Matthieu Valet : «Malheureusement, toutes ces victimes sont des dommages du trafic de stupéfiants»

  • l’année dernière
Le porte-parole SICP Police, Matthieu Valet revient sur la mort d'un petit garçon de 10 ans, décédé lors d'une fusillade à Nîmes : «Malheureusement, toutes ces victimes sont des dommages du trafic de stupéfiants».

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Transcript
00:00 Regardez ce que Gérald Darmanin écrit ce matin.
00:02 "Nime un enfant de 10 ans tué lors de ce qui semble être un règlement de compte entre trafiquants.
00:08 C'est un immense drame qui ne restera pas impuni.
00:12 La police a déjà interpellé de nombreux trafiquants ces dernières semaines
00:15 et va intensifier sa présence avec fermeté."
00:18 Bon, déclaration de fermeté du ministre de l'Intérieur sur Twitter,
00:22 mais c'est la barbarie qui s'installe.
00:25 Les règlements de compte entre trafiquants, on connaît, j'allais dire.
00:29 C'est de la violence, c'est de l'ultra-violence, on connaît.
00:34 Un trafiquant de drogue qui tire sur un gamin de 10 ans, c'est de la barbarie.
00:40 C'est de la barbarie.
00:41 Ils tuent des enfants, ils tuent des enfants pour de la drogue.
00:44 Alors rappelez-vous, sous l'ère de Nicolas Sarkozy, à la Courneuve,
00:46 on avait eu un enfant qui avait déjà pris à l'époque une balle entre trafiquants et qui était décédé.
00:51 On a malheureusement toutes ces victimes qui sont des dommages du trafic de stupéfiants
00:56 avec tout le respect que j'ai pour ces victimes.
00:58 Et c'est pour ça que ces enfants, cette jeunesse aujourd'hui,
01:01 elles doivent savoir que malheureusement, l'avenir de notre pays va être très sombre et très mortel
01:07 si elle est de près ou de loin liée à ce trafic de stupéfiants,
01:11 que ce soit les guetteurs ou les dealers.
01:13 Là, on parle de gamins de 10 ans qui évidemment n'ont rien à voir,
01:15 qui sont des victimes collatérales de trafic de stupéfiants.
01:18 Mais je peux vous dire que je vous l'ai dit, pour les exécuteurs de contrats,
01:21 notamment des tueurs en Syrie que les policiers arrêtent,
01:22 mais pour les guetteurs, pour les dealers, pour toutes les petites mains du réseau aujourd'hui,
01:26 on constate que d'abord, on a des publics de plus en plus jeunes qui salent dans le trafic de stupéfiants,
01:29 mais qu'en plus, on a des jeunes qui viennent de tout le territoire national
01:32 pour éviter d'être connus ou reconnus des policiers locaux
01:34 et même de la main-d'œuvre étrangère, de manière à ce qu'ils aient une minimisation des risques
01:39 au niveau judiciaire et au niveau pénal.
01:41 [Musique]
01:45 [SILENCE]

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