La chroniqueuse, Caroline Pilastre, revient sur les propos d'Assa Traoré qui a jugé la police raciste. «Ce qui est gravissime, ce sont les députés qui ne se désolidarisent pas des propos qu'on entend».
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00:00 Mais pour en revenir à Mme Traoré, bien évidemment que c'est un moyen d'exister en dehors de ce qui est arrivé à son frère,
00:07 que l'on adhère ou non à ce qu'elle défend. Le problème n'est pas là.
00:11 Ce qui est gravissime, et vous l'avez tous dit, ce sont les députés qui ne se désolidarisent pas des propos qu'on entend
00:18 et, mort aux Juifs, qu'on a pu entendre précédemment dans d'autres manifestations.
00:22 Devant un mémorial.
00:23 Pardonnez-moi, lorsqu'on est dans une manifestation.
00:26 Une fois de plus, on peut valider, adhérer à une cause. Quand on entend des propos qui sont scandaleux au niveau de la République,
00:32 eh bien, je suis navrée, on se désolidarise pour ne pas passer comme complice.
00:36 Effectivement, il y a une question électoraliste, vous l'avez dit Stanislas,
00:39 mais il y a une question aussi idéologique de la part de la France insoumise,
00:43 qui est pour moi devenue anti-républicain depuis un moment.
00:47 C'est ce qu'a dit Elisabeth Borne.
00:48 Mme Borne a totalement raison, et je vous rejoins sur cette question aussi, Shannon,
00:53 parce que ça ne fait que cliver un peu plus le pays.
00:57 Et puis, quand on en revient à l'électorat,
01:00 vous avez des majeurs émeutiers dans ces quartiers qui n'ont aucune conscience politique,
01:05 qui sont là uniquement par amusement pour casser, vandaliser, piller.
01:08 Donc, ça n'est pas sûr que ça fonctionne.
01:10 Dans les derniers sondages d'opinion, la France insoumise a eu 8%.
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