• l’année dernière
Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, mène une offensive à l'intérieur de la Russie et menace d'aller jusqu'à Moscou, dans le but de renverser le commandement militaire, avec lequel il est en conflit depuis plusieurs semaines. Vladimir Poutine dénonce un "coup de poignard dans le dos" et accuse Evguéni Prigojine de "trahison". Finalement, l'homme fort de Wagner a annoncé que ses troupes "rentraient" dans leurs camps.

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Transcription
00:00 On a suivi tous ces événements, on a été atterré lorsque le président Poutine a envahi l'Ukraine,
00:06 lui qui avait fait, je pense, de bonnes choses en Russie pendant ces années au pouvoir,
00:12 mais là, ça a complètement, je dirais, décliné, on n'a pas compris.
00:16 Et je pense que la diaspora russe en Occident, notamment en France, est un peu atterrée.
00:23 Je suis concerné de voir qu'au moment où il y a une guerre, il y ait des déchirements internes dans un pays, quel qu'il soit.
00:34 C'est tout simplement quelque chose qui n'est pas d'ordinaire admis.
00:39 Et c'est presque inédit aussi en Russie, notamment.
00:41 C'est inédit en Russie, bien sûr, bien que des situations similaires aient existé
00:47 juste avant la première guerre mondiale et au moment de la révolution bolchevique.
00:53 Ce qu'il faut retenir, c'est quand même que c'est un groupe extrêmement violent, dans tous les cas,
00:57 qui a toujours été proche du gouvernement et qui mène, depuis le début de cette guerre en Ukraine aussi,
01:04 des actions où ils ont causé beaucoup de morts, quand même.
01:09 Et on peut se demander si ce n'est pas du tout un mal pour un bien.
01:12 Dans tous les cas, ça ressemble peut-être à un coup d'État un peu militaire, même face à Poutine.
01:18 Donc finalement, on remplacerait de l'autoritarisme par de l'autoritarisme.
01:21 Donc c'est un peu dangereux.

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