Le maire de La Verrière témoigne sur BFMTV après que plusieurs bâtiments de sa ville aient été détruits lors des émeutes.
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00:00 C'est l'infranchissable qui a été franchi.
00:03 C'était des scènes de terreur, c'est un traumatisme sans précédent.
00:07 Ça s'est passé de manière extrêmement organisée.
00:10 C'était des jeunes encagoulés, de noirs vêtus.
00:14 Certains habitants me parlent quasiment d'une ambiance de groupe paramilitaire,
00:18 tellement ils étaient orchestrés.
00:20 Les pompiers prient à partie avec des barrages, avec des tirs de mortier.
00:23 Ils ont attendu que les pompiers interviennent sur une école
00:27 qui avait pris feu pour allumer le feu sur la deuxième école.
00:31 Donc c'est la terreur.
00:33 On a frôlé le pire avec la maison de quartier aussi qui a été incendie,
00:37 avec tous les réseaux de canalisation qui auraient pu conduire à une catastrophe effrayante.
00:44 Non, non, c'était des scènes de guerre.
00:46 Le matin, quand j'ai pu rencontrer les enseignants,
00:49 ils étaient bien évidemment sous le choc, les enfants en pleurent.
00:53 Les personnels de l'Éducation nationale ou de la mairie
00:56 qui travaillent dans les écoles m'ont parlé de viol.
00:58 Ils ont violé leur école.
01:00 Ils se sont attaqués à l'enfance, à l'innocence,
01:03 à ce qu'il y a de plus précieux dans notre pays, à savoir l'école.