Simon Bernard : «Le but de la mission est d’aller à la découverte des 30 régions du monde les plus touchées par la pollution plastique»

  • l’année dernière
Le président et co-fondateur de Plastic Odyssey, Simon Bernard, était invité dans La Matinale été, ce jeudi 20 juillet, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur son expédition à bord du Plastic Odyssey : «Le but de la mission est d’aller à la découverte des 30 régions du monde les plus touchées par la pollution plastique».

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Transcript
00:00 Le but de cette mission, c'est d'aller parcourir les 30 régions du monde
00:05 les plus touchées par la pollution plastique.
00:07 On a commencé par l'Afrique, on est en ce moment en Amérique du Sud
00:10 et on va terminer par l'Asie.
00:12 Et le but, c'est d'accompagner, de travailler avec des entrepreneurs locaux
00:15 pour à terme, monter des usines de recyclage, des micro-usines de recyclage.
00:20 Donc on fait vraiment de l'entrepreneuriat social
00:23 pour transformer ces déchets et en faire quelque chose d'utile localement.
00:27 Simon Bernard, on vous retrouve en ce moment en Guadeloupe,
00:30 c'est là où vous êtes.
00:32 Quels sont les principales découvertes, les apprentissages
00:35 que vous avez réalisés au cours de vos dernières escales ?
00:41 Alors on est en effet en Guadeloupe en ce moment,
00:43 c'est la dixième escale quasiment de l'expédition.
00:47 Et donc on a vu pas mal de choses qui nous ont beaucoup inspiré,
00:49 notamment c'était au Brésil dernièrement,
00:52 on a pu voir un entrepreneur qui transformait les déchets plastiques
00:58 dont personne ne veut, les emballages de chips ou de dentifrices,
01:02 pour en faire des tôles, des tôles en plastique recyclé,
01:05 mais qui peuvent remplacer les tôles qu'on utilise un peu partout.
01:08 Et on a vu notamment que ces matériaux étaient utilisés dans les favelas,
01:11 et donc qui peuvent permettre aussi dans les Caraïbes
01:15 d'avoir des abris de fortune après les cyclones.
01:18 On pense notamment à Haïti.
01:21 Et donc ça c'était vraiment une belle découverte,
01:24 ça fait six ans qu'on travaille dessus, on n'avait encore jamais vu ça,
01:26 on n'avait encore jamais vu ce type de produit,
01:28 ces toits en plastique recyclé.
01:31 Et puis au Brésil on a vu aussi des entrepreneurs qui fabriquaient du bois,
01:34 donc pour éviter du bois plastique,
01:36 qui transformait les sachets pour en faire derrière,
01:39 des planches pour remplacer les terrasses,
01:42 et donc éviter de couper des arbres.
01:45 En Guyane, vous avez aussi découvert une autre initiative,
01:49 cette fois menée par une association, sur des filets de pêche illégaux.
01:55 C'est ça, alors là en Guyane on s'est rendu compte que c'était
01:58 une région qui était touchée par la pêche illégale,
02:00 et que finalement les affaires maritimes,
02:02 la marine vient saisir ces filets illégaux,
02:05 qui ne peuvent pas être utilisés parce que les mailles ne sont pas aux normes,
02:08 et derrière qui finissent entassés sur un terrain en attente de faire quelque chose.
02:12 En plus de ça on a des filets qui s'échouent sur la côte,
02:15 et donc là l'idée c'était de travailler avec une association locale,
02:19 pour savoir ce qu'on pouvait en faire,
02:21 et donc on a essayé d'en faire des plaques,
02:23 des planches qui pourront peut-être à terme faire des mobiliers pour les écoles,
02:29 donc là on voit ces filets qu'on a ramassés,
02:31 à bord du bateau, qui est vraiment un laboratoire de recyclage,
02:33 on a fait des tests, on a broyé les filets, on les a fait fondre,
02:36 et on a fait des nouveaux matériaux avec.
02:38 [Musique]
02:41 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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