Nicoletta

  • l’année dernière

Du lundi au vendredi, Europe 1 dresse le portrait de l’invité qui va passer la matinée dans son “club de l’été”.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcript
00:00 -Les Clubs de l'été.
00:01 -Présenté par Anissa Haddadi sur Europe 1.
00:04 -Il me suffisait
00:06 de chanter pour moi
00:09 la musique
00:13 La musique
00:16 Je le sais sera la clé
00:19 de l'amour, de l'amitié
00:23 La musique
00:28 -La voix de Nicoletta sur Europe 1,
00:30 extrait de son dernier album "Amour et piano",
00:33 où vous avez repris quelques-uns de vos grands titres.
00:36 -J'ai fait une nouvelle chanson,
00:39 signée par Carla Boni.
00:41 "Mon Jésus Christ", c'est très rigolo.
00:44 -C'est votre voisine, Carla Boni. -C'est ma voisine.
00:46 -C'est bien, car on peut demander une chanson à sa voisine.
00:50 -C'est elle qui me l'a proposée. -Ah, c'est elle.
00:53 -J'étais très touchée.
00:55 -C'est amusant, cette chanson, elle est au saut au grand degré.
00:58 Ça parle d'une aventure à 20 ans à Jérusalem avec mon Jésus Christ,
01:02 un garçon qui ressemblait à Jésus Christ.
01:04 C'est très fin, elle a beaucoup de talent,
01:07 elle écrit très subtile, c'est vraiment très joli,
01:10 et c'est un blues.
01:11 -Ce titre est retrouvé sur la gomme "Amour et piano".
01:14 -J'ai la chance, sur ce disque, d'avoir été accompagnée
01:17 par un unique musicien avec nous, le pianiste,
01:20 c'est Eric Truffaz, un merveilleux trompettiste.
01:23 Il est très connu en France, d'ailleurs, il ne chôme pas.
01:26 Il a un talent, on dirait Malzevis.
01:28 -Nicoletta, vous êtes l'invitée du Club de l'été jusqu'à 11h
01:31 sur Europe 1, avec Clément Lanoue, Julien Pichenay et Loïs Gouin.
01:35 On va écouter des sons qui devraient vous rappeler
01:38 des moments de votre vie que vous allez nous expliquer.
01:41 (Musique)
01:43 Vous vous souvenez de ce morceau de Jerry Brown ?
01:51 -J'étais DJ dans un club à 20 ans.
01:55 On disait disquaire, on disait pas DJ.
01:58 On avait quand même deux platines,
02:00 on faisait correspondre des sillons pour mettre l'ambiance,
02:03 on faisait des séries de disques, et j'étais folle de rythme et blues.
02:07 C'était l'époque de Jerry Brown, et j'arrêtais le son,
02:10 et je faisais...
02:11 (Il chante.)
02:12 -Vous chantiez le son de Jerry Brown.
02:14 -J'imitais très fort. Là, c'est le matin, excusez-moi.
02:17 J'imitais très fort, et ça faisait clatter de rire les copains.
02:21 Et James Brown, j'adore, vraiment.
02:23 -C'est sur ce morceau que vous avez chanté
02:25 auprès du public qui était dans ce club,
02:28 qui était venu pour danser,
02:29 et vous êtes repéré par un certain Léo Messiaen.
02:32 -Pas ce soir-là, bien sûr.
02:33 C'est pas dans le club que j'ai été repéré.
02:36 J'ai été repéré par des musiciens qui jouaient au club.
02:39 C'était l'époque où on mettait moitié musicien, moitié disque.
02:42 Et le directeur artistique de Nino Ferrer m'a repéré.
02:46 J'ai été faire l'édition chez Barclay
02:48 parce que je chantais avec les musiciens.
02:50 J'attrapais les micros.
02:51 À l'époque, je chantais qu'en yaourt, qu'en anglais.
02:55 -Approximativement.
02:57 -Oui, à force de mes dédices, que je faisais du yaourt.
03:00 Il m'a quand même engagé.
03:01 J'ai fait une audition en anglais
03:04 d'"I'll go on loving you" d'Elvis Presley.
03:07 Il m'a porté bonheur.
03:08 Et ils m'ont signé.
03:10 Et j'adorais Lino, qui m'a donné une chanson
03:14 pour mon premier disque, "Oubliez qu'on s'est aimés".
03:16 Je suis arrivé au milieu de gens extraordinaires,
03:19 surtout M. Bissire, le grand patron de Barclay,
03:22 le bras droit de M. Barclay,
03:23 qui était un musicien de jazz
03:25 et qui a dirigé ma carrière pendant 15 ans,
03:27 qui m'a trouvé toutes ces chansons formidables que j'ai pu avoir.
03:31 -Il y a la chanson de Nino Ferrer
03:33 et ce titre qui sort au début de votre carrière.
03:35 *-Il partait, qu'il n'attendait pas,
03:38 *de moto, un blouson de cuivre
03:41 *avec un aigle sur le dos.
03:43 *Sa moto qui partait comme un poulet de canot
03:46 *se met la terreur.
03:48 -Ah, c'était un poil plus dynamique !
03:50 -Oui, c'est-à-dire que j'adore Edith Piaf,
03:53 mais c'est difficile de reprendre des chansons d'Edith Piaf,
03:56 parce qu'elle les a tellement marquées.
03:58 Et celle-là, à 14 ans, je la chantais tout le temps,
04:01 parce que j'adorais les motos et les garçons qui ressemblaient à Elvis.
04:04 -C'était un petit hommage.
04:06 -Et pour me faire plaisir, mon directeur artistique me dit
04:09 que la quatrième chanson, c'était des disques à quatre titres.
04:12 -Des opées, oui.
04:13 -Alors j'ai dit "Oh, je veux faire la moto".
04:16 "Tu parles, j'en fourchais la moto, je m'en fous de chanter comme ça."
04:20 -Version bien plus dynamique.
04:21 Il y a aussi "Encore un jour sans toi" pour oublier
04:24 qu'on s'est aimé de Nino Ferrar.
04:26 Ça fait partie de vos premiers titres.
04:28 Grâce à cette reprise d'Edith Piaf, grâce à ses titres de Nino Ferrar,
04:32 la carrière est lancée.
04:33 On va en parler de votre carrière.
04:35 -J'ai vendu 60 000 disques de mon premier disque,
04:38 ce qui n'était pas évident quand on était une inconnue.
04:41 J'avais une voix quand même spéciale
04:43 qu'on entendait dans les radios au point de vue féminin.
04:46 -Richard disait de vous que vous étiez la seule blanche avec une voix de noix.
04:50 -Ça m'a poursuivi. -Ça me colle à la peau.
04:52 Nicoletta, vous êtes l'invitée du Club de l'été.
04:55 Vous aimez le sport ?
04:57 -J'ai fait énormément de sport quand j'étais jeune.
05:00 De 10 ans à 15 ans, j'ai fait partie d'un club de natation.
05:03 J'avais ma carte de la Fédération française.
05:06 J'étais la championne des relais, je remontais tout.
05:08 Elle a brascoulé.
05:10 Et j'ai fait aussi partie d'un club de gymnastique
05:13 qui s'appelait... Je sais même plus.
05:16 J'ai fait de la barre, de la poutre.
05:18 -On va parler d'Egio, qui arrive à Paris dans un an,
05:21 avec une nouvelle émission à voir ce soir sur France 3.
05:24 Vous parliez de natation.
05:25 L'équipe du Club de l'été embrasse Léo Marchand,
05:28 qui a battu le record du monde de Michael Phelps,
05:31 le nouveau recordman du monde.
05:33 A tout de suite sur Europe.