deux premières sur cette ligne.
08:54 La première victoire d'Albanese après une collection d'accessites.
08:58 Et la première victoire d'un Espagnol au palmarès du tour du Limousin Périgord.
09:04 C'est la première fois effectivement qu'un coureur d'Espagne s'impose en 55 éditions.
09:10 Depuis donc 1975, ça n'avait jamais été le cas.
09:13 Et bravo Alexa Aramburu, maillot jaune !
09:17 Toujours une sacrée ambiance en tout cas sur cette course.
09:23 On salue Cyril Guimard évidemment qui était là l'an dernier et qu'on embrasse très fort.
09:27 Aucun Français sur le podium l'an dernier
09:30 et pourtant les Français ont l'habitude de briller sur cette course.
09:32 Madouas a terminé 4ème l'an dernier, pas de podium.
09:35 Mais regardez ce qui s'est passé sur les dernières années avec ce tableau palmarès.
09:39 Vous allez voir que les Français ont quand même vraiment l'habitude.
09:41 Il y a quelque chose qui se passe avec les Français ici autant sur le podium que sur la victoire également.
09:46 Villermo, Edde, Cosnefroi, Barguil qui se sont imposés sur les dernières années notamment.
09:52 Il y a aussi eu des coureurs qui ont terminé dans la même seconde.
09:55 On y reviendra sur les dernières éditions.
09:58 En tout cas depuis 2017 clairement il se passe quelque chose d'assez important.
10:02 Est-ce que vous attendez une victoire française messieurs sans vous dévoiler ?
10:05 Plutôt, on espère !
10:07 Ah vous êtes en cœur en tout cas.
10:09 Pas de Cédric Pinault, pas de Pierre Roche en roue palmarès ?
10:11 Non, ils s'exécitent dans les 10 premiers pour ma part.
10:16 Pierre il a déjà gagné une étape même.
10:17 Ah oui une étape en néo-professionnel en 2016.
10:20 Rappel.
10:21 Le temps...
10:22 Le temps passe.
10:24 Ce n'est pas moi qui l'ai dit.
10:25 Des coureurs qui ont été dans la même seconde donc également on en reparlera parce que c'est ça aussi finalement ce tour du limousin.
10:30 Mais d'abord écoutez qui a des ambitions sur cette course ?
10:33 Un coureur dont on va reparler très bientôt parce qu'on va avoir un vrai focus sur lui, il le faut.
10:37 En cette saison un petit peu compliquée pour lui, il s'est imposé en 2019.
10:41 Il s'appelle Benoît Cosnefroy, il ne vient pas pour rien.
10:44 Oui, content, c'est toujours une course que j'affectionne et que j'apprécie venir au départ chaque année.
10:49 Donc, content d'être ici.
10:51 Comment vous la définirez ? C'est une course que vous connaissez très bien, c'est un parcours assez atypique, dur ?
10:55 Oui, c'est ça, c'est un parcours atypique.
10:57 Alors, chaque année il change un petit peu mais cette année je pense qu'il est peut-être un peu plus difficile à chaque fois dans le final de l'étape.
11:04 Surtout l'étape 1 et 3, donc il y a un beau parcours à proposer cette année.
11:07 Donc j'espère en tirer au profit et me faire plaisir.
11:10 Finalement, il est possible qu'il n'y ait aucune étape qui termine au sprint tiers ?
11:13 Il peut y avoir des pelotons, mais ce ne sera pas des petits pelotons.
11:17 Il n'y aura jamais le peloton en intégralité.
11:20 Il y aura minimum un tiers ou un quart du peloton qui sera distancé.
11:24 C'est quasi obligé sur les routes du limousin.
11:26 Alors là, on a un argument sur ça.
11:28 On peut regarder un chiffre également, un nombre plutôt 15.
11:31 15, c'est le nombre de secondes, le plus grand écart sur ces dix dernières années entre le premier et le deuxième au classement général.
11:38 Ce n'est rien du tout.
11:39 Cédric, qu'est-ce qui explique ça ?
11:41 C'est une course très très serrée.
11:43 C'est souvent des punchers qui sont au départ de cette épreuve-là, qui jouent les premiers rôles.
11:48 On sait que les bonifications ont un rôle hyper important sur cette course.
11:51 C'est arrivé par le passé, on l'a vu, que des coureurs soient dans le même temps.
11:54 C'est à la place qu'on les détermine, savoir qui va remporter le classement général.
11:57 C'est arrivé trois fois, je vous coupe parce que vous êtes dans ça.
11:59 Trois fois, donc 2021, Bonamour et Barguil, Barguil qui s'était imposé.
12:03 2017, Villermo et Gèsbert.
12:05 2015, Colbrelli et Ressous-Serrada.
12:07 Attention, il est là Ressous-Serrada.
12:09 Donc oui, c'est des parcours qui sont exigeants.
12:11 On n'arrive pas forcément à faire de grosses différences parce que tout le monde est un peu du même niveau.
12:15 C'est dur, mais pas non plus extrêmement dur pour faire des grosses différences.
12:18 Alors cette année, on se méfiera quand même de la troisième étape.
12:20 On en reparlera, mais elle est vraiment, je pense, difficile.
12:22 Donc je pense qu'il pourrait y avoir des écarts.
12:24 C'est ce qu'on va faire, on va m'en parler tout de suite.
12:25 Avec Patrick Chassé, à qui on n'a pas encore donné le crachoir.
12:28 Il est à vous, Patrick Chassé, pour nous présenter à la fois cette région du Limousin et puis aussi ce tour.
12:33 Voilà, exactement, puisque l'on est dans le Limousin.
12:37 Le Limousin, je le rappelle, ça se trouve au nord de la région Nouvelle-Aquitaine,
12:42 avec quatre départements, chaque département mis à l'honneur à l'occasion d'une étape.
12:47 Aujourd'hui, c'est la Creuse, la Creuse donc qui est mise à l'honneur.
12:52 Alors je n'ai pas de retour, on voit ici le Limousin et surtout la première étape qui s'élance de Rillac-Rancon.
12:59 On n'est pas très loin de Limoges, on n'était pas très loin de Limoges, en direction de Bénévent-l'Abbaye,
13:04 une cité de caractère qui se trouve donc dans la Creuse.
13:07 Et attention, ce seront des petites routes, on aura l'occasion d'y revenir.
13:10 Au total, sur ces quatre étapes, il y aura 10 000 mètres de dénivelé.
13:14 Le lendemain, c'est l'étape en Dordogne, avec l'arrivée traditionnelle à Trelissac.
13:20 Trelissac qui sera le terme de la deuxième étape.
13:24 Une arrivée en côte, ce sera surtout le troisième jour.
13:27 Lors de l'étape de Corrèze, ce sera aussi l'étape la plus longue, près de 200 km.
13:32 Étape décisive qui fait bien sûr de cette 56e édition l'une des éditions difficiles de ce Tour du Limousin.
13:38 La dernière étape, ce sera sur le Tour du Limousin, bien sûr avec l'arrivée à Limoges,
13:43 sur le circuit traditionnel qu'il faut faire trois fois.
13:45 Arrivée à Limoges, devant Beaublanc, comme d'habitude, et parfois quelques surprises, comme sur cette dernière étape.
13:50 Eh oui, sacré circuit !
13:52 Oui, c'est très dense. Les parcours sont très difficiles, très exigeants.
13:58 On connaît aussi la spécificité de ces petites routes du Limousin,
14:01 avec ce gravillon qui ne renvoie pas la puissance qu'on peut y mettre.
14:07 C'est une course exigeante pour hommes forts.
14:09 Ce n'est pas pour grimpeurs, pas pour punchers ou sprinters.
14:12 Un mec qui marche, peu importe qu'il soit sprinter, grimpeur ou pas,
14:15 il peut tirer son épingle du jeu sur ces routes.
14:17 Si Pierre Roland se permet de vous dire ça, c'est parce qu'il est parti en reconnaissance sur ces étapes.
14:22 Pierre, on n'en parle pas tout de suite, ce sera un temps fort de l'émission.
14:25 Ce sera à la fin, tout à l'heure. Sacré maillot, en tout cas, vous avez un magnifique maillot sur les épaules.
14:30 Je tenais à vous le dire, c'était très très beau.
14:32 Vous allez voir qu'il s'est passé pas mal de trucs pendant ces reconnaissances.
14:35 Le temps fort, ce sera tout à l'heure. Il y a un autre temps fort que j'adore, qu'on va couper en deux.
14:38 Aujourd'hui, on va faire un premier pronostic pour le classement général, messieurs.
14:42 Je ne vois pas d'angoisse dans les regards, je suis un petit peu déçue.
14:44 On commence par Christophe Ribland, qui est parti sur la moto et qui nous a donné son pronostic tout à l'heure.
14:48 Pour ce 56ème Tour du Lémousin Nouvelle Aquitaine, mon prono pour le classement général,
14:54 ce sera Michael Storer de l'équipe Groupama FDJ.
14:56 Patrick Chassé.
14:59 Moi, je vais choisir un autre coureur de cette même équipe Groupama FDJ.
15:03 Je pense au jeune Romain Grégoire.
15:05 J'ai comme l'impression qu'il y a eu une discussion sur le sujet. Cédric Pinault.
15:08 Moi, je miserai bien sur Kevin Vaucl.
15:11 Il en reste un, Pierre.
15:13 Non, moi, je vais prendre Rezus Herrada de l'équipe Cofili.
15:17 Attendez, vous avez dit français tout à l'heure. Oui, un français va gagner le classement général.
15:21 Et puis là, totalement, vous retournez votre veste en 20 secondes.
15:23 Le problème qui peut arriver régulièrement, c'est que les Français, ils vont être les plus forts.
15:27 Ils vont se surveiller et Rezus Herrada, il va sortir du chapeau et il va tréfler tout le monde.
15:31 Profil parfait.
15:32 Profil parfait. Il va vite. L'étape de Borlésorg, elle est parfaite pour lui.
15:37 Avec sa pointe de vitesse dans un petit groupe, sur une arrivée comme ça, il est redoutable.
15:41 Et déjà aujourd'hui, il peut déjà nous sortir un petit truc.
15:44 Et puis, on l'a dit, il a déjà terminé sur le podium de cette compétition.
15:47 Benoît Kosnefroy doit-il sauver sa saison ?
15:50 C'est notre premier thème aujourd'hui.
15:52 On va regarder la dernière victoire de Benoît Kosnefroy.
15:55 C'était en images, c'était déjà sur la chaîne L'Equipe.
15:57 Je crois que la chaîne L'Equipe porte un peu bonheur à Benoît.
15:59 J'allais mélanger. C'était sur le Grand Prix de Québec.
16:03 C'était l'an dernier, en septembre 2022.
16:06 C'est-à-dire pas de victoire pour Benoît Kosnefroy cette saison.
16:09 Ce n'est pas arrivé souvent depuis 2019.
16:12 D'ailleurs, il gagne à chaque fois au moins une victoire par saison pour lui.
16:16 Donc, il tourne autour. On sait que c'est compliqué.
16:18 On sait que lui-même le dit.
16:20 Sa forme n'est pas forcément la meilleure sur cette saison notamment.
16:24 Et donc, c'est un petit peu difficile.
16:27 On sait aussi qu'il se situe un petit peu en-dessous de tout ce qu'il a pu vivre
16:32 parmi ce qui s'est passé cette saison, etc.
16:37 Et que du coup, il est un petit peu en-dessous de ce qu'il espérait certainement.
16:42 Et c'est pour ça qu'on va vous poser la question dans quelques instants.
16:45 Messieurs, est-ce qu'il est obligé finalement de s'imposer Benoît Kosnefroy
16:50 pour sauver cette saison cette année ?
16:52 Je vous l'ai dit, pas de victoire.
16:54 Alors que c'est quand même un énorme talent.
16:56 C'est celui qu'on attend comme étant parmi les meilleurs punchers du monde.
17:00 En tout cas, c'est ce qu'on espérait depuis quelques années.
17:02 On sait qu'il a terminé deuxième de l'Amstel Gold Race, notamment l'an dernier.
17:05 On s'en souvient.
17:06 Ça, c'était une victoire en World Tour.
17:08 Celle qu'on est en train de regarder en même temps.
17:10 Est-ce que du coup, on est obligé de gagner pour Benoît Kosnefroy
17:15 par rapport bien sûr à ça, mais aussi par rapport finalement à ses qualités intrinsèques
17:20 et son statut surtout ?
17:21 Est-ce que finalement, ce n'est pas la grande pancarte de cette course 2023 ?
17:25 On y va pour un save à piquer ?
17:26 Messieurs, je sais que vous allez vous affronter Pierre et Cédric l'un après l'autre.
17:31 Cédric, je crois que vous, c'est lui la réponse.
17:34 Oui, il est obligé de s'imposer parce que Benoît, maintenant,
17:37 fait partie du paysage du cyclisme français.
17:40 C'est un coureur qu'on attend, qui doit lever les bras.
17:43 Il a un statut important dans son équipe.
17:45 Alors peut-être pas forcément pour le classement général,
17:48 mais il doit au moins s'imposer sur une étape.
17:50 Il lui convient à merveille.
17:51 Il est pratiquement fait pour lui quand on regarde un peu les profils tous les jours.
17:54 Là, en commençant par aujourd'hui et même l'étape de jeudi, vendredi aussi, il peut gagner.
17:59 C'est vraiment taillé pour lui.
18:00 Donc pour moi, il est obligé de remporter au moins une victoire.
18:03 Alors pour sauver sa saison, je ne sais pas si ça va sauver sa saison,
18:05 mais en tout cas, sur le limousin, il doit gagner.
18:08 Pierre Roland, vous entendez là ?
18:11 Oui, c'est mon tour.
18:12 Non, pour vous.
18:13 Oui, pour moi, ce n'est pas un passage obligatoire de remporter une étape.
18:17 Sur ce tour du limousin, il y a des courses qui vont être importantes derrière.
18:21 Et c'est vrai que j'aimerais bien, Benoît Cosnefroy, on a l'habitude de le voir deux mois en début de saison,
18:26 il est très fort.
18:27 Après, il y a un creux et après, on le voit deux mois.
18:29 Et j'aimerais bien qu'il pousse un petit peu plus loin sa saison,
18:31 quitte à être moins bien sur ce tour du limousin, pour être performant à Paris-Tour.
18:35 Et notamment, j'aimerais bien le voir aussi au Tour de Lombardie en pleine capacité.
18:38 C'est normalement dans ses projets, en tout cas à Benoît Cosnefroy.
18:42 C'est-à-dire qu'il va faire ses courses au Canada.
18:44 Il devrait faire plouer également énormément les courses italiennes.
18:47 Donc votre vœu sera peut-être exaucé de ce point de vue-là.
18:49 Il se serve de ce tour du limousin comme d'un tremplin pour aller faire une magnifique fin de saison
18:54 et une belle fin de septembre.
18:56 Il en dit trop là, il en a trop de paroles.
18:58 Elle m'a pris la fin de mon...
19:00 Ok, super, merci.
19:02 Eh bien, la prochaine fois, vous vous débrouillez tout seul, Pierre Roland.
19:04 On écoute Benoît Cosnefroy qui va vous contredire.
19:06 Pierre, voilà, bien fait.
19:07 Oui, complètement.
19:08 C'est une saison qui ne répond pas à mes attentes, ni aux attentes de l'équipe.
19:12 J'espérais bien mieux sur cette saison, mais j'ai tout fait bien.
19:15 Malheureusement, ça n'a pas fonctionné.
19:18 Donc voilà, j'espère...
19:20 Je change un peu la dynamique de cette saison sur cette deuxième partie.
19:23 Après le Tour de France, normalement, ça fonctionne plutôt bien pour moi.
19:27 J'espère être bien ici et avoir la réussite.
19:30 Le tour du limousin fonctionne bien, normalement ?
19:32 Le tour du limousin fonctionne bien, normalement.
19:34 Il a bien fonctionné dans les années passées aussi avec l'équipe Jezers-Stroenteam,
19:38 avec Daniel Godon qui avait perdu son maillot jaune la dernière étape.
19:41 Mais Alexis Véramos qui l'a gagné aussi.
19:43 C'est un parcours qui répond souvent aux caractéristiques de l'équipe.
19:47 On prend souvent du plaisir.
19:49 On rappelle qu'il veut à chaque fois disputer ce tour du limousin.
19:52 Ça, c'est quand même franchement un argument de taille.
19:54 On oublie que ça va piquer.
19:56 Elle est faite pour lui, cette course, très honnêtement.
19:58 Si on sort de la petite battle, elle est faite pour lui.
20:02 C'est dur, des arrivées en petit comité, il va vite, il a du punch.
20:06 Dès aujourd'hui, toutes les étapes lui correspondent.
20:09 Il peut gagner aussi à Limoges, tout lui va.
20:13 Il a pris la saison un peu à l'envers, je trouve, en ayant ce choix d'aller faire les courses plandriennes.
20:19 Ça l'a perturbé, ça n'a pas marché.
20:22 Après, aux Ardennaises, il n'y était pas.
20:24 Donc sa première partie de saison où il doit marcher, où il doit performer, ça a été loupé.
20:30 Donc très concrètement, à partir de cette course, il doit switcher dans un autre mood.
20:36 Et il doit s'imposer, très honnêtement, aujourd'hui, sur cette course.
20:39 Il y a eu ça, il y a eu d'autres choses aussi dans la saison.
20:41 Il y a eu une rumeur de partance.
20:44 En partance, on disait qu'il avait peut-être quitté son équipe.
20:46 Finalement, il a reprolongé, Benoît Cosnefroy.
20:49 Il y a eu aussi, finalement, ce changement en abordant le Tour de France.
20:53 Changement de préparation.
20:55 Un Tour de France, il est passé quand même à côté de son Tour de France.
20:57 Il espérait beaucoup mieux.
20:59 Il y a beaucoup de choses, finalement, qui se sont accumulées.
21:01 Et ce n'est pas forcément des problèmes physiques, ce n'est pas des blessures.
21:04 Cette année, c'est plutôt une espèce de méforme que lui-même concède, d'ailleurs.
21:07 Oui, après, il a voulu aussi changer un petit peu sa façon de se préparer.
21:11 Ça a marché bien jusqu'à présent.
21:13 Toutes les années passées, il a remporté au moins une victoire, comme vous l'avez dit.
21:16 Mais il a voulu un petit peu changer sa préparation pour les grands objectifs.
21:21 Malheureusement, ça n'a pas fonctionné.
21:23 Mais il faut apporter aussi du changement dans une carrière.
21:25 Si tu restes toujours dans le même...
21:27 C'est redondant et, du coup, la course s'ennuie, entre guillemets.
21:29 Donc, là, avoir de nouveaux objectifs, ça n'a pas marché.
21:32 Au moins, il a ratenté.
21:33 Et puis, ce n'est pas dit que par le passé, ça ne marche pas.
21:35 Donc, il faut qu'il continue.
21:36 Là, il arrive sur une belle épreuve, qu'il a l'habitude de courir, où il brille régulièrement.
21:39 L'an passé, il n'a pas gagné, mais il était tout le temps aux avant-postes.
21:42 Donc, voilà, je pense qu'il est reparti pour une deuxième partie de saison intéressante.
21:47 Patrick, on ne vous a pas entendu sur Benoît Cosnefranc.
21:50 Je trouve effectivement que c'est un pari assez intéressant.
21:53 C'est-à-dire qu'il avait la possibilité, quand on a porté pendant, je crois, sept saisons,
21:57 le même maillot, la même équipe, l'équipe de ses débuts, un vrai produit maison en plus,
22:01 on pourrait se dire qu'il a envie de changer d'air, que ce serait peut-être bénéfique pour le relancer.
22:05 Parce que vous dites qu'il a gagné au moins une fois une victoire par an.
22:09 Oui, mais l'année dernière, il n'y en a qu'une, certes, elle est belle.
22:12 On s'aperçoit qu'il en gagne de moins en moins.
22:14 Donc, je ne veux pas être médisant, parce qu'on sait bien qu'il y a des raisons diverses.
22:18 Et puis, toutes les victoires n'ont pas le même poids.
22:20 Néanmoins, changer d'équipe l'aurait peut-être relancé.
22:23 Là, il fait le choix de rester.
22:24 Et ce n'est pas inintéressant, ça veut dire qu'il croit quand même dans cette équipe
22:28 et que c'est l'équipe qui va peut-être aussi changer autour de lui.
22:31 Donc, voilà, c'est intéressant en tout cas, mais ce n'est pas gagner d'avance.
22:34 On verra en tout cas ce qu'il va donner.
22:35 Il a très envie, Benoît Cosnefroy, de s'imposer ici.
22:39 Benoît Cosnefroy, une des têtes d'affiche.
22:41 Il y en a d'autres que vous allez suivre.
22:42 On a choisi deux autres coureurs que vous allez suivre aujourd'hui,
22:45 mais que vous allez certainement voir aussi sur les prochains Tours de France.
22:48 C'est l'avenir du cyclisme français.
22:50 Romain Grégoire et Kevin Vauclin, qu'on ne va pas opposer.
22:53 Ce n'est pas l'idée, mais on va vous les présenter l'un après l'autre.
22:56 Bien sûr, il y en a d'autres qu'on attend du côté des Français.
22:59 On peut penser à Laurence, à Martinez, à Zinglé, à Valentin Paré-Peintre également.
23:02 Pourquoi pas ?
23:03 Mais Grégoire et Vauclin sont vraiment dans le haut de ce qu'on attend,
23:06 dans le haut de la pyramide, dans ce qu'on peut espérer également,
23:09 puisqu'on les verra certainement dans les plus grandes courses à l'avenir.
23:11 En tout cas, c'est l'objectif et pour l'un et pour l'autre deux coureurs également
23:15 qui se préparent pour la Vuelta.
23:17 Et c'est là que ça devient très intéressant.
23:19 On ne peut pas se louper, en fait, dans ces cas-là.
23:21 On est obligé d'être déjà en forme.
23:23 Alors, la Vuelta, le départ n'est pas tout de suite.
23:25 C'est encore long.
23:26 Oui, mais on est obligé d'être sur une pente ascendante.
23:28 Exactement.
23:29 Alors, ils n'ont pas eu le même programme l'un et l'autre, si on peut les comparer.
23:32 Romain Grégoire n'a pratiquement pas couru.
23:34 Il a fait juste la Clansy Castan Sébastien à la fin du mois de juillet.
23:37 Il a été en stage en altitude beaucoup aussi en juillet à Ting,
23:41 alors que Kevin Vauclin, lui, a couru notamment le Tour de Pologne.
23:44 Et du coup, il y en a un qui a plus de jours de course que l'autre,
23:47 après une partie de saison chargée pour les deux coureurs.
23:50 Donc voilà, ils ne sont pas sur la même préparation pour atteindre la Vuelta en tout cas.
23:54 Cédric, on est en train de parler d'eux comme si tout le monde les connaissait parfaitement.
23:57 Ce n'est pas forcément le cas.
23:58 Et c'est pour ça qu'on a préparé un petit peu deux petits topos,
24:01 et sur l'un et sur l'autre, pour essayer de comprendre
24:03 qui sont Romain Grégoire et Kevin Vauclin,
24:05 et pourquoi est-ce qu'on en parle à ce point-là de ces deux-là.
24:08 Romain Grégoire, lui, on est sur Kevin Vauclin.
24:10 On va passer d'abord sur Romain Grégoire.
24:12 Romain Grégoire de la Groupe AMA FDJ, donc byzantin, pur produit de Besançon,
24:16 celui dont même Thibaut Pinot disait "on tient une pépite", il le disait encore l'année dernière,
24:20 formé par le cyclocross sur route.
24:22 Il a été champion d'Europe junior, vice-champion du monde,
24:24 également junior, il a gagné l'IES, le Best in IES chez les Espoirs,
24:27 et puis il a fait des sauts en World Tour l'année dernière,
24:29 on l'a vu dans cette équipe World Tour puisqu'il était dans l'équipe continentale.
24:33 Et déjà, c'est sa première saison complète chez les professionnels,
24:35 il a remporté les quatre jours de Dunkerque déjà cette saison.
24:38 Et ça, c'est pour le côté cycliste, et pour le côté personnalité un petit peu,
24:42 il a passé le CPI, il a son galo 7, ça c'est de l'équitation évidemment.
24:45 Il a validé son DUT GEA, une vraie personnalité,
24:48 pas impressionnée du tout par tout ce qui lui arrive malgré son âge,
24:50 et puis surtout c'est une tête comme on dit dans le jargon.
24:53 Voilà comment on peut le présenter, Romain Grégoire, vous le voyez,
24:55 il est en train de lever la main à ce moment-là.
24:58 Alors justement, on va l'écouter sur ses ambitions sur cette course,
25:01 et puis on va revenir ensuite sur ce coureur qui détonne,
25:04 clairement malgré son jeune âge déjà.
25:08 Oui, il y a des ambitions, une course en France, forcément ça donne envie,
25:11 j'ai envie de briller.
25:13 Les quatre jours de Dunkerque m'ont donné faim, et j'ai envie de gagner,
25:16 donc j'espère que ça va pouvoir se faire sur ce tour du Limousin.
25:19 On connaît votre appétit pour la victoire, vous êtes jeune,
25:22 mais il y a aussi du bon monde en face, il y a Kevin Vauclin que vous connaissez,
25:24 il y a Benoit Cosnefroy qui connaît parfaitement ses routes.
25:27 Pour vous, l'opposant, l'adversaire principal, c'est lequel ?
25:30 Oui, je pense que vous les avez cités, G2R, Cosnefroy,
25:33 mais surtout un gros collectif, il y a aussi Van Avermaet,
25:36 Vauclin chez Arkea, Movistar aussi quand Yorggensen,
25:40 donc ça ne va pas être une chose facile, mais on a un beau collectif aussi,
25:43 on va pouvoir jouer sur plusieurs cartes, et on va essayer de s'en sortir comme ça.
25:46 Lida Ronik, est-ce qu'on comprend qu'il y aura Storror dans le jeu ?
25:50 Est-ce que c'est ça que vous comprenez dans les propos de Romain ?
25:52 Je n'ai pas compris comme ça, mais après ils ont une belle équipe,
25:55 donc ils peuvent jouer sur plusieurs tableaux, c'est sûr.
25:57 Oui, il y a Storror, il y a aussi Rudy Mollard,
26:01 le français avec toute son expérience, c'est la danyou dans son équipe,
26:04 mais en tout cas il a bien ciblé l'adversité,
26:07 mais Storror il ne l'a pas cité parce que je pense qu'on mise sur lui,
26:11 tout simplement, et que Storror il est sur le départ.
26:13 Il a gagné le Tour de Rouen, il a gagné le Flour de L'An !
26:15 Oui, mais là il y a Romain Grégoire, l'avenir il est là,
26:20 du côté de la Groupe Amas, Storror il est sur le départ,
26:22 s'il y a un choix à faire dans le but, je pense qu'il est rapidement fait.
26:26 Quand on l'entend dire "ça m'a donné faim, j'ai encore faim",
26:29 il nous a dit "j'ai encore faim", alors qu'il a déjà gagné sur cette saison,
26:32 ça vous paraît...
26:34 Ça fait plaisir, on s'est regardé avec Cédric, il n'a pas couru depuis
26:37 Championnat de France, Classique-Saint-Sébastien, ça fait deux courses en deux mois,
26:41 et il arrive, il dit qu'il veut gagner.
26:43 On se posait la question sur est-ce qu'il va être prêt ou pas,
26:46 on se doute, après avoir discuté avec Cédric, c'est que de jour en jour
26:50 il va s'améliorer, parce qu'au fur et à mesure des courses il va progresser,
26:53 mais là dès le premier jour, il a envie, et forcément ça nous fait très plaisir.
26:59 - C'est tout à fait ça, moi je l'ai appris un petit peu à le connaître,
27:04 que c'est quelqu'un qui a très confiance en lui.
27:07 Il le doute rarement, quand il dit quelque chose, quand il veut quelque chose,
27:11 il va vraiment au bout de ses idées, et il est assez impressionnant pour son jeunesse,
27:14 il faut le rappeler qu'il n'a quand même que 20 ans.
27:16 20 ans c'est assez intéressant et impressionnant de voir ce discours.
27:20 - 22 ans pour Grégoire, 22 ans pour Kevin Vauclin, qu'on vous présente également.
27:24 Lui il est normand de naissance, il est né à Bayeux, il est exilé dans le sud
27:28 désormais formé sur piste, lui Kevin Vauclin, et on ne cesse de lui découvrir des qualités,
27:33 on ne cesse même de se demander quelles sont ses limites.
27:35 C'est vraiment ce qui entoure Kevin Vauclin depuis un an, maintenant qu'on le voit progresser.
27:39 Plusieurs fois champion de France de contre-la-montre,
27:41 notamment dans les catégories jeunes, certainement dans les catégories jeunes d'ailleurs,
27:45 parfois même en les écrasant, et on sait que le contre-la-montre est vraiment incontournable
27:48 désormais pour aller chercher des classements généraux.
27:51 C'est sa deuxième année chez les professionnels, il a gagné le Tour des Alpes-Maritimes et du Var
27:55 en début de saison, et puis le Tour du Jura, regardez ces images, c'était sur la chaîne d'équipe
27:59 dans des conditions dantesques dirait Messaoud Ben Perki, incroyable quand même cette victoire,
28:04 il a fallu aller la chercher celle-là, un haut forceps carrément, Kevin Vauclin qui a fait ça.
28:08 Donc ça c'est pour le palmarès, et puis pour la personnalité, la tête clairement sur les épaules,
28:12 il y réfléchit, il s'intéresse à tout, on dit de lui que c'est un éternel insatisfait, grosse qualité,
28:16 là encore, et il est déjà prêt à assumer un rôle de leader à 22 ans, donc je vous l'ai dit.
28:21 Kevin Vauclin impressionnant, j'ai l'impression vraiment qu'à chaque fois qu'on en parle,
28:24 on se dit bon, ok, allez, une marge de plus, une marge de plus, une marge de plus.
28:28 Oui, c'est vrai qu'il nous a épaté sur la fin de saison l'année dernière, le début de saison cette année,
28:35 c'était le plus fort à l'étoile de Bessèges, il a été piégé dans les bordures, sinon il aurait
28:39 l'étoile de Bessèges à son palmarès ici, mais bon, avec des scies, on fait plein de choses,
28:43 surtout dans les bordures à Bessèges, ça fait clairement partie de la course,
28:47 mais c'était le plus fort sur l'étoile de Bessèges, au Jura, il était clairement une patte au-dessus,
28:52 il bat des mecs, des références, et c'était une grosse journée, c'était une journée où il faut de l'âge,
29:00 il faut de la maturité pour encaisser, du haut de ses 22 ans, il a gagné, et je sais dans l'intimité
29:06 qu'il a gagné très facilement, il n'a pas forcé le talent pour s'imposer, et voilà,
29:13 et c'est vrai qu'il y a un petit truc pour moi, c'est qu'il est souvent par terre, il chute régulièrement,
29:18 là il revient d'une blessure au bassin, ça il faut faire attention, il ne faut pas que ça devienne récurrent,
29:23 il faut espérer que sur cette course, pour la suite, ça se passe très bien.
29:26 Ça c'est l'avis de Pierre Roland sur Kevin Vauclin, on va écouter Maxime Boué sur Kevin Vauclin également, coéquipier.
29:32 Bien, il a fait un beau tour de Pologne, chaque jour il était de mieux en mieux,
29:37 il termine sur un très gros contour la montre, ça veut dire que la forme et les jambes sont là,
29:41 sinon il aurait fait dans les etc. Quand tu fais top 10 du tour de Pologne sur le chrono le dernier jour,
29:46 c'est qu'il y a des bonnes sensations, et j'espère que depuis il a encore progressé,
29:53 et vu la concurrence, je pense qu'on a un très bon coureur pour ce classement général.
29:59 Et on a suivi pas mal Kevin Vauclin déjà sur la chaîne L'Equipe au fur et à mesure,
30:02 on l'a même suivi hier, un jour seulement du départ du tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine,
30:07 avec la caméra de Charles-Antoine Nora et d'Amaury Lhermitte, il est parti rouler avec Laurent Pichon,
30:12 un autre de ses coéquipiers, vous allez voir qu'il se passe plein de trucs dans le sujet.
30:16 Rigolez pas trop Pierre, après c'est à vous.
30:25 - On se prend la recours. - On y va ? Au boulot ?
30:28 - On vous suit. - C'est parti.
30:38 Il passe bien la télé. Papiche il a fait ça toute sa vie le mec.
30:43 Il sait qu'il faut rester à l'entraînement avec le vainqueur du limousin.
30:48 On tourne les cannes après le voyage, ça peut être toujours du bien de se détendre un peu la patte,
30:54 c'est jamais facile, tu prends soin de l'avion, tu fais casse-foire de voiture,
30:59 il faut lâcher un petit peu, prendre un peu l'air, et ensuite après récupération max.
31:06 - Il faut rigoler un peu avec Laurent aussi. - On voit ça, c'est tout le temps.
31:10 Avec Laurent si il ne rigole pas, c'est qu'il doit vraiment être mort.
31:13 Nous voilà dans les vrais vallons du limousin.
31:27 Attends, c'est une autoroute pour le tour du limousin.
31:31 - La nature, une petite route. - La route un peu casse-cul.
31:41 Ils ont du talent, on essaie de leur apporter un maximum pour qu'ils perdent le moins de temps.
31:49 Je pense que le limousin c'est une course, on peut faire quelque chose de bien en général.
31:56 À l'aide d'une idée plus jeune avec Max, il va aller chercher le meilleur, mais moi je dis que 3.
32:02 En course, on se repousse plus qu'en entraînement, donc c'est toujours intéressant de bien finir la prépa comme ça,
32:20 tout en s'amusant et en reprenant confiance. Je pense que c'est un bon terrain de jeu.
32:26 - Tu en penses quoi Laurent ? - S'amusant ? Je suis rarement amusé au tour du limousin.
32:31 Je fais l'adaptation à la chaleur pour la volta.
32:36 Comme traîneur, sans trop d'air, on va essayer de faire des efforts avec le corps à 35°.
32:45 C'est bientôt, ça vient super vite. Finalement j'ai repris les compétitions il y a une semaine,
32:52 et le temps passe vraiment vite. Ça arrive à grands pas, mais je suis quand même de la fraîcheur au niveau des compétitions.
33:01 J'ai vraiment envie de y être.
33:03 - Bon les gars, à demain alors ? - Ouais, à demain !
33:07 - Allez, salut !
33:12 Très sympa ce sujet, Kévin Vauclin accompagné par Laurent Pichon, on a aperçu également Maxime Boué à l'intérieur.
33:17 Ce sont deux coureurs qui vont s'arrêter à la fin de la saison et qui en profitent pour transmettre tout ce qu'ils ont à transmettre à la jeunesse.
33:23 Désormais, l'étape du jour qu'on va présenter par Patrick Chassé. C'est à vous Patrick.
33:27 - Oui, c'est une étape inédite que l'on vous propose.
33:30 Et certes, on va bien dans la creuse, mais jamais Riak Rancon dans la périphérie de Limoges n'avait accueilli un départ.
33:39 C'était le cas ce matin à 12h55, c'est plutôt cet après-midi.
33:43 Départ de cette localité et c'est parti pour 165,700km.
33:50 On va quitter assez rapidement la Haute-Vienne.
33:53 Les coureurs se sont rendus dans le département de la Creuse, département dans lequel ils sont rentrés après 24km de course.
34:00 Première ascension, la côte de la Croix-Saint-Marc.
34:02 Il y a trois côtes répertoriées aujourd'hui, trois sprints intermédiaires donnant des bonifs également.
34:07 En cours de route, les difficultés principales sont plutôt situées dans la deuxième partie de ce parcours qui, vous le voyez, est rarement plat.
34:18 Effectivement, il y aura sur les 25 derniers kilomètres de course, deux côtes.
34:25 La côte des Bèges et la côte de Saint-Gousseau qui apporteront probablement des modifications.
34:30 Attention, on vous en parlera beaucoup.
34:32 Il y a une côte mais il y a aussi à chaque fois des descentes avant de rejoindre Bénévent-l'Abbaye qui n'avait jamais eu l'occasion en 55 ans de Tour du Limousin d'accueillir une arrivée d'étape du Tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine.
34:44 Ce sera chose faite dans quelques minutes.
34:46 Cette étape où on attend du grabuge, notamment dans les 20 derniers kilomètres.
34:52 On va faire une caméra serrée sur Pierre Roland tout de suite.
34:54 C'est vrai que c'est comme vous voulez mais juste pour voir à quel point Pierre Roland s'est beaucoup amusé pendant cette reconnaissance.
35:00 Oui, j'en ai quelques rires.
35:03 Très très dur le limousin.
35:05 Vous avez été suivi par la caméra de Charlotte Noa et Amaury Lhermitte, Carlito et Momo.
35:10 Pour les intimes, il fallait absolument vous soutenir dans cette épreuve aujourd'hui.
35:15 Vous allez voir, vous en sortirez.
35:17 La prochaine fois, on inverse.
35:18 Parce que là, je vanne mais Cédric Pinault aussi sur le vélo.
35:20 Il est à post-spring, il faut que ce soit Cédric.
35:22 Allez, sujet.
35:26 Ça y est, on attaque cette ascension.
35:29 5 km, 5%, une pente régulière, 260 m de dénivelé.
35:37 Et on est à moins de 20 km de l'arrivée.
35:41 Donc voilà, ça va être un final intense, rapide.
35:45 Et avec des routes typiques du limousin.
35:52 Pas très larges, en bon état, avec un gravillon, un goudron un petit peu rugueux.
35:59 Ici, à moins de 20 km de l'arrivée, le placement primordial.
36:09 Si on traîne en queue, au même milieu de peloton, on est déjà à au moins 15-20 secondes de la tête.
36:17 [Musique]
36:29 Pas de surprise, c'est assez rectiligne, assez régulier.
36:34 Mais il y a moyen de créer du mouvement quand même.
36:43 Je pense que dans notre canapé, on va se régaler à regarder le final de cette étape.
36:49 Ça y est, on en a fini avec cette difficulté.
36:53 On est à 15 km de l'arrivée et je vous embarque avec moi dans la descente.
36:57 [Musique]
37:23 Comme vous avez pu le voir avec les images embarquées, une descente très technique.
37:28 Limite un peu sinueuse.
37:30 Quand on en termine avec cette descente, il reste 10 km.
37:33 Il va falloir être un bon grimpeur, mais surtout un excellent descendeur sur cette première étape.
37:49 Les trois derniers kilomètres ne sont vraiment pas faciles.
37:52 Ce n'est pas très dur. Il y a à peu près 3% de moyenne sur une très belle route.
37:56 Il faudra être costaud pour s'imposer ici.
38:00 Là, on va bientôt basculer. On va bientôt terminer avec ce long faux plat.
38:07 Il va y avoir une légère courbe sur la droite et l'arrivée va se présenter devant nous.
38:12 [Musique]
38:19 Sympa de vous voir passer la ligne. Je ne me moquais pas Pierre.
38:23 Je ne me suis pas vu.
38:25 Pierre, on a parlé beaucoup de la descente. On va voir d'autres images en même temps.
38:30 C'est clé pour vous aujourd'hui ?
38:32 C'est clé. Si on n'a pas de talent pour la descente, si on n'est pas à l'aise dans cet exercice,
38:38 on ne pourra pas s'imposer aujourd'hui. On va perdre du temps. Il va y avoir des cassures.
38:41 La montée est importante, mais la descente va l'être autant.
38:44 Parmi les bons descendeurs, Kevin Vauclin notamment.
38:47 Kevin Vauclin, je voudrais juste revenir sur la descente. On a eu l'occasion de faire les 30 derniers kilomètres en voiture.
38:51 On n'avait pas reconnu la descente avec Patrick et Christophe.
38:54 On l'a fait en voiture et ce matin, c'était très humide. Il pleuvait limite.
38:58 Je ne suis pas certain que la route puisse sécher jusqu'au passage des coureurs.
39:02 En plus de la difficulté de cette descente où elle est très technique, sinueuse, le rendement n'est pas top top,
39:09 si c'est humide, en plus dans le sous-bois comme on peut le voir sur l'image, attention de ne pas partir non plus à la faute.
39:14 Vous n'avez pas répondu à ma question, mais Kevin Vauclin, on est pas mal là.
39:17 Romain Grégoire, il descend très bien. Il a peu de lacunes, mais en tout cas, ça la descente, il maîtrise et il n'a pas peur.
39:25 Il va se lancer dedans, je pense à tombeau ouvert.
39:29 On va prendre des risques pour gagner.
39:31 Des risques mesurés.
39:32 Oui, mesurés, mais des risques un peu quand même. Il ne faut pas avoir peur.
39:34 On va retrouver des coureurs dans les fougères.
39:36 Non, mais il ne faudra pas être sur les freins, c'est sûr.
39:39 Non, non, il faudra. Mais Grégoire, pour avoir fait une descente ou deux la saison passée avec lui, il n'a pas froid aux yeux.
39:44 Et je pense qu'il va se faire plaisir dans cette descente.
39:46 On a parlé de Romain Grégoire, on a parlé de Kevin Vauclin, Benoît Cosnefroy également.
39:49 Il y a d'autres Français qu'on attend aujourd'hui.
39:52 Et pourquoi pas Hugo Page du côté de cette équipe intermarché.
39:56 Wamptee, on va l'écouter, puisque lui, il a reconnu ce final hier.
40:01 Oui, il va déjà falloir survivre à tous les bosses qu'il y a toute la journée, parce que ce n'est pas facile.
40:07 Après, ça va dépendre des tactiques des autres équipes.
40:10 Mais c'est vrai qu'avant de passer au sprint, je dois déjà passer la dernière bosse, qui n'est pas si facile que ça.
40:18 Donc on fera les comptes en haut de la dernière bosse déjà.
40:22 Vous le voyez comment ce final ? Peut-être un petit groupe de 20 coureurs pour se jouer la victoire ? Ou une échappée ?
40:27 Oui, une vingtaine de coureurs, 20-30 coureurs.
40:30 Après, je pense que ça va être difficile de contrôler dans le final.
40:33 Notamment dans le dernier faux plat qui va jusqu'à la flamme rouge.
40:37 Donc on verra. Mais bon, comme je dis, avant de se projeter, il faudra déjà passer la dernière bosse.
40:43 Merci à Charles-Antoine Norat et François-Xavier Buynalain pour les interviews.
40:47 C'était intéressant d'avoir Hugo, Cédric, parce qu'il y a un profil qu'on n'a pas encore évoqué.
40:51 C'est ce profil des sprinteurs, plutôt sprinteurs, qui passent les bosses.
40:54 Ils auront des inquiétudes, mais ils auront aussi à cœur de s'accrocher tout au long de la journée.
40:59 C'est sûr que sur ce tour de limousin, on n'a pas de pur sprinteur.
41:02 C'est compliqué pour un pur sprinteur.
41:04 Ici, mon adéquat, rapide, plutôt puncher.
41:06 Et Hugo Page fait partie de ces coureurs-là, qui ont une belle pointe de vitesse, qui passent plutôt bien les bosses.
41:10 Donc, il pourrait faire partie aujourd'hui des coureurs qui pourraient se jouer la victoire.
41:13 Mais comme il l'a bien précisé, il faudra passer les deux dernières difficultés qui ne sont pas simples.
41:17 Nous, on lui a mis deux coudes sur l'igneur avec Page.
41:20 Pourquoi ? Parce qu'il a le profil presque idéal.
41:25 Il va falloir, comme il l'a dit, passer les difficultés, se faire un petit peu oublier.
41:29 Mais dans les 500 derniers mètres, il peut nous sortir un beau sprint.
41:33 Il a fait une très belle polynormande.
41:35 Il a le profil pour aujourd'hui.
41:38 C'est l'heure du pronom. On va voir ça en même temps.
41:40 On commence par celui, bien sûr, qui n'est pas là et qui a le privilège de nous donner son pronostic en premier.
41:46 C'est Christophe Riblon qui s'est exprimé juste avant de rejoindre la course.
41:49 Je vous rappelle que vous allez suivre la course en direct dans quelques instants.
41:52 Pour cette première étape, mon prono et surtout le bon prono, ce sera Kevin Vauclin de l'équipe Arkea Samsic.
41:59 Regardez Patrick Chassé, il n'a pas préparé son prono.
42:02 Patrick, il est autre. Vous serez le dernier.
42:04 C'est vrai que Pinot ?
42:05 Moi, je vais mettre une grosse cote. Jordan Gégat.
42:08 Oh, parce que ?
42:10 Parce qu'il a fini troisième de la polynormande il y a de ça deux jours.
42:14 Pierre Roland ?
42:15 Moi, je vais mettre Romain Grégoire.
42:17 C'est étonnant, c'est fou ça.
42:19 Patrick Chassé, vous êtes prêt ?
42:21 Il y en a un qui m'a piqué mon prono.
42:24 On a compris qui.
42:25 L'autre, il m'a pris Romain Grégoire alors je lui ai dit que c'était mon vainqueur final.
42:28 Ce n'est pas grave, il attendra l'étape de Corrèze.
42:30 Allez, du coup, je vais choisir Benoît Kosnefroy.
42:35 Ok, vous avez pris beaucoup de risques. J'adore la façon dont vous l'annoncez.
42:39 Vous serez premier demain Patrick, mais il faut vous préparer.
42:41 Il ne faut pas que je vois que vous n'êtes pas préparé.
42:43 J'étais prêt.
42:44 Ne me mentez pas, vous étiez en train de réfléchir.
42:47 Allez, la course en direct avec Christophe Rivlon sur la moto.
42:50 Je vous rappelle que vous aurez l'équipe du soir tout à l'heure à 18h30.
42:53 D'ici là, on est ensemble.
42:56 [Musique]