Disparition d'Émile: le procureur de Digne-les-Bains s'exprime sur BFMTV
Émile, un enfant de deux ans et demi, disparu depuis samedi soir, après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), demeure introuvable ce mardi, malgré la mise en place d’un “dispositif plus ciblé et sélectif”, succédant à des battues infructueuses. Pour le procureur de la République de Digne-les-Bains, le pronostic vital de l’enfant est “très engagé” en raison de son manque d’eau par les fortes chaleurs actuelles. Les enquêteurs ne disposent en outre “d’aucun indice”, malgré les multiples auditions réalisées et la visite de tous les bâtiments du hameau.
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00:00 À l'heure où je vous parle, le petit Émile n'a pas été retrouvé.
00:04 L'enquête judiciaire s'est poursuivie aujourd'hui,
00:08 comme au cours des deux jours précédents.
00:10 Cette nouvelle journée d'investigation a été consacrée
00:16 à un nouveau pan de recherche très localisé sur le hameau même
00:21 du Auvergnet.
00:22 Ce matin, à 8 heures, après arrêté municipal,
00:27 la zone a été bouclée et interdite d'accès à toute personne
00:32 étrangère au hameau.
00:34 Les gendarmes ont alors investi les lieux pour pouvoir procéder,
00:41 et ils le sont toujours actuellement,
00:43 à des opérations de ratissage judiciaire.
00:47 Il s'agit de rechercher le moindre indice,
00:55 la moindre trace qui nous permettrait de tenter
01:00 de comprendre comment le petit Émile a disparu.
01:06 Ces opérations de ratissage judiciaire ont duré toute la journée
01:11 et se poursuivront demain.
01:14 Elles ont mobilisé des gendarmes, mais également des militaires
01:22 d'une section du génie de l'armée de terre spécialisée
01:27 dans la recherche de caches.
01:30 À l'heure où je vous parle, ces opérations qui sont toujours
01:35 en cours n'ont pas apporté d'éléments utiles à l'enquête.
01:40 Je salue le travail de la gendarmerie nationale.
01:45 Je remercie les gendarmes, quelles que soient leurs appartenances,
01:51 puisque de nombreuses unités ont été mobilisées,
01:55 certes pour les opérations de secours et de recherche,
01:59 comme le préfet l'a indiqué hier, mais aussi aujourd'hui
02:03 pour les opérations de ratissage et plus largement pour l'enquête.
02:06 Cet engagement est à la hauteur du volontariat qui avait été
02:11 souligné hier par le préfet s'agissant des volontaires,
02:14 tout le monde étant ému et mobilisé par la disparition
02:19 de ce petit garçon.
02:20 L'enquête continue, elle se poursuit.
02:24 À ce jour, les 30 bâtiments qui composent le hameau du Auvergné
02:32 ont été totalement visités.
02:36 25 personnes qui se trouvaient sur le hameau ont été entendues.
02:42 12 véhicules ont été visités.
02:47 Et aujourd'hui, 12 hectares ont été ratissés.
02:51 Un ratissage méticuleux.
02:54 Des alignements de gendarmes, comme vous avez pu le constater,
02:59 au coude à coude, qui ont pu cribler les zones qui avaient été définies
03:05 pour vérifier s'il existait une trace ou un indice qui puisse
03:11 nous aider dans le cadre de l'enquête judiciaire.
03:16 Les investigations se poursuivront demain.
03:22 La justice reste mobilisée et la gendarmerie renforce le
03:28 dispositif d'enquête, puisque d'une quinzaine,
03:32 les enquêteurs sont passés à plus de 20.
03:35 Et la gendarmerie nationale, au niveau central,
03:38 a décidé de transformer l'équipe d'enquête en cellule nationale
03:43 d'enquête, ce qui permettra à nos enquêteurs de disposer de moyens
03:49 régionaux et nationaux, notamment scientifiques et techniques.
03:54 Je pense notamment à l'Institut de recherche criminelle de la
03:57 gendarmerie nationale, l'IRCGN, pour pouvoir accomplir
04:01 toutes les investigations.
04:02 Nous avions fait le choix d'une stratégie d'enquêter vite et fort
04:10 au niveau local et au niveau plus large,
04:14 avec l'appel à témoins que j'avais lancé.
04:16 À cette heure, ce sont près de 1 200 appels qui ont été reçus et qui
04:22 doivent faire maintenant l'objet de vérification.
04:24 À titre d'exemple, dans l'après-midi,
04:27 après signalement de la présence possible d'un jeune garçon
04:31 ressemblant à Emile dans le département de l'ISER,
04:33 un camping-car a été contrôlé, une levée de doute a été
04:36 effectuée, ce n'était pas lui.
04:38 Mais véritablement, les renseignements,
04:40 et je rappelle la rigueur qui doit présider le contact
04:46 de cette cellule, seuls les renseignements utiles
04:50 nous sont nécessaires.
04:51 Et j'appelle à la citoyenneté de tous pour que d'autres appels
04:58 ne viennent pas parasiter le travail des enquêteurs,
05:01 c'est très important.
05:02 Nous avions adopté une stratégie dite de l'escargot,
05:07 commencer sur le hameau, d'élargir, nous l'avons fait
05:10 pour les visites domiciliaires, nous l'avons fait pour les auditions,
05:14 nous l'avons fait aujourd'hui pour le ratissage,
05:17 ce ratissage sera encore étendu demain.
05:20 Je rappelle que le bourg lui-même, qui est tout petit,
05:24 il fait un hectare, c'est-à-dire 100 mètres sur 100 mètres,
05:27 composé de 15 habitations, a été ratissé et que ce soir,
05:35 nous sommes à 12 hectares de terrain de ratissé,
05:38 avec, pour vous donner un exemple de la méticulosité
05:43 de ces investigations de recherche localisées,
05:46 des inspections au moyen de détecteurs de mecteaux spécialisés
05:52 du génie de l'armée de terre, pour vérifier s'il n'y a pas
05:55 de présence de matière ferreuse dans les bottes de foin
05:59 qui ont été confectionnées ces derniers jours.
06:03 C'est vous dire si nous poussons véritablement au plus
06:06 que nous pouvons les investigations sur le terrain.
06:10 L'enquête se poursuit désormais et nous nous apprêtons
06:18 à entrer dans un second temps.
06:20 Le premier temps qui nous a occupés depuis 3 jours
06:25 et qui devrait se terminer demain était destiné à pouvoir récolter
06:30 le maximum d'informations, le maximum d'indices,
06:34 le maximum de traces, de témoignages qui puissent nous aider
06:39 à tenter de déterminer les causes de la disparition du petit Emile.
06:44 Il va falloir désormais exploiter toutes ces informations.
06:51 Une fois l'ensemble appréhendé et garanti,
06:57 nous allons devoir maintenant, et ce sera tout le travail
07:00 de la Gendarmerie nationale, exploiter tout cela.
07:03 Et je n'oublie pas la téléphonie dont je vous avais parlé
07:06 précédemment.
07:08 C'est un temps qui va être plus long, qui sera du temps d'analyse,
07:13 d'examen et moins de terrain.
07:15 Nous entrons donc dans un autre cadre, à la fois géographique,
07:19 mais aussi temporel.
07:22 Il va falloir laisser du temps aux gendarmes pour exploiter
07:25 la masse considérable des informations qui ont été récoltées
07:30 avec diligence sur ces 3 premiers jours d'investigation.
07:35 (Propos inaudibles)
07:40 -Tous les scénarios restent envisagés.
07:43 -A l'heure actuelle, je ne dispose, nous ne disposons
07:47 d'aucun indice, d'aucune information,
07:52 d'aucun élément qui puisse nous aider
07:56 à comprendre cette disparition.
07:59 Nous en restons, comme je vous l'avais dit hier,
08:02 comme je vous l'avais indiqué avant-hier,
08:05 aux seuls 2 témoignages qui voient l'enfant sortir du domicile
08:09 et faire une dizaine de mètres dans la petite rue descendante
08:13 qui est la seule voie de ce hameau.
08:17 -Quelles sont les traces et les indices que vous recherchez là-haut ?
08:20 Je sais pas, qui appartiennent à l'enfant,
08:22 des traces de sang, des traces de quelque chose ?
08:24 -Le spectre est des plus larges.
08:26 Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de passer
08:29 à côté du moindre élément dans la mesure où nous n'avons
08:32 aucune information à l'heure actuelle.
08:35 C'est donc la recherche éventuellement de mégots,
08:40 de traces de textiles qui auraient pu être accrochées à des branches,
08:44 des traces de sang, on ne peut pas l'exclure,
08:47 des traces de foulage, des traces diverses et variées,
08:50 tout ce qui pourrait être exploité,
08:53 notamment scientifiquement, par la suite.
08:55 -A part avoir écarté certaines pistes, à vous de nous le dire,
08:59 est-ce qu'on peut dire que vous en êtes au même point
09:01 qu'hier à la même heure ?
09:02 -Tout à fait. Nous sommes au même point que même avant-hier
09:07 après la réception des 2 témoignages.
09:09 Et ce n'est pas faute d'avoir multiplié les investigations
09:13 dans leur nombre, dans leur intensité
09:16 et dans leur localisation.
09:17 Maintenant, peut-être avons-nous, sans le savoir,
09:23 récolté un indice, un élément qui apparaîtra
09:26 au cours des exploitations.
09:28 Il faut nous laisser du temps pour pouvoir exploiter.
09:31 Il faut que la gendarmerie, les enquêteurs,
09:33 dont le dispositif a été renforcé par la direction générale
09:37 de la gendarmerie nationale, puissent maintenant faire
09:40 ce travail d'analyse et d'examen qui est tout aussi important.
09:43 Et peut-être que, sans le savoir, nous découvrirons
09:48 que nous avons un élément qui pourra être mis en lien
09:50 avec la disparition.
09:51 -Est-ce qu'on envisage peut-être la thèse de l'enlèvement
09:53 puisqu'on est en enquête aux autres départements ?
09:56 -L'enquête n'est pas étendue aux autres départements voisins.
09:59 C'est l'appel à témoins qui peut nous amener à procéder
10:02 ou à faire procéder par des services d'enquête locaux
10:05 à des vérifications immédiates qui sont plutôt délevées
10:08 de doutes pour l'instant.
10:09 -Le cadre juridique dans lequel vous évoluez,
10:11 est-ce qu'il va changer ?
10:13 -Le cadre juridique est identique à celui qui a été ouvert
10:17 dimanche matin à 10h.
10:18 Il s'agit d'une enquête en recherche des causes
10:21 de disparitions inquiétantes.
10:23 Ce cadre, pour l'instant, reste celui-ci.
10:25 -Est-ce que vous allez envoyer d'autres villages ?
10:27 Est-ce que vous allez faire d'autres auditions demain ?
10:29 Comment ça va se passer ?
10:30 -Les auditions vont se poursuivre.
10:32 Elles concernent principalement les personnes qui se trouvaient
10:36 au Hameau samedi, sachant que certaines peuvent habiter
10:40 à l'extérieur du département s'il s'agit d'une résidence secondaire.
10:44 Donc nous poursuivons ces investigations.
10:46 L'idée étant de tenter de fixer le nombre et les identités
10:52 des personnes qui étaient présentes dans le Hameau
10:55 samedi 8 juillet vers 17h15.
10:58 -Des auditions et des gardes à vue ?
11:00 -Les gardes à vue ne sont pas possibles
11:02 dans ce cadre procédural.
11:04 Et comme je vous l'ai indiqué précédemment,
11:06 dans la mesure où nous n'en avons pas d'infraction,
11:09 il n'y a pas de personnes mises en cause,
11:11 et donc pas de gardes à vue.
11:12 -Est-ce qu'on parle de scènes de crime aujourd'hui ?
11:14 -Absolument pas, puisque pas d'infraction, pas de crime.
11:17 Non, nous sommes dans une enquête que la loi a prévue
11:21 qui permet à des services d'enquête auparqués
11:24 à l'autorité judiciaire, par des moyens d'investigation
11:28 tels que les perquisitions, les visites domiciliaires,
11:30 les saisies, les auditions, de tenter de comprendre
11:34 quelles sont les causes d'une disparition jugée inquiétante.
11:40 -Est-ce que demain, vous allez élargir Fouillez-Vernay,
11:42 d'autres communes alentours ?
11:43 -Les ratissages...
11:46 Voilà, le ratissage va se poursuivre demain.
11:50 Nous devons définir tout à l'heure,
11:53 avec la section de recherche, avec les enquêteurs,
11:57 les secteurs que nous allons privilégier,
11:59 étant noté que les secteurs que nous avions prévus aujourd'hui
12:04 ont pu être réalisés diligentement et très attentivement,
12:08 mais un peu plus rapidement que prévu,
12:10 et ça nous offre la possibilité de bénéficier
12:13 de la mise à disposition des forces de gendarmerie mobiles
12:17 et de cette section opérationnelle du génie de l'armée de terre
12:20 qui était prévue sur 2 jours, demain,
12:22 pour pouvoir élargir ou approfondir des points
12:25 que nous ne pensions pas faire au départ.
12:27 La sécurité sera privilégiée pour tenter au maximum
12:33 de nous assurer que tout aura été visité,
12:37 même si ça reste des vérifications humaines.
12:40 -Combien de personnes vont ratisser ?
12:43 -Aujourd'hui, le dispositif associé, 90 personnels
12:47 issus de la gendarmerie mobile,
12:49 des escadrons de gendarmerie mobile de Gap et de Digne,
12:52 de la gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence
12:56 dans toutes ses composantes,
12:57 PGHM, polotons de gendarmerie de Haute-Montagne,
13:00 les polotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie
13:02 et des brigades territoriales.
13:04 Ces effectifs de gendarmes ont été appuyés
13:08 par une douzaine de militaires de sapeurs légionnaires
13:13 de la Légion étrangère et du génie en l'espèce.
13:15 -3 jours après, aucune piste très concrète.
13:17 Est-ce que ça veut dire que l'enquête va être très compliquée
13:20 sur les jours et semaines à venir ?
13:21 -Je ne peux pas vous le dire.
13:23 Depuis le début, je fonctionne, nous fonctionnons
13:26 au heure à heure, au jour à jour, sans prospective,
13:30 mais en étant attentif à garder toute hypothèse dans notre esprit.
13:34 -Le passé des militants d'extrême droite,
13:36 des torrents, est-ce qu'il a été étudié ?
13:38 -Toutes les hypothèses, tous les cadres ont été étudiés
13:41 à tous les niveaux. Je n'entrerai pas dans le détail
13:43 d'une enquête couverte par le secret,
13:45 mais nous ne nous interdisons aucune investigation,
13:49 aucun champ local, plus large.
13:52 Tout est investigué sans restriction.
13:54 -Quel est l'état d'esprit de la famille ce soir ?
13:56 Vous les avez rencontrés ?
13:58 -Je les ai rencontrés il y a quelques minutes encore.
14:00 Je les rencontrerai à nouveau tout à l'heure.
14:04 Ils sont dans l'inquiétude, ils sont dans l'attente.
14:09 Je les tiens informés, bien évidemment,
14:11 du déroulement des investigations et...
14:14 Ils attendent.
14:17 -Les bornages ont donné quelque chose ?
14:19 -Ce sont des investigations techniques
14:21 qui nécessitent un travail d'analyse
14:23 qui ne s'est pas arrêté depuis dimanche,
14:27 puisque les réquisitions ont été délivrées.
14:30 Pour l'instant, nous n'avons pas de retour,
14:33 et c'est quelque peu compliqué,
14:34 parce que nous ne savons pas ce que nous cherchons.
14:37 L'intérêt de la téléphonie, à ce stade,
14:39 c'est principalement de pouvoir conserver les données
14:45 qui sont détenues par les opérateurs.
14:47 Ces opérateurs, par la plateforme nationale
14:50 d'interception judiciaire du ministère de la Justice,
14:52 ont pu être, au moyen de réquisitions, conservés.
14:56 Elles commencent à être exploitées,
14:58 aussi bien sur les flux des relais couvrant la zone
15:03 de la disparition que les flux d'appels
15:06 qui ont pu intervenir, et avec, éventuellement,
15:09 des ciblages qui pourraient intervenir pour l'avenir.
15:11 -Est-ce que vous avez croisé les fichiers
15:13 des délinquants sexuels ?
15:14 -Je...
15:16 -Pardon, excusez-moi, avec les fichiers
15:17 des délinquants sexuels.
15:19 -Toutes les investigations sont entreprises.
15:22 Je ne peux pas rentrer dans le détail,
15:23 vous le comprendrez.
15:25 -Sur la chronologie, justement, des faits
15:26 au moment de la disparition,
15:28 il y a des grands-parents qui sont là,
15:29 des parents, ils sont où, exactement ?
15:31 -Si vous parlez de chronologie,
15:33 je veux bien venir sur la chronologie,
15:35 mais je ne viendrai pas sur le détail
15:37 de ce qui a pu être collecté dans le cadre de l'enquête.
15:40 La disparition intervient vers 17h15.
15:43 Le temps que la famille, les proches, les voisins
15:46 procèdent aux premières vérifications
15:49 qui prennent une grosse demi-heure,
15:51 le premier appel à la gendarmerie intervient à 18h,
15:54 et c'est là que vont intervenir immédiatement
15:57 les forces institutionnelles de sécurité,
16:00 de gendarmerie, de pompiers locales,
16:02 et très rapidement et avant la nuit,
16:04 des recherches vont pouvoir être reprises,
16:06 élargies au village jusqu'à la tombée de la nuit.
16:11 Voilà le...
16:12 -Où, à ce moment-là ?
16:13 -Je ne rentrerai pas dans ce détail.
16:15 -Est-ce qu'on peut dire qu'à ce moment-là de l'enquête,
16:16 dans le cadre de 48h, est-ce que 3 jours après,
16:19 on peut encore avoir des espoirs
16:20 pour se la retrouver en force ?
16:23 -Je ne répondrai pas à cette question,
16:24 je n'ai pas les compétences pour y répondre.
16:26 Médicalement, on nous dit qu'au-delà d'un délai de 48h,
16:31 vu le jeune âge de l'enfant, vu sa constitution,
16:35 et considérant qu'un être humain qui serait privé de nourriture
16:38 et d'eau...
16:40 par les fortes chaleurs qui sont actuelles,
16:45 le pronostic vital est très, très engagé.
16:50 Mais là encore, je ne fais que rapporter
16:52 ce que les médecins à notre demande nous ont demandé,
16:54 c'est ce que le préfet vous avait indiqué hier,
16:56 puisque les opérations de recherche ou de secours
17:00 sont de la compétence de l'autorité administrative et du préfet.