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AmusantTranscription
00:00 Le premier épisode de la première saison
00:03 C'est en 1987 que Matt Groening imagine une famille inspirée de la sienne, aux cheveux particuliers et à la peau jaune,
00:09 dans le but de les distinguer plus aisément, pour ponctuer l'émission "The Tracey Hill Man Show".
00:13 Il ne s'agit au départ que de petits courts-métrages, mais ça fonctionne, le public accroche.
00:17 Et deux années plus tard, le 17 décembre 1989, la Fox diffuse en primetime un épisode plus long qu'à l'accoutumée
00:24 qui deviendra le premier épisode de la première saison, "Une soirée d'enfer".
00:28 Cette série animée qui caricature une famille classique américaine devient rapidement un énorme succès,
00:33 aux Etats-Unis d'abord, puis dans le reste du monde.
00:36 Matt Groening devient producteur de la série et tout un tas de scénaristes travaillent ensemble à l'écriture des différents épisodes.
00:41 Au fil des saisons, le style s'affine, la critique de la société américaine devient plus acerbe
00:46 et des produits dérivés de toutes sortes inondent les supermarchés.
00:49 Et ce qui nous intéresse, des jeux vidéo vont faire leur apparition.
00:53 C'est "Aucklane", une firme américaine qui a fait de l'adaptation des grandes licences son fer de lance,
00:57 qui récupère les droits d'exploitation en jeux vidéo des Simpsons.
01:00 Oui, on doit à "Aucklane", "Spider-Man", "Arcade's Revenge", "Batman Forever", "Batman & Robin",
01:04 "South Park Rally" et entre autres. Pas forcément de quoi s'extasier, donc...
01:08 Le premier jeu, les Simpsons, et l'un des plus célèbres, est donc "Bart contre les mutants de l'espace".
01:13 Et j'ai mis immédiatement une réserve, ce jeu est réputé pour être une abomination.
01:17 Et bien personnellement, je trouve ça un peu trop sévère.
01:20 Alors ok, la maniabilité n'est pas exemplaire, les contrôles sont mal pensés,
01:23 la touche A sert à sauter et à courir, absolument pas pratique.
01:26 On a que deux pauvres malheureuses vies, c'est pas très beau,
01:29 mais y'a tout de même tout un tas de choses originales.
01:32 Les mutants souhaitent fabriquer une arme avec, dans le premier niveau, des objets aux couleurs violets,
01:35 dans le but de détruire la planète Terre.
01:37 Avec notre bombe de peinture, nous allons donc devoir repeindre tout ce qui est violet pour tromper les aliens,
01:41 marcher sur du linge pour recouvrir des objets.
01:44 Ici, c'est marqué "peinture fraîche", j'achète une clé à molette, je dévisse la bouche d'incendie,
01:47 et hop, le jeu nous invite à faire des bêtises avec Bart,
01:50 mais pour une noble cause, sauver la Terre.
01:52 Peu nous interdite, et bien je marche dessus pour attirer le policier et pouvoir le repeindre.
01:56 Ce sont tout un tas de petites énigmes qui nous attendent.
01:59 Les aliens, eux, prennent la forme d'êtres humains pour passer inaperçus.
02:02 En mettant des lunettes rayon X, nous pouvons discerner les réels humains des aliens.
02:06 C'est franchement original.
02:08 Malheureusement, l'équipe de développement semble avoir concentré ses efforts sur ce premier niveau,
02:12 le reste est beaucoup plus basique.
02:14 Dans le second niveau, ce sont des chapeaux qui leur serviront comme arme.
02:16 Il faut donc tous les récupérer.
02:18 Dans le troisième, des ballons et etc.
02:20 Le jeu devient vite affreusement difficile,
02:22 couplé à la maniabilité qu'on a décrite, ça ne pardonne pas.
02:25 Pourtant je maintiens qu'il y a tout un tas de choses intéressantes dans ce Bart contre les mutants de l'espace.
02:30 Même si c'est vrai que c'est loin d'en faire un bon jeu.
02:33 Avant de poursuivre avec le claim, faisons un petit détour par Konami,
02:37 qui a obtenu les droits pour un jeu à destination de l'arcade,
02:39 sobrement intitulé "Les Simpsons".
02:41 Il s'agit d'un beat'em up jouable à quatre tout à fait réussis,
02:44 chaque joueur incarnant le personnage de la famille qu'il souhaite.
02:47 Les mouvements et les coups sont très basiques,
02:49 surtout les décors et les animations qui retiennent l'attention.
02:51 Précisons tout de même que Konami ne s'est pas vraiment foulé,
02:54 ils ont recyclé leur système de jeu.
02:56 Souvenez-vous, on a aussi eu un Asterix du même genre,
02:58 un X-Men, un Tortue Ninja, entre autres.
03:01 Revenons à eux, claim, qui poursuit avec Bart contre le monde.
03:04 Et la maniabilité est toujours identique.
03:07 Être obligé de sauter pour ensuite pouvoir courir est une véritable plaie.
03:10 Ça nous fait faire tout un tas d'erreurs, l'histoire est prétexte au voyage.
03:13 C'est M. Burns qui aberné Bart en lui indiquant une chasse au trésor à travers les continents.
03:17 Les différents Burns de chaque région tenteront de venir à bout du garnement.
03:20 Alors il n'y a plus rien à ramasser, on doit juste se rendre au bout du niveau.
03:23 Et là encore, on pourrait croire que tout va pour le mieux.
03:26 On a davantage de points de vie, on peut lancer des projectiles,
03:28 on a des mini-jeux entre les niveaux, ça casse pas trois pattes à un canard,
03:31 mais ils sont les bienvenus.
03:33 Mais ce ne sont que les deux premiers niveaux.
03:35 La difficulté presque insurmontable débarque subitement dès le troisième niveau.
03:39 Les phases de plateforme sont affreusement exigeantes,
03:42 avec un Bart qui glisse tout autant qu'une savonnette.
03:44 Frustrant, c'est le mot.
03:47 L'année suivante, on a Bart meets Radioactive Man.
03:50 On incarne cette fois-ci un Bart super-héros qui ne peut toujours pas courir sans sauter.
03:54 Quelle horreur.
03:55 Et là, je n'ai même pas de quoi sauver le premier niveau.
03:57 C'est difficile dès le départ, avec en plus des répétitions dans le level design.
04:01 Vous savez, on passe à un endroit et on se dit "mais je suis déjà passé par là".
04:04 Bah non, c'est juste que les développeurs ont fait du coquet-coller pour rallonger un peu les niveaux.
04:08 Ce qui est regrettable, c'est que le titre propose des phases de jeu intéressantes.
04:11 Du shoot'em up, un niveau aquatique, un combat amusant contre un crabe.
04:14 Mais c'est tellement difficile que très peu de joueurs ont eu la chance de découvrir ces niveaux.
04:19 Revenons avec Konami qui ne peut pas sortir d'épisode.
04:22 Les Simpsons sur console de salon, c'est eux, Clay, qui détient les droits.
04:25 La firme s'attaque donc au PC avec Bart's House of Weirdness.
04:27 Bart est puni et consigné dans sa chambre.
04:30 Seulement, en se baladant, il va se voir confronter à tout un tas d'épreuves,
04:33 comme aller chercher un billet de cinéma, récupérer le ballon de Maggie et j'en passe.
04:36 On évolue donc de tableau en tableau dans un jeu assez difficile,
04:39 particulièrement le niveau de Itchy & Scratchy qui est truffé de pièges en tout genre.
04:43 Mais le titre flat-la-rétine est agréable à prendre en main et surtout,
04:46 il offre la possibilité aux joueurs de parcourir les niveaux dans l'ordre qu'ils souhaitent.
04:50 Ce qui évite la frustration d'être toujours coincé à un niveau trop difficile.
04:54 Suivez mon gars.
04:55 Et encore une fois, c'est bien Konami qui tire son épingle du jeu.
04:58 Parce que Clay me persiste, sur Game Boy notamment,
05:02 avec l'échappatoire du camp de la mort de Bart Simpson.
05:04 Et là, on a l'exemple typique du mauvais jeu de Game Boy.
05:07 Un level design anecdotique, un manque de fluidité.
05:10 Quand on saute, on va plus vite que le scrolling, il faut donc attendre que la caméra se recentre.
05:14 Des ennemis qui bug quand on les touche, des abeilles totalement insupportables
05:18 et des boss que j'ai bien cru invincibles.
05:20 Sauf que si en fait, il suffit de jeter son boomerang, sauter par-dessus lui,
05:23 pour que ça lui revienne dans le dos.
05:25 Je suis allé chercher la solution sur internet.
05:27 Je pense que tout un tas de gamins sont restés bloqués à ce premier boss.
05:30 Bart contre les Juggernauts est tout aussi désastreux.
05:33 Une suite de mini-jeux dont on a du mal à comprendre l'intérêt.
05:35 Certains sont trop faciles, d'autres sont tout juste infaisables.
05:38 Du coup, on y reste bloqué, on ne découvre pas les autres mini-jeux.
05:41 Au final, je sais pas si c'en est un mal.
05:44 Bart et le haricot magique, tout juste infernal.
05:47 Nous devons récupérer tous les haricots de chaque niveau,
05:49 mais je parviens même pas à passer le premier.
05:51 On a encore ces abeilles quasiment inévitables,
05:53 parce que Bart est mou et fait des sauts trop courts.
05:55 Et puis mince quoi, le haricot magique.
05:57 On achète un jeu des Simpsons pour découvrir Springfield et tous ses personnages.
06:01 Oh, j'abandonne.
06:03 C'est bien l'une des faiblesses de tous ces jeux.
06:05 Alors à part dans le premier niveau de Bart contre les mutants d'espace,
06:08 où l'on reconnaît certains lieux phares de Springfield,
06:10 ou le titre de PC où l'on est dans la maison des Simpsons,
06:12 on est beaucoup trop éloigné de l'univers de notre famille favorite.
06:16 Incarner Bart dans des aventures mal pensées et aux quatre coins du monde,
06:19 c'est pas très amusant.
06:22 Du coup, les deux prochains titres de Claim vont carrément aller voir ailleurs.
06:25 D'abord avec Itchy & Scratchy, miniature golf qui s'avère tout à fait original.
06:29 Ah oui, Itchy & Scratchy, ce sont les personnages d'un dessin animé qu'adore Bart et Lisa.
06:32 Ils caricaturent la violence banalisée de la télévision.
06:35 Enfin, ce sont les héros de ce jeu Game Boy.
06:37 Le but est d'envoyer sa balle avec Itchy jusqu'au trou,
06:39 qui représente la fin du niveau, avec le moins de coups possible.
06:42 Sauf que Scratchy vient de mettre des bâtons dans les roues.
06:44 Il débarque avec une tronçonneuse, un lance-roquette, des couteaux,
06:47 à nous de nous défendre tout en gérant sa balle.
06:49 Nous sommes donc entre de l'action, de la plateforme et du jeu de golf.
06:53 Franchement sympathique.
06:55 Le second, c'est Krusty's Super Fun House.
06:57 Ici, on se rapproche plus d'un concept comme L.A.M.I.N.S.
06:59 La maison de Krusty est infestée de rats.
07:01 Il va nous falloir les amener jusqu'à l'un des personnages des Simpsons
07:04 qui s'occupera de leur camp.
07:05 Pour cela, nous avons des blocs à placer assucieusement pour former un passage.
07:08 Le titre est aussi sympathique.
07:10 Le petit reproche qu'on peut lui faire, c'est qu'il mélange réflexion et plateforme.
07:14 Mais ici, en tout cas, ça ne fait pas bon ménage.
07:16 Les ennemis qui viennent nous distraire et nous faire perdre des vies
07:18 pendant qu'on est occupé à chercher une solution au puzzle
07:21 rend l'expérience de jeu assez pénible.
07:23 L'année suivante, Claim revient à ses classiques avec une aventure.
07:27 Pour Bart, Bart's Nightmare.
07:29 Et on commence à en avoir l'habitude avec le pauvre Bart.
07:31 C'est une nouvelle fois un échec.
07:33 En faisant ses devoirs, Bart s'endort.
07:34 Et dans ses rêves, il part à la recherche de ses copies de devoirs.
07:37 À travers Springfield, tout nous attaque.
07:39 Les boîtes aux lettres, les grand-mères, Lisa nous transforme en grenouilles,
07:42 le bus d'auto, des têtes volantes...
07:45 Pas facile de rester en vie.
07:47 On doit donc retrouver des copies qui apparaissent de manière aléatoire
07:49 et qui peuvent être très longues à trouver.
07:51 Une copie représente un mini-jeu.
07:53 Et ceux-ci tentent bien d'être originaux.
07:55 Mais ça ne fonctionne pas.
07:57 Parce qu'ils sont beaucoup trop difficiles quand ils ne sont pas même...
07:59 incompréhensibles.
08:01 Arriver dans un nouveau lieu, avec de nouveaux contrôles et sans aucune explication,
08:04 on est forcément un peu perdu.
08:06 Une fois mort, on se réveille et on assiste à notre note,
08:08 décernée en fonction du nombre de pages qu'on aura à récolter.
08:11 Bon, moi je ne suis pas parvenu à avoir au-dessus du F.
08:14 Claim insiste avec les jeux façon party game avec Virtual Bart.
08:18 Bart essaye un casque de réalité virtuelle et va être confronté à tout un tas d'épreuves.
08:22 Il y en a... allez, deux qui sont amusantes.
08:24 Celle où l'on doit envoyer des tomates sur les élèves de l'école,
08:26 c'est simpliste mais ça fonctionne.
08:28 Et celle où l'on doit arriver au bout du toboggan avant la fin du temps.
08:31 Un party, c'est pas folichon, mais c'est moins catastrophique que le reste.
08:34 Un jeu de plateforme abominable où rester en vie plus de 15 secondes relève du miracle.
08:39 Un où l'on doit sauver des cochons sans bien comprendre comment s'y prendre.
08:42 Un autre jeu de plateforme avec Billy Bart tout aussi chaotique.
08:45 Et une course de moto assez moche, où encore une fois, tout le monde souhaite notre peau.
08:49 Six mini-jeux, dont deux qui sont à peu près amusants.
08:52 Voilà le contenu de cette cartouche.
08:54 Le dernier jeu les Simpsons, pour les consoles 16 bits, sera Itchy et Scratchy Games.
08:59 Il s'agit presque d'un jeu de combat où l'on incarne Itchy,
09:01 et où l'on affronte Scratchy à travers différentes arènes.
09:04 On lui tape donc dessus, on ramasse des armes violentes pour lui en mettre plein la figure,
09:07 et on passe le plus clair de son temps à lui courir après.
09:10 Le concept est sympathique, mais ça ne se renouvelle jamais.
09:13 On a très rapidement la sensation de faire toujours la même chose.
09:16 S'il y avait eu un mode de joueur, ça aurait pu sauver les meubles.
09:19 Un jeu de combat assez fait pour.
09:21 Mais c'est même pas le cas. Encore une déception.
09:24 En tout cas, c'était le dernier jeu de claim avec les Simpsons.
09:27 Et vu la qualité de ces derniers, on le regrettera pas.
09:30 Il est temps de passer à autre chose.
09:31 C'est d'abord la filière jeux vidéo de la Fox, Fox Interactive, qui propose des jeux pour le PC.
09:36 Ce Simpsons Cartoon Studio se rapproche presque plus du logiciel que du jeu.
09:39 Le but est de réaliser, en choisissant son décor, ses personnages, leur animation, les effets sonores et la musique,
09:44 de petits courts-métrages.
09:46 C'est un concept original, mais affreusement limité en termes de possibilités.
09:50 Et Virtual Springfield, un point and click là aussi très basique et trop facile,
09:53 qui n'a pas véritablement marqué les esprits.
09:56 Konami, eux, reviennent avec un jeu d'arcade, Simpson Bullying.
09:59 Assez simplement un jeu de bullying avec les personnages des Simpsons.
10:02 Voilà, y a pas grand chose à dire dessus.
10:05 Et enfin, THQ, qui a aussi l'habitude des adaptations,
10:07 puisque la firme nous a offert certains des plus mauvais jeux de l'histoire,
10:10 développe un jeu les Simpsons pour la Game Boy Color, la cabane de l'horreur,
10:14 qui n'est pas mauvaise.
10:15 A travers le niveau, on incarne les différents personnages de la famille,
10:18 et chacun propose un gameplay différent.
10:20 Maggie est une mouche épeuvolée,
10:21 Marge a une arme pour affronter les zombies,
10:23 Lisa se rapproche plus de l'infiltration dans l'école de Springfield,
10:26 et Homer part à la recherche du vampire Vurn s'enfermer dans son château.
10:29 Classique, mais sympathique.
10:31 Mais ce qu'il y a de marquant, cette année-là, c'est l'entrée des Simpsons dans la 3D.
10:35 C'est sur PlayStation que ça se passe.
10:37 Il s'agit d'un jeu de catch avec les personnages de la série.
10:39 Et...
10:40 Oh...
10:41 Non, je crois que c'est encore une catastrophe.
10:43 Ça n'a rien à voir avec du catch.
10:45 Il n'y a aucune prise, aucune variété de coups,
10:47 n'espérez pas adopter une stratégie à prendre des combos ou des prises, non.
10:50 On se contente de marteler le bouton frappé en espérant prendre le dessus sur l'adversaire.
10:54 C'est un jeu hasardeux, qui on pourrait presque dire est dépourvu de système de jeu.
10:58 C'est assez aberrant qu'en 2001, on ose encore nous proposer des jeux à licence aussi creux.
11:03 Les consoles nouvelle génération débarquent,
11:05 et c'est à présent Electronic Arts qui récupère les droits d'exploitation de la série.
11:09 Le premier titre est un certain Simpsons Road Rage,
11:11 un jeu où les Simpsons s'improvisent chauffeurs de taxi.
11:14 Le gameplay est solide, c'est cohérent,
11:16 on retrouve les personnages de la série, ce qui est très plaisant.
11:19 Et donc on se balade dans Springfield avec plaisir.
11:21 Tout serait presque parfait, si le jeu n'était pas tout à fait semblable à Crazy Taxi.
11:27 Les zones où les clients nous attendent sont presque identiques,
11:29 l'entrée dans la voiture aussi,
11:31 la flèche en haut de l'écran a été remplacée par une main.
11:33 On nous invite, tout comme dans Crazy Taxi, à prendre des risques et à aller vite pour gagner plus d'argent.
11:38 On s'inspire d'un jeu, je veux bien, mais là franchement, c'est presque une copie conforme.
11:42 De plus, Crazy Taxi est au départ un jeu arcade,
11:45 pensé pour de courtes parties.
11:47 Là, sur console de salon, la répétitivité se fait rapidement ressentir.
11:51 Et ce sera la même chose avec le second jeu d'Electronic Arts,
11:54 Simpsons Skateboarding, qui reprend le concept, cette fois-ci, de Tony Hawk Pro Skate.
11:58 Encore une fois, le jeu s'avère bien moins palpitant que son modèle.
12:01 La maniabilité de notre personnage est capricieuse,
12:03 tout comme les angles de caméra, qui ont tendance à réduire drastiquement notre lisibilité.
12:07 Et l'ennui, toujours l'ennui, qui survient à peine au bout d'une petite heure de jeu.
12:12 Bon, Acclaim, c'était pas ça.
12:14 Electronic Arts non plus.
12:15 L'année suivante, c'est donc Radical Entertainment qui prend la suite pour Simpsons Hit & Run,
12:19 une sorte de GTA-like à travers Springfield.
12:22 Et là, enfin, l'univers de notre chère série est fidèlement retranscrite.
12:26 Bon sang, bonsoir, ça fait plus de dix ans et une vingtaine de jeux qu'on attendait ça.
12:31 Les comédiens ont prêté leur voix et on retrouve nos personnages qui conservent leur humeur.
12:35 "J'ai pas d'essai race !"
12:36 "J'suis le méchant, euh, merde."
12:38 "J'suis le méchant, euh, merde."
12:40 Les gags fonctionnent, nos missions sont amusantes.
12:42 Récupérer la glaciaire de Flanders, voler un stock de jeux vidéo trop violents pour empêcher les enfants d'y jouer,
12:47 se balader dans Springfield n'a jamais été un tel bonheur.
12:50 Parce que c'est joli, oui, mais surtout parce que les détails pullulent.
12:53 Nous renvoyons à tout un tas d'épisodes de la série.
12:56 On a un regret, c'est qu'au fil de l'aventure, les missions ont tendance à toutes se ressembler.
13:00 Il s'agit pour l'essentiel de courses-poursuites ou de se rendre d'un point A à un point B en un temps limité.
13:05 Un peu plus de diversité avec davantage de missions à pied n'aurait pas été du luxe.
13:09 Mais après tout, ces échecs, on ne boude pas notre plaisir.
13:12 Enfin, la série Simpsons a le droit à un jeu qui respecte et retranscrit brillamment son univers.
13:17 Pendant quelques années, les Simpsons vont disparaître de la scène vidéoludique.
13:21 Puis sur les consoles nouvelle génération, c'est Electronic Arts qui revient.
13:24 Avec les Simpsons, le jeu.
13:26 Oui, Electronic Arts, on pourrait craindre le pire.
13:28 Et pourtant, il s'agit d'un vrai jeu, les Simpsons.
13:31 Pas d'une copie de je ne sais quel autre titre.
13:33 Et indéniablement, il a été travaillé.
13:35 Il y a une mise en abyme assez intéressante où notre famille découvre qu'il se trouve au sein d'un jeu vidéo.
13:40 Les Simpsons, le jeu, c'est le manuel d'un jeu qui se passe à Springfield.
13:45 Et pas être dans !
13:47 Moi, au moment où si, à même Lisa !
13:49 Tu voudrais l'apprendre comme perso ?
13:51 Wow, je suis dans le jeu ! Je me demande ce que je n'ai même pas pu faire.
13:55 Le jeu parodie avec humour le dixième art, comme avec le jeu Grand Theft Scratchy,
13:59 où le niveau est d'Alof Omer.
14:01 On incarne donc les membres de la famille Simpsons.
14:03 Il s'agit d'un jeu d'action plateforme varié.
14:05 Les challenges sont prenants, toujours ponctués par des dialogues et des gags réussis.
14:09 Vous me reconnaissez la patte des auteurs de la série.
14:11 Et bien sûr, nous sommes donc dans un jeu vidéo.
14:13 Nous allons retrouver Space Invaders, Gauntlet, Just a Kid A Hero, et tout un tas d'autres clins d'oeil.
14:18 Le titre est franchement prenant, et c'est une fin de carrière réussie pour les Simpsons.
14:22 Parce que oui, jusqu'à aujourd'hui, il s'agit du dernier jeu console consacré à la série de Matt Groening.
14:29 Et la carrière des Simpsons, dont le jeu vidéo a été plutôt chaotique.
14:33 Oui, très clairement, la famille a servi de tête d'affiche pour faire vendre des jeux.
14:37 Le tout sous l'égide d'une firme peu enclin à produire de la qualité.
14:40 Euclède.
14:41 Le pire, c'est que c'était du mauvais fan-service.
14:43 Des jeux avec Bart, pour faciliter l'identification aux personnages des jeunes joueurs,
14:47 dans des niveaux Woof-Hawk beaucoup trop éloignés de l'univers de la série.
14:50 C'est tout bête, mais ce que l'on souhaite en achetant un joli Simpsons,
14:53 c'est de retrouver nos personnages et leurs habitudes.
14:55 J'éprouve tout de même une certaine sympathie pour Bart, contre les mutants de l'espace,
14:59 et le surprenant et tchiez scratchy miniature golf.
15:01 Et étrangement, la suite ne relèvera pas le niveau.
15:04 Il a encore des titres bâclés, prétexte à intégrer les Simpsons dans n'importe quel type de jeu facile à produire.
15:09 Heureusement Radical Entertainment comprendra cela,
15:12 et nous aurons un jeu convaincant, où l'on pourra se balader avec plaisir dans Springfield,
15:16 rire aux différents gags de situation Ubuesque.
15:18 Ce qui reproduira aussi à merveille les Simpsons le jeu.
15:21 Et ouf, ces deux titres ont sauvé la fin de carrière des Simpsons, qui auraient pu être désastreuses, de bout en bout.
15:26 Mais non, nous avons aujourd'hui de quoi passer un agréable moment main-n'-et-en-main,
15:30 avec notre famille favorite.
15:32 *Musique*