• il y a 2 ans
Le mouvement de colère des policiers en soutien à l’agent de la BAC de Marseille, placé en détention provisoire pour des soupçons de violences policières, continue de se propager ce mardi, occasionnant un grand nombre d’arrêts maladie et des services limités au minimum dans plusieurs commissariats.

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Transcription
00:00 C'est-à-dire que chacun doit rester à sa place, c'est sûr, mais il faut se mettre aussi à la place de nos collègues qui ont vécu pendant des semaines,
00:04 en tout cas, enfin, pendant plusieurs nuits d'affilée, des violences extrêmes, qui ont contribué dans le cadre des lois de travail,
00:10 justement, également, à assumer des missions dans le cadre de missions particulièrement difficiles.
00:14 Bref, qui sont appelés à assumer des missions particulièrement difficiles, dangereuses parfois, et qui sont dans le cadre de missions,
00:21 en tout cas. Et je me mets à la place un peu d'un fonctionnaire de police aujourd'hui qui dit mais finalement,
00:25 le placement de détention, ça pourrait m'arriver à moi demain. Et c'est ça, en fait, le malaise au sein des rangs de la police nationale,
00:31 le malaise au sein de notre institution, c'est que chacun se dit ce qui arrive à l'un ou à l'autre de nos collègues, demain, ça peut m'arriver.
00:38 Parce qu'il y a énormément d'auditions qui se font sur l'ensemble de la métropole par rapport à des plaintes qui ont été déposées,
00:45 bonnes, pas bonnes, peu importe, après, la justice dira ce qu'il en est. Mais quoi qu'il en soit, énormément de fonctionnaires qui sont auditionnés,
00:51 placement de détention, là, effectivement, ça pose question et un certain nombre de fonctionnaires se disent demain, ça pourrait m'arriver
00:57 dans le cadre de mission parce que personne n'est à l'abri d'une faute, d'un manquement dans le cadre de l'accomplissement de ces missions.

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