Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche Mike Waltz et l'émissaire Steve Witkoff vont engager dans les prochains jours en Arabie saoudite des
pourparlers de paix sur l'Ukraine avec des négociateurs russes
et ukrainiens.
pourparlers de paix sur l'Ukraine avec des négociateurs russes
et ukrainiens.
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00:00On apprend ce soir que le secrétaire d'Etat américain, le conseiller de la Sécurité nationale de la Maison-Blanche et l'émissaire Steve Vitkoff vont engager dans les prochains jours des pourparlers de paix sur l'Ukraine en Arabie Saoudite.
00:13Le chef de la diplomatie russe et Marc Roubiaud ont exprimé, je le cite, « une volonté commune de coopérer sur les principales questions internationales ».
00:24Donc ça y est, c'est effectivement en train de se faire, en train de se préciser Elsa, les chaises des Ukrainiens et des Européens ont été retirées de la table des négociations ?
00:34Oui, ça fait partie des déclarations importantes de la journée en la personne justement d'un représentant américain qui est venu dire que c'était peut-être désagréable à entendre pour nous les Européens,
00:44mais qu'il n'y avait pas de place pour nous à cette table des négociations. Et même plus grave que plutôt que de nous plaindre, nous devrions venir avec des propositions si nous souhaitons contribuer à la sortie de la guerre.
00:55Donc la vassalisation de l'Europe dans ce dossier est en marche. On sait aussi qu'il y a des actions qui sont en train de se mettre en œuvre côté européen pour formuler des propositions justement.
01:06La difficulté étant qu'en termes de timing, les Européens doivent se concerter, ce que effectivement les États-Unis et la Russie n'ont pas à faire de manière aussi complexe.
01:16Quel est le pari des Américains, Olivier Ravanello, en organisant, en chapotant de telles négociations, qu'il pourrait effectivement, ces négociations pourraient aboutir sur la paix, mais quelle paix, sur quelle base ?
01:29Le pari, selon moi, c'est de passer en force. C'est en gros de donner un satisfait site à Poutine sur à peu près tout ce qu'il souhaite, c'est-à-dire la garantie que l'Ukraine ne rentrerait pas dans l'OTAN,
01:41que des élections seraient organisées très vite, juste avant ou juste après, mais en tout cas que Zelensky disparaisse du paysage parce que Poutine en a fait son ennemi numéro un et qu'il ne veut plus le voir.
01:53Et que pour ce qui est des concessions territoriales, en gros il n'y en a pas vraiment, que la Crimée reste russe et que le Donbass reste sous contrôle des Russes aussi.
02:06Et en échange de quoi, une fois que cet accord sera à peu près ficelé, il faut malheureusement s'attendre à ce qu'il soit mis sur la table et qu'on dise à Zelensky, maintenant c'est à prendre ou à laisser.
02:17Et si tu ne prends pas, l'aide militaire américaine s'arrête.