L’essayiste, Naïma M’Faddel, a donné son avis à propos de l’excuse de minorité : «J’appelle aussi à ce que les parents de mineurs soient sanctionnés. On ne peut pas, dans notre pays, être toujours dans les droits et ne pas appliquer les devoirs».
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00:00 C'est effrayant quand vous voyez ces gamins-là.
00:02 C'est des gamins majoritairement des quartiers.
00:04 Et je vous rappelle aussi ce qui s'est passé à Cannes,
00:06 où une personne, je crois qu'elle avait 84 ans, 89 ans,
00:10 a été agressée par deux mineurs,
00:12 avec une violence inuite, et ils sont ressortis tranquilles.
00:17 Moi, j'appelle aussi à ce que les parents de mineurs soient sanctionnés.
00:23 On ne peut pas dans notre pays être toujours que dans les droits,
00:26 dans les droits, dans les droits, et ne pas appliquer les devoirs.
00:29 D'autant plus que c'est prévu.
00:31 C'est prévu, normalement, les parents s'engagent aussi en responsabilité
00:34 à s'occuper de leurs enfants,
00:36 et peuvent être poursuivis s'ils ne s'en occupent pas.
00:38 Et moi, je vais vous dire plus.
00:40 Je vais vous dire plus.
00:41 Ce qu'a fait le Danemark, d'ailleurs, j'invente rien,
00:43 c'est corréler les allocations familiales,
00:46 les aides sociales au comportement des enfants.
00:49 On ne peut pas rester aujourd'hui dans notre pays,
00:51 où c'est l'un des pays les plus généreux au monde,
00:53 notamment avec les familles monoparatoles,
00:55 parce que souvent on voulait les mettre en avant,
00:57 alors que moi je connais beaucoup de familles, de mères seules,
01:00 qui élèvent excellemment leurs gamins.
01:02 Mais aujourd'hui, il faut y aller, il faut de la fermeté.
01:05 On ne peut plus rester stoïques devant cette situation.
01:09 Sous-titrage Société Radio-Canada
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