Madouas : "J'ai pleuré avant d'arriver, ça fait des années que j'attendais d'être champion"
Vainqueur de son premier titre de champion de France chez les pros, Valentin Madouas était ému aux larmes au moment de passer la ligne de la course en ligne qui l'a titré entre Hazebrouck et Cassel ce dimanche. Après un tour de force des Groupama-FDJ, dont Rudy Mollard, 2e, et David Gaudu, le Breton sentait que cette course était à sa portée, comme il le confie à notre micro à l'arrivée.
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00:00 le vainqueur du jour.
00:02 Une ambiance juste mais extraordinaire.
00:04 J'ai jamais fait une course avec du monde comme ça.
00:06 On a vécu une course lentesque.
00:08 Je remercie déjà
00:10 tous mes coéquipiers, le staff de l'équipe,
00:12 les mécaniciens.
00:14 C'est vraiment un mix de plein de choses
00:16 et c'est grâce à eux, la victoire, le maillot,
00:18 c'est moi qui vais le porter toute une saison.
00:20 J'en reviens toujours pas.
00:22 Mais c'est grâce à eux vraiment, ils ont fait un boulot
00:24 magnifique et je tenais vraiment
00:26 à les remercier.
00:28 - Tu as des lunettes derrière les lunettes sur la train ou pas ?
00:30 - Oui bien sûr, franchement.
00:32 Pour moi c'est un rêve.
00:34 Ça fait des années que j'attendais
00:36 de champion de France.
00:38 Je l'ai fait en amateur, ça a été vraiment
00:40 un moment déjà magnifique.
00:42 Mais là, chez les pros, depuis
00:44 deux ans que je sais que le parcours est ici,
00:46 je pense qu'à ce championnat,
00:48 j'ai dit à toute ma famille,
00:50 à tous mes amis, il y a vraiment tout le monde qui est là,
00:52 j'aurais dit "Venez, je le sens, je le sens".
00:54 Et pour gagner devant tout le monde
00:56 comme ça, j'ai pas de mots.
00:58 - Vous êtes parti de super loin,
01:00 25 kilomètres ça peut paraître peu,
01:02 mais au vu du profil, tout était prévu ?
01:04 Parce que ce matin, dans nos petites interviews,
01:06 toute l'équipe disait "On a le plan,
01:08 on va l'appliquer". C'était le plan ?
01:10 - Le plan c'était de durcir la course le plus tôt possible.
01:12 Finalement on est parti avec un groupe dès le départ.
01:14 On s'entendait bien.
01:16 Après moi j'avais toujours un coup d'avance sur tout le monde.
01:18 Donc à partir de là, j'étais à l'économie,
01:20 je gardais l'effort, je gardais l'effort.
01:22 Je regardais la durée de la course,
01:24 je me suis dit "Il reste 3h, 4h,
01:26 tout le monde était déjà mort".
01:28 Je garde des forces,
01:30 et puis voilà, c'est juste magnifique.
01:32 - Exceptionnelle la perf de l'équipe.
01:34 - On a fait une course extraordinaire,
01:36 et je les remercie plus que tout le monde.
01:38 - Vous n'avez pas un peu envie d'aller les embrasser ?
01:40 - C'est sûr que je vais aller voir.
01:42 - Allez vas-y.
01:44 - Valentin Madouas, il a l'humilité
01:46 chevillée au corps, il a le goût
01:48 du sacrifice, il a le goût des autres.
01:50 Il fait un magnifique champion de France
01:52 dans les bras de Thibaut Pinault,
01:54 qui va terminer 7ème.
01:56 [Rire]