Le maire (LR) de Cavaillon, Gérard Daudet, porte plainte contre X après l'organisation d'une fête foraine sauvage dans une cité de sa commune. Pour l’édile, des trafiquants de drogue du quartier se cachent derrière la mise en place des infrastructures de loisir, alimentées pour certaines par des bornes à incendie.
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00:00 - Oui, en effet, au soir du 14 juillet, nous avons été alertés
00:03 en tant que collectif par les habitants, qui se produisaient
00:06 une fête assez sympathique sur le lieu, au doctorium,
00:09 en plein quartier, donc avec des jeux aquatiques,
00:12 un château gonflable, une piscine, etc., avec un barbec offert
00:18 à tout le monde, des boissons fraîches, etc.
00:19 Nous sommes guillotés. C'est la majorité qui a eu l'idée de génie
00:25 de ces dernières années d'organiser quelque chose.
00:30 En fait, il s'avère, après vérification, que la municipalité
00:32 n'était même pas au courant. C'est que nous avions été notés,
00:34 d'ailleurs, que ça vienne de sa part, parce que la municipalité,
00:37 elle s'est toujours comportée d'une manière assez hautaine
00:42 et méprisante à travers ses habitants du quartier.
00:44 - Et alors, qui a fait ça ?
00:47 - Écoutez, la municipalité, d'après les dernières informations,
00:54 elle a décidé de porter plainte.
00:56 Donc, à l'issue de cette enquête, on en saura plus.
01:00 Nous, nous ne sommes pas en position de dire qui a fait
01:03 et qui n'a pas fait.
01:04 Simplement, nous disons qu'en ayant un terrain vacant,
01:08 c'est-à-dire au niveau du quartier, c'est-à-dire qu'il n'y a aucune
01:12 implication de la municipalité ni du service de l'État.
01:14 Le terrain a été conquis par d'autres.
01:16 Qui, les autres ? C'est le point d'interrogation.
01:19 - Peut-être des trafiquants de drogue.
01:21 En tout cas, l'argent des dealers pourrait avoir servi
01:25 à acheter le matériel parce qu'il y avait quand même pas mal de...
01:28 Il y avait un trampoline, il y avait une piscine.
01:31 Ça demande des moyens, quand même.
01:32 - L'installation était de très bonne qualité.
01:35 Ça, on ne peut pas dire le contraire.
01:37 Et les familles, au départ, vraiment agréablement surprise
01:41 parce qu'elles ont vu cela.
01:43 Les enfants, ils étaient très, très heureux d'avoir un moment
01:46 festif au sein de leur quartier.
01:48 Ce qui n'était jamais arrivé.
01:49 Donc, ils se sont jetés, j'ose dire, dans les jeux de la piscine.
01:54 Ils se sont donnés un clair jour.
01:55 Mais après coup, en sachant que ce n'était pas une initiative
01:58 municipale ni associative, les questions ont commencé
02:03 à vite se les poser.
02:04 Et à redire, personne n'ose montrer du doigt
02:08 qui que ce soit par crainte, tout simplement.
02:11 On n'est pas en position de désigner qui que ce soit.