• l’année dernière
Le malaise des policiers est grandissant et a été accentué par les émeutes du début du mois de juillet. Selon un rapport de la Cour des comptes, depuis 2020, la police nationale et la gendarmerie ont connu respectivement 10 840 et plus de 15000 départs.

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Transcription
00:00 Les policiers ne supportent plus d'être présumés coupables.
00:03 Il y a quelques semaines, les émeutes ont secoué la France entière.
00:07 Et à la veille de ces rendez-vous, tous s'appellent pour prendre le pouls
00:11 et savoir si le moral tient.
00:13 Une solidarité malgré une lourde charge.
00:16 Après l'affaire Nahel ou encore Eddy, trois autres policiers ont été mis en examen.
00:21 En cause, le décès dû à une arme de type flashball de Mohamed B,
00:25 un livreur, victime collatérale de ces mouvements de violence.
00:30 Aujourd'hui, la police demande justice et elle a le soutien sans faille
00:34 de l'ancien Premier ministre Manuel Valls.
00:37 La police exprime une colère.
00:38 Ils font face à une banalisation de la violence,
00:41 cet ensauvagement de la société qui est leur quotidien.
00:44 Les policiers et les gendarmes, dans leur immense majorité,
00:46 travaillent dans le respect de la loi.
00:48 Je refuse le concept de violence policière.
00:50 Un malaise bien présent et l'IGPN ne fait rien pour arranger tout ça.
00:55 Les policiers reprochent à la police des polices
00:57 de ne pas connaître la réalité du terrain, comme en témoigne un policier.
01:02 Les collègues ne nous font aucun cadeau.
01:04 Ils font tout pour nous confondre.
01:06 C'est loin d'être une partie de plaisir.
01:07 Selon un rapport de la Cour des comptes, depuis 2020,
01:10 la police nationale et la gendarmerie ont connu respectivement 10 840 départs,
01:15 plus 33% en quatre ans et plus de 15 000 départs, plus 25% sur la même période.
01:22 Sous-titrage ST' 501
01:25 [Musique]

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