Rendez-vous à Saint-Philippe ce week-end pour la fête du Vacoa

  • l’année dernière
Transcript
00:00 [Musique]
00:19 Monsieur Aubert, bonjour.
00:20 Bonjour, Geoffroy.
00:21 Je suis avec Olivier Rivière, maire de Saint-Philippe,
00:25 pour cette inauguration à laquelle vous avez pu assister, de cette fête du Vaquois.
00:30 Alors, c'est la 30e édition ?
00:31 Absolument. En fait, cette année, c'est notre 30e anniversaire,
00:34 la fête du Vaquois, qui est l'une des manifestations les plus anciennes,
00:37 finalement, de l'île, avec Florilège, que tout le monde connaît.
00:40 Mais c'est vrai que c'est un événement qui est très attendu des Réunionnaises et Réunionnais,
00:43 et en particulier des Saint-Philippoises et des Saint-Philippois,
00:45 qui attendent le mois d'août avec beaucoup d'impatience.
00:48 On a là 10 jours de festivité, intenses, d'ailleurs,
00:53 avec, en l'occurrence, les artisans de Saint-Philippe,
00:56 qui sont présents dans le cœur même de l'îlage artisanal.
00:58 Mais pas que, puisque nous avons des artisans qui nous viennent des quatre coins de l'île,
01:02 et qui nous font plaisir de faire découvrir ou de redécouvrir, en tout cas, leur savoir-faire.
01:07 Comment Saint-Philippe est devenu la capitale du Vaquois, finalement ?
01:10 Je pense que c'était naturellement que Saint-Philippe est devenu la capitale.
01:14 C'est vrai que nous avons travaillé, la municipalité, à asseoir, en quelque sorte,
01:18 cette art ancestrale-là, parce que c'est vrai que c'était plutôt les anciennes et les anciens,
01:22 en fait, qui continuent à traisser le Vaquois avec passion.
01:27 C'est pas un métier, c'est vraiment, on va dire, un revenu d'appoint
01:31 que l'on tirait de cette activité-là.
01:33 Et c'est vrai que nous avons souhaité, nous, en créant une régie municipale,
01:37 mais en attestant du terroir, faire en sorte que cette art ancestrale ne se perde pas.
01:40 En ce cas, avec la disparition, effectivement, des anciennes manières,
01:44 qui, avec l'âge, effectivement, fatiguent un peu.
01:47 L'idée, pour nous, c'était en sorte, en fait, que ces manières puissent véhiculer ce savoir-faire,
01:51 notamment aux plus jeunes générations.
01:53 Et donc, nous avons, au sein de la maison de la Peste, actuellement,
01:55 des jeunes qui oeuvrent chaque jour, qui ont cette fibre-là,
01:59 - C'est le cas de dire. - ...le temps des anciens.
02:01 C'est effectivement le cas de dire.
02:03 Et qui, avec nous, contribuent à faire en sorte que cette art ne se perde pas.
02:07 D'accord. Donc, il y a une transmission de l'art de dresser le Vaquois,
02:11 mais de manger aussi, parce que c'est...
02:13 Ah, bien sûr. La gastronomie, on parle, effectivement, beaucoup de sa famille
02:16 comme berceau du dressage du Vaquois.
02:19 Souvent copiés, jamais égalés, d'ailleurs,
02:21 parce que nous avons les meilleurs dresseurs de l'île.
02:24 Mais c'est vrai que la gastronomie, c'est aussi, on va dire, identitaire.
02:27 Les gens viennent très régulièrement, d'ailleurs, les week-ends,
02:30 qu'il neige, qu'il pleuve ou qu'il vente,
02:32 pour venir goûter à la gastronomie saphilippoise,
02:34 à base, en l'occurrence, de Vaquois, mais pas peu,
02:36 parce qu'il y a aussi le palmiste, et puis bien d'autres,
02:39 mais qui sont connus et reconnus internationalement.
02:41 La Valmy, en fait, est un enfant.
02:42 Ah oui, ça flûte, bien sûr. C'est le royaume de la vigne.
02:44 Alors, qu'est-ce que vous conseillez aux gourmands
02:46 qui voudraient manger un peu, goûter Papin, Vaquois ?
02:49 Qu'est-ce que vous préférez ?
02:51 Tout se mange.
02:52 Dans le Vaquois, ce ne sont peut-être que les feuilles,
02:54 c'est la qualité des petits gourmands de manger,
02:56 mais tout se mange dans le Vaquois.
02:58 Vous avez effectivement le chou de Vaquois,
03:01 vous avez également le Papin qui se cuisine,
03:04 et donc n'hésitez pas à venir, d'ombreuses et nombreux.
03:07 C'est vrai que c'est une manifestation, je l'ai dit, qui est très attendue.
03:10 Nous avons atteint, sur les dernières éditions,
03:13 au moins 100 000 visiteurs.
03:14 Ah oui, là vous avez...
03:15 C'est l'une des principales manifestations de l'île,
03:17 avec Florilège, avec Mielleuer,
03:19 et également la foire de Brabano, la foire des Rogeurs.
03:22 Et là, vous attendez le même succès, cette année ?
03:24 Absolument. C'est vrai que, comme je l'ai dit,
03:26 le temps, finalement, n'est plus un critère
03:29 qui détermine la venue ou pas des visiteurs.
03:32 Nous avons fait en sorte
03:34 que les conditions d'accueil soient optimisées.
03:38 Ce sera encore le cas cette année.
03:39 Moi, je me souviens des précédentes éditions,
03:41 où vous aviez notamment des femmes avec des poussettes
03:44 ou des personnes à mobilité réduite
03:45 qui indiquaient que les allées étaient un peu rocailleries.
03:48 Mais là, on le voit...
03:49 Elles allaient améliorer.
03:50 Et donc, c'est précisément ce que nous avons fait.
03:51 Nous avons encore cette année investi à peu près 200 000 euros,
03:54 en plus du million de l'année dernière,
03:56 en équipement scénique et également
03:59 avec la constitution du village artisanal.
04:01 Et donc, aujourd'hui, nous sommes presque
04:03 dans la configuration définitive de la fin du mâpoir.
04:05 Et j'espère que les Réunionnaises et Réunionnais
04:07 apprécieront en tout cas tous les efforts qui ont été effectués
04:09 par la municipalité pour les accueillir dans les meilleures conditions.
04:12 On le souhaite.
04:13 On a vu aussi que la population a été mobilisée.
04:16 Et bien entendu, Clic à nous sera présent
04:19 pour rendre compte de cette fête du mâpoir
04:21 et de souhaiter une bonne fête à M. le maire,
04:24 à tous les concoursements, à tous les visiteurs de la réunion.
04:27 Merci, M. le maire.
04:28 Merci beaucoup.
04:29 Bonne journée.
04:30 Sous-titrage Société Radio-Canada
04:32 © Sous-titrage Société Radio-Canada

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