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Des rassemblements ont été organisés partout en France ce lundi 3 juillet pour soutenir les maires qui se sont retrouvés en première ligne face à la flambée de violence après la mort de Nahel à Nanterre. Plus d'une centaine de mairies et de bâtiments municipaux ont été attaqués depuis mardi. Le maire de L'Haÿ-les-Roses a lui été personnellement visé avec la voiture bélier projetée contre sa maison où dormait sa femme et ses deux enfants de 5 et 7 ans. Comment faire face ? Comment protéger sa ville ? Nous avons accompagné plusieurs maires la nuit, au plus près du terrain. Reportage de Régis Desconclois, Clément Granon, Quentin Baulier et Bérangère Canat. 

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Transcription
00:00 Oui absolument, ils sont déployés un petit peu partout dans le département
00:02 et dans les autres départements autour de Paris.
00:05 Ce dispositif absolument inédit qui est déployé depuis maintenant trois jours,
00:08 vous l'avez dit, 45 000 policiers et gendarmes déployés dans toute la France,
00:12 dont 7 000 rien qu'en Ile-de-France.
00:14 Alors oui, il y a eu une certaine accalmie ces derniers jours,
00:17 avec notamment bien moins d'interpellations,
00:19 mais on voit bien la volonté assumée du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:22 de maintenir la pression, de montrer ses muscles,
00:25 de montrer que la police est déployée absolument partout.
00:27 Il a d'ailleurs appelé les agents de police à la plus grande fermeté cette nuit encore.
00:32 L'objectif bien sûr, c'est d'éviter de nouvelles dégradations,
00:35 des scènes de chaos qu'on a pu voir ces derniers jours avec ce bilan.
00:39 D'ores et déjà, en six nuits, des meutes de près de 5 000 véhicules détruits,
00:44 plus de 1 000 bâtiments attaqués.
00:46 Une attention particulière sera portée cette nuit par les forces de l'ordre
00:49 pour protéger notamment les édifices publics.
00:52 Donc les mairies en première ligne, près de 100 ont été attaquées ces derniers jours.

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