L'adjoint au maire d'Angoulême, Jean-Philippe Pousset, à propos d'un arrêté «anti-zonards» mis en place dans la ville : «C'est un outil comme un autre. Un sentiment d'insécurité se développe dans nos centres-villes et on doit y faire face».
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00:00 On a déjà un arrêté anticonsommation d'alcool, qui n'est pas forcément suffisant.
00:05 En fait, je vais vous dire, c'est un arsenal d'outils, c'est un outil comme un autre.
00:10 Le premier arrêté, c'est évident, c'est l'occupation du domaine public par les forces de l'ordre et les forces de sécurité.
00:18 Voilà, on a besoin d'avoir une sécurité plus importante,
00:25 un sentiment d'insécurité se développe dans nos centres-villes
00:28 et on doit y faire face lorsqu'on est élu local.
00:32 Donc la première décision, c'est d'avoir plus d'éléments sur l'espace public.
00:39 Donc, sentiment d'insécurité, vous dites sentiment d'insécurité.
00:42 Ça nous relie un peu au sujet précédent qui était à Paris, Gare de l'Est, Gare du Nord, etc.
00:48 Mais ça se traduit par quoi aussi ?
00:49 C'est des insultes, c'est des mots qui sont prononcés, c'est des insultes sexistes.
00:56 On les a vues, mais peut-être autre chose.
00:59 D'abord, si je fais lien avec votre sujet précédent,
01:04 nous, on s'est doté d'un dispositif qui s'appelle Angela, qui marche bien,
01:08 qui est en protection en lien avec les commerçants.
01:12 Et c'est le lien de notre arrêté vis-à-vis des jeunes femmes.
01:15 Et je vous confirme effectivement le développement de harcèlement de rue vis-à-vis des jeunes femmes,
01:19 mais pas seulement à Paris, mais dans nos villes de province.
01:26 Ensuite, ça se manifeste comment ?
01:29 D'abord par des jets d'urine.
01:33 Les gens urinent sur l'espace public, au coin des arbres.
01:38 Ils sont là entre 10h et 19h et 20h, 21h.
01:41 Certains boivent beaucoup.
01:44 Par des manifestations d'être statiques sur l'espace public, ils s'allongent par terre.
01:51 Ils s'agglutinent autour des terrasses, des commerces.
01:58 Sous-titrage Société Radio-Canada
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