• l’année dernière
Chacun à le droit à sa liberté d’expression, y compris les ministres, mais cela n’engage qu’eux. Lors du Conseil des ministres, Emmanuel Macron a abordé la récente sortie de Pap Ndiaye sur CNews, qualifiée de chaîne « d’extrême droite », au grand dam d’un certains. Le président de la République a soutenu le ministre, objet d’attaques virulentes depuis, tout en refusant de prendre position dans le débat.

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Transcription
00:00 S'agissant du ministre de l'Éducation nationale,
00:03 le président de la République a eu l'occasion de s'exprimer
00:05 sur le sujet en préambule du Conseil.
00:07 D'abord, pour rappeler plusieurs libertés.
00:10 La liberté de la presse, la liberté de la diversité d'opinion,
00:14 mais aussi la liberté d'expression,
00:16 qui s'applique aussi pour les membres du gouvernement.
00:18 Et donc, quand on fait de la politique,
00:20 que ce soit comme élu local, parlementaire,
00:23 membre de gouvernement,
00:25 on peut être amené à exprimer une opinion.
00:27 On le fait toujours évidemment avec parcimonie,
00:29 avec attention,
00:31 mais on est totalement libre de le faire.
00:33 Le président de la République a aussi rappelé
00:36 que rien ne justifie de s'attaquer à un ministre,
00:40 parfois même d'ailleurs à sa famille,
00:41 et que ce ne serait pas un bon signe pour la démocratie
00:44 si cela devait arriver.
00:45 Il a également rappelé que s'agissant des médias,
00:52 de la presse, de manière générale,
00:54 nous voulons agir à travers des états généraux de l'information
00:58 qui seront lancés prochainement,
01:00 qui seront très inclusifs,
01:02 de manière à ce que tout le monde puisse avoir une expression
01:04 sur l'évolution du paysage médiatique,
01:06 sans rentrer évidemment dans les détails de tel ou tel média,
01:09 ou tel ou tel journal.
01:10 Il ne nous revient pas de commenter l'action de tel actionnaire
01:13 ou de tel actionnaire dans un groupe de médias privés.
01:14 Vous avez dit que le président a dit que rien ne justifie
01:17 de s'attaquer à un ministre,
01:18 parfois même à sa famille, concernant le ministre de l'Éducation.
01:21 C'est-à-dire que pendant ce Conseil des ministres,
01:23 le président a très clairement pris position de défendre
01:26 le ministre de l'Éducation nationale.
01:27 C'est ça, publiquement, afficher sa solidarité ?
01:29 Pardon, c'est...
01:32 Juste pour être certain qu'on est tous concrets dans la même chose.
01:34 Lorsqu'un ministre se fait vidi-pender,
01:36 parfois attaqué vivement,
01:38 pour des positions qu'il a exprimées en son nom personnel
01:42 et qui relèvent de la liberté d'expression,
01:44 il convient de défendre et de protéger la liberté d'expression.
01:48 Et aucun, pas parce qu'on est ministre,
01:49 qu'on n'a pas le droit au respect qui s'impose à chacun.
01:52 Bien sûr, mais il a défendu sa position,
01:54 en fait, la position publique qu'il a prise.
01:56 Je vous ai donné les termes les plus exacts possibles.
02:00 Je vous renvoie à ce que j'ai dit il y a quelques minutes.
02:01 Je vous remercie.
02:03 Merci.
02:05 Merci.
02:06 Merci.
02:07 Merci.
02:08 [SILENCE]

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