Mercredi soir avait lieu la première d'un opéra plus que futuriste au théâtre du Châtelet à Paris, intitulé : «Android Opéra Mirror», à l'initiative du compositeur japonais Keiichiro Shibuya. Un opéra avec pour cantateur principal un robot humanoïde doté d'une intelligence artificielle. Une idée révolutionnaire alors que de nombreux débats ont lieu en ce moment, sur la place de l'intelligence artificielle dans le monde de l'art.
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00:00 Un opéra venu tout droit du futur, avec pour chanteur principal Alter 4, un robot à forme
00:08 humaine doté d'une intelligence artificielle.
00:11 Il s'agit de la nouvelle œuvre avant-gardiste du compositeur Keshiro Shibuya, mêlant tradition
00:16 japonaise ancestrale, orchestre classique et androïde.
00:20 Le programme n'est pas totalement composé par l'intelligence artificielle, mais seulement
00:33 une partie.
00:34 L'idée c'est d'avoir quelque chose d'original et qui s'intègre dans une composition musicale.
00:38 Alter 4 est programmé pour chanter sa partition, mais il est aussi capable d'improviser sa
00:45 propre mélodie en se synchronisant avec le chœur grâce à son intelligence artificielle.
00:50 Avec mon équipe, on a développé un logiciel pour que l'androïde puisse développer et
01:01 générer en temps réel une mélodie.
01:02 Il écoute ce qu'il se passe en temps réel sur scène et il peut improviser sa mélodie
01:07 directement en même temps que les musiciens.
01:09 Pour une immersion totale dans le monde de Shibuya, des visuels de l'artiste Justine
01:17 Emard sont projetés en simultané avec les mélodies et les mouvements d'Alter 4.
01:21 Merci. Je vous aime.
01:26 Merci.
01:27 [Musique]
01:30 [SILENCE]