La chroniqueuse, Caroline Pilastre, à propos d'une possible suppression des aides pour les familles d'émeutiers. «On sait très bien que tout ça sera long, pour trouver des solutions pérennes, mais il faudrait peut-être faire preuve de fermeté, c'est ce que les Français demandent».
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00:00 -Ca aurait été compliqué de faire l'inverse, vu les images et l'opinion publique qui est hors d'elle avec tout ce qui s'est produit.
00:10 Parce qu'on a tous été impacté et qui va payer la facture à l'arrivée ? Ce sont nous, les contribuables.
00:14 Ne nous le rends pas. Malheureusement, nous n'avons rien fait. Nous subissons un calendrier mortifère qui peut se réitérer.
00:21 Mais monsieur, vous parlez d'apaisement. Très bien. Mais il faudrait peut-être sortir aussi des éléments de langage, du dogmatisme et de la démagogie.
00:29 Je ne dis pas que vous êtes des super-héros, quels que soient les gouvernements successifs. Mais effectivement, gauche et droite, depuis tant d'années,
00:36 ne s'est pas vraiment intéressée à ce sujet. Ou l'a fait en mettant la poussière sous le tapis, électoralement parlant. C'est un fait.
00:43 En tant que citoyen, on en est conscient. Monsieur Macron avait promis 15 000 places de prison. On est à son deuxième quinquennat.
00:50 Il est au pouvoir depuis 11 ans, si je prends le temps où il était sous monsieur Hollande à Bercy. 2 000 à 3 000 places ont été mises en place.
00:58 C'est le cas de le dire. Donc si vous voulez, on sait très bien que tout ça sera long pour trouver des solutions pérennes.
01:03 Mais il faudrait peut-être faire preuve de fermeté. C'est ce que les Français vous demandent.
01:07 [Musique]
01:10 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]