Le maire UDI de Mennecy, Jean-Philippe Dugoin-Clément, a déclaré à propos des condamnations après des pillages à Bagnols lors des émeutes : «Ce n'est pas des jeunes, c'est des bandits».
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00:00 Écoutez, moi en tant qu'élu, je ne peux que me féliciter de la décision du tribunal.
00:04 Alors, certains diront, ça ne va pas assez loin.
00:06 On peut regretter effectivement de se dire qu'il n'y ait pas de question de remboursement financier.
00:10 Je ne suis pas convaincu de la capacité des personnes dans l'espèce de rembourser quoi que ce soit.
00:14 Si on peut mettre une dette à vie sur la tête des personnes, ce n'est pas ça qui remboursera les choses.
00:18 Mais pour le coup, qu'il y ait de la prise en ferme, je pense que c'est quelque chose d'effectivement important.
00:22 Vous savez, il y a eu un article, une déclaration aujourd'hui qui a été faite par Booba,
00:27 disant qu'en gros, l'une des sujets de ces émeutes, c'est qu'il n'y avait plus de peur.
00:31 C'est qu'il n'y avait plus de peur de la sanction.
00:33 C'est qu'il n'y avait plus de peur du policier ou de la justice.
00:35 Et que d'une certaine manière, ça permet d'avoir une explosion de colère, un laissé-aller,
00:39 parce qu'on sait qu'on joue de manière assez peu risquée au fond.
00:42 Et que la justice réponde de manière extrêmement ferme, je crois que c'est absolument essentiel.
00:47 Le maire d'ailleurs se satisfait de ces sanctions.
00:50 Et ce que je note, c'est que, ce qui est assez rare,
00:53 les juges du siège sont allés au-delà des réquisitions du parquet.
00:56 Et donc, il y a eu vraiment une volonté là-dessus d'aller sanctionner effectivement ce qui a été fait.
01:01 Et puis autre chose qui est à noter, c'est que ça vient vite.
01:04 Très souvent, l'un des problèmes qu'on a...
01:06 Il y a toujours un délai, et c'est ça qui est problématique.
01:08 Quand on est maire et qu'on est confronté à ce type de choses,
01:11 on sait qu'on a des délinquants dans une commune,
01:13 et que la sanction, elle vient 6 mois, 1 an, 1 an et demi après.
01:17 Là, ça tombe 1 mois après, parce que les policiers ont fait encore une fois un travail absolument énorme.
01:21 Et puis, dernière chose, moi, j'aurais qu'on arrête de parler de jeunes.
01:24 Ce ne sont pas des jeunes, ce sont des bandits.
01:26 Des jeunes, il y en a, moi, j'en connais des dizaines, des centaines dans ma commune,
01:29 qui font des chantiers citoyens, qui s'investissent, qui font des études,
01:32 qui bossent et qui méritent le qualificatif de jeunes.
01:35 Quand on dit jeunes sur ces gens-là, c'est péjoratif pour les jeunes.
01:38 Ce ne sont pas des jeunes, ce sont des bandits.
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