Un Breton vainqueur sur ses terres pour la première fois depuis 1992 et Ronan Pensec ! Magnifique victoire de Valentin Madouas ce dimanche à l'occasion de la Bretagne Classic - Ouest-France, sa toute première en WorldTour. Le champion de France a pu lever les bras après 258 kilomètres d'une course encore une fois très intense, règlant au sprint son compatriote Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies) et l'Autrichien Felix Grossschartner (UAE Team Emirates) - Stefan Küng terminant lui 4e et parachevant la très belle prestation collective de la Groupama-FDJ. Ce quatuor avait faussé compagnie à un groupe de 14 costauds à l'entame du dernier tour de circuit. Madouas heureux et avoue à l'arrivée ce dimanche : "Gagner ici, à Plouay, avec ce maillot de champion de France, c'est extraordinaire !"
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00:00 Je ne sais pas trop quoi dire, je suis vraiment ému.
00:03 Gagner un prix ici avec ce maillot c'est vraiment extraordinaire.
00:06 Je profite d'un bloc, c'était un rêve d'avoir gagné un prix dans ma carrière.
00:11 En plus avec le Tour de France, quoi demander mieux sérieux.
00:14 Bien sûr j'en rêvais ce matin, après j'étais à l'arrache toute la journée, j'avais des bonnes sensations.
00:20 Mais je n'étais pas au prix extraordinaire.
00:24 J'ai essayé de courir juste, je connaissais Sprint Park, je me suis dit qu'il fallait arriver derrière.
00:28 J'ai joué avec eux, Stéphane les a bien enterrés devant.
00:32 Je suis arrivé avec la vitesse, c'est extraordinaire.
00:35 Je n'avais jamais su quand j'ai passé la ligne, j'ai rompé dans la dernière ligne droite, j'ai fait un sprint courir.
00:39 Je suis arrivé juste avec la vitesse, j'avais des toxins partout.
00:42 Mais ce principal, il fallait avoir un peu d'avance, les décoller au démarrage,
00:47 et une fois que c'est décollé, il n'y a plus qu'à tenir et regarder la ligne.
00:50 Je l'ai entendu, je l'ai entendu, le public c'était wow, franchement, un plein moyen normal.
00:55 J'ai joué avec les gars, je n'avais pas de super jungle,
00:59 mais je me suis accroché, accroché, accroché, je me suis dit que ce sprint n'est pas un sprint à la puissance,
01:03 c'est un sprint tactique.
01:05 Tactiquement, je sais que je suis fort, après il fallait courir juste,
01:08 je savais qu'il fallait arriver derrière, je me suis dit qu'il fallait arriver derrière,
01:11 même ce matin, à ma copine, je lui ai envoyé un message, je lui ai dit que je prends le riche,
01:14 je mets mes derniers, et puis j'arrive avec la vitesse, ça passe ou ça casse.
01:17 Si ça souffle, tant mieux, si ça ne souffle pas, ce n'est pas grave.
01:20 Je regardais les panneaux, j'ai les 500, 300, j'ai allé avec la vitesse.
01:23 Au pire, ils me rattraperont à 25 mètres et je ferai le podium.
01:25 Mais voilà, j'ai tenté, j'ai gagné.