Le « fiasco » du fonds Marianne, un retour à la normale et Prigojine se promène en Russie

  • l’année dernière
On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu !

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Transcript
00:00 Les vraies voix Sud Radio.
00:02 Bonsoir Félix, Mathieu.
00:03 Bonsoir tout le monde.
00:04 Et vos trois mots dans l'actu sont Marianne, Concorde et Biélorussie.
00:06 Le réquisitoire du Sénat sur le fond, Marianne et sur Marlène Schiappa.
00:10 Opacité, désinvolture, la commission d'enquête dénonce un coup politique qui a conduit au fiasco.
00:16 L'ordre, le calme et la Concorde, formule magique d'Emmanuel Macron.
00:20 A Pau, Elisabeth Borne évoque un retour à la normale.
00:22 Le policier qui a tiré sur Nahel en tout cas reste en prison.
00:26 Et puis cette question, mais où se trouve donc Prigojine ?
00:30 Le patron du groupe Wagner, il était censé s'exiler en Biélorussie.
00:33 Or, selon le président biélorusse, il se promènerait en Russie.
00:36 Les vraies voix Sud Radio.
00:39 2,5 millions pour un grand coup de communication.
00:42 Ça fait un peu cher.
00:43 La commission d'enquête sénatoriale n'est pas tendre dans ses conclusions sur le fond Marianne.
00:47 Son rapporteur, le sénateur LR Jean-François Husson, les présentait tout à l'heure.
00:51 À cet instant, je n'irai pas par quatre chemins.
00:54 En lisant le rapport, vous constaterez qu'à toutes les étapes de ce projet,
00:59 le manque de rigueur, l'opacité et je le dis la désinvolture ont conduit au fiasco.
01:06 Ce constat que je fais devant vous ne doit pas et ne nous conduit pas à jeter l'opprobre
01:12 sur la politique publique de lutte contre le séparatisme
01:15 et la promotion des valeurs républicaines sur les réseaux sociaux.
01:18 Il s'agit, je le crois, d'un combat essentiel et tout à fait légitime.
01:23 Le fond Marianne, lancé en 2021 pour défendre les valeurs de la République
01:26 après l'assassinat du professeur Pati, mais Jean-François Husson décrit une coquille vide.
01:30 Organisé à la va-vite, la promesse du fond Marianne n'a pas été tenue.
01:34 Ça relève pleinement de la responsabilité politique de la ministre.
01:37 Selon le rapporteur de la commission, il évoque les pertes de mémoire de Marlène Schiappa
01:41 lors des auditions qualifiées, je cite, d'affligeantes et de consternantes.
01:45 La commission sénatoriale précise que certaines associations ont fourni un vrai travail, certes.
01:50 Mais ça n'est pas le cas selon les sénateurs des deux principales bénéficiaires de ce fond Marianne.
01:55 Et puis on continue avec vous le deuxième mot.
01:58 Félix Mathieu, Concorde, Emmanuel Macron étaient à Pau cet après-midi.
02:01 L'occasion de rendre visite à son allié François Bayrou, ainsi qu'aux élus, aux habitants du Béarn.
02:06 L'occasion aussi de tourner la page des émeutes avec une devise en forme de triptyque.
02:10 Nous avons tous vécu un moment important dans la vie de la nation.
02:13 Donc on va continuer de travailler.
02:14 D'abord, la première réponse, c'est l'ordre, le calme.
02:17 Le calme, c'est la Concorde.
02:20 Et ensuite, c'est de travailler sur les causes profondes de ce qui est à l'heure.
02:23 Ordre, calme et Concorde, Emmanuel Macron, ici au micro de nos confrères de BFM TV.
02:27 Pendant ce temps, sa première ministre visitait dans le Calval d'Ausse,
02:30 un quartier de lisieux touché par les violences urbaines.
02:32 Retour à la normale, mais prudence tout de même pour Elisabeth Borne.
02:36 Les autorités restent sur le qui-vive, notamment pour le 14 juillet.
02:39 En tout cas, du côté de la procédure judiciaire sur la mort de Naël Ananter,
02:42 la Cour d'appel de Versailles vient de décider de maintenir en prison le policier qui a tiré.
02:47 - Et l'ordre est à la Concorde ?
02:49 Philippe Illeger ?
02:50 - Oui, j'ai entendu qu'il a dit "j'ai rétabli l'ordre républicain".
02:55 Certes, bien sûr, on constate avec bonheur que c'est apparemment terminé.
03:01 Mais ça a été dur, tout de même.
03:03 Ça a été très dur et on ne peut que remercier la police et le travail qu'elle a fait.
03:07 - Très vite, François Zébri...
03:09 - Oui, il va se féliciter des choses.
03:12 Je ne vois pas ce qu'il va dire le 14 juillet.
03:14 Moi, je veux bien qu'on décrète qu'on est sorti de tous les drames
03:17 et que le 14 juillet, la France est apaisée.
03:19 Regardez par où on est passé avant d'arriver à l'apaisement.
03:21 Il n'y a aucun apaisement.
03:23 Tout ça est lissé, placé sous le tapis.
03:26 14 juillet, attention, soyons vigilants.
03:28 - Sébastien Maynard, peut-être un petit mot ?
03:31 - Moi, j'ai envie de retenir le mot "Concorde", en fait.
03:34 - Troisième mot, Biélorussie,
03:36 c'est le pays où était censé se trouver le sulfureux patron du groupe Wagner.
03:40 - Censé, oui, après sa tentative avortée de se retourner contre l'armée russe,
03:44 en exil en Biélorussie, nous disait-on.
03:46 Sauf qu'il se trouverait sur le sol russe et en toute liberté.
03:49 En tout cas, c'est une personne bien renseignée, alliée de Poutine,
03:52 qui l'affirme le président biélorusse, Alexandre Loukachenko.
03:56 - Prigojine est absolument là, je le sais.
03:59 - Je sais de façon certaine que Prigojine est en liberté.
04:03 En ce moment même, c'est un homme libre.
04:05 - Il a parlé au téléphone il n'y a pas longtemps, hier, je crois, après le déjeuner.
04:08 Nous avons discuté des prochaines étapes concernant les activités de Wagner.
04:12 Il est peut-être à Moscou, à Saint-Pétersbourg,
04:14 mais pas sur le territoire biélorusse.
04:16 Loukachenko, qui précise ne pas être inquiet de la présence en Biélorussie de combattants de Wagner.
04:21 "Je ne pense pas qu'ils vont se révolter et retourner leurs armes contre l'État biélorusse", dit-il.
04:26 En tout cas, pendant ce temps en Ukraine, une frappe russe a tué cinq personnes la nuit dernière à Lviv,
04:30 la ville de l'Ouest qui avait été jusqu'ici plutôt épargnée,
04:33 selon les autorités ukrainiennes.
04:35 C'est l'attaque la plus destructrice sur cette région depuis le début de la guerre.

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