• l’année dernière

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00:00 Bonjour, on est à Cannes ce matin pour l'Influencia Café. J'ai la chance de recevoir,
00:14 comme l'année dernière d'ailleurs, Denis Gaucher, cantar-média. On avait déjà fait
00:18 un Influencia Café à Cannes l'année dernière. Alors là, on est à l'intérieur. L'année dernière,
00:24 il pleuvait des trompes d'eau. On s'est dit à l'intérieur, il fait assez chaud aujourd'hui,
00:27 donc un autre univers. Ravi de te recevoir à nouveau ce matin, Denis. Tu es arrivé à Cannes
00:36 un peu avant moi, donc il y a déjà un ou deux jours. Tu vas pouvoir nous livrer quelques
00:40 impressions. Et puis surtout, on va peut-être rembobiner par rapport à ce qu'on s'était dit
00:44 l'année dernière, puisque l'année dernière, on avait parlé des investissements RSE que vous
00:49 monitorez de manière très précise. Et on avait parlé de la poursuite et de l'amélioration de la
00:55 mesure des investissements digitaux. Et là aussi, je crois qu'il y a des nouveautés chez Cantar-Média
01:00 cette année. Tout à fait. Bonjour Sébastien. C'est vrai que c'est un vrai plaisir de se retrouver
01:06 ici à Cannes. C'est vrai que je suis arrivé il y a deux jours. C'est notre rendez-vous. Exactement.
01:11 Et c'est vrai qu'en fait, l'année dernière, j'avais un souvenir où j'avais pris une pluie
01:18 incroyable. Cette année, c'est plus calme à ce niveau-là. Donc pour revenir par rapport à ta
01:24 première question, c'est vrai que je suis arrivé il y a deux jours à Cannes. Et c'est vrai que je
01:28 trouve qu'il y a une ambiance, il y a un dynamisme qu'on voit dans les rues, sur les plages, un peu
01:36 partout. Dans les rendez-vous. Et c'est quand même... Une grosse activité. Et je trouve que ça fait du
01:40 bien de voir ce dynamisme au quotidien. C'est vrai que parfois, depuis quelques temps, c'était un peu
01:46 morose. Mais là, de voir ce dynamisme, c'est plutôt une bonne chose. Et c'est vrai que j'ai
01:51 constaté aussi qu'en fait, cette année, il y avait beaucoup plus d'annonceurs qui étaient présents à
01:56 Cannes. Ce qui est très bon augure pour la communication, pour la publicité, pour les
02:03 investissements. Parce que quand on voit les annonceurs, c'est quand même eux qui financent
02:07 une grande partie de l'écosystème. Donc s'ils sont présents, c'est qu'ils sont intéressés,
02:13 que ça les intéresse. Donc c'est quand même un point très positif. C'est sûr qu'il y a un dynamisme
02:18 énorme. D'ailleurs, c'est une grosse édition. Apparemment, c'est bourré à craquer. Tout le
02:22 monde est unanime là-dessus. Et c'est vrai que ça contraste un peu avec un premier semestre quand
02:28 même assez difficile. Je ne sais pas si vous, vous avez des nouvelles tendances ? On a publié,
02:34 avec nos deux partenaires que sont France Pub et l'IREP, les résultats du premier trimestre via
02:42 le Bump. Et donc c'est vrai que les résultats n'étaient pas top. Là, les tendances du deuxième
02:49 trimestre, c'est dans la même lignée. Donc c'est vrai qu'on va terminer un premier semestre qui
02:54 ne sera pas aussi bon que ce qu'on pouvait espérer, sûrement en deçà de la dernière, sur la même
03:02 période. C'est vrai qu'aujourd'hui, on voit quand même dans les différentes discussions que les
03:08 acteurs sont plutôt assez optimistes pour une reprise au mois de septembre et sûrement, et on
03:14 l'espère tous, un troisième, un quatrième trimestre assez dynamique. Et normalement, j'espère que ce
03:21 qu'on voit à Cannes, ça va se prolonger dans les investissements. Alors, chez Quand on est
03:26 médiat, il y a un certain nombre de sujets qui avancent à toute vitesse, sur lesquels tu voulais
03:31 nous en dire un peu plus. Donc faire un peu un bilan, parce que ça fait un an. Donc on va faire
03:34 un bilan par rapport à l'année dernière. Donc trois sujets. Le premier sujet, dans les
03:40 innovations sur lesquelles on a travaillé et qui viennent de sortir ces derniers mois. La
03:45 première innovation qui est sortie cette année, c'est au mois de janvier. En partenariat avec le
03:50 SNPTV. C'est vrai qu'on travaille beaucoup avec les associations, les syndicats, puisque comme on
03:56 est référent sur le marché, je pense que c'est important de travailler de concert avec les
04:01 différentes organisations. Donc on a travaillé avec le SNPTV, on a sorti une mesure des
04:06 investissements publicitaires de l'IPTV Replay. Donc c'était une véritable attente sur le marché.
04:12 Et on voit les tendances qu'on a observées depuis six mois. En fait, il y a quand même de nombreux
04:19 annonceurs qui communiquent uniquement sur l'IPTV Replay. Donc on voit que c'est vraiment pour les…
04:25 Qui ne font que ça.
04:26 Qui ne font que ça. Donc en fait, ce qu'on appelle les exclusifs sur ce média, ou ce moyen de
04:31 communiquer. Et donc ça prouve que pour les chaînes de télévision, c'est un moyen, un relais de
04:37 croissance non négligeable, et le fait de pouvoir toucher des annonceurs qui ne touchaient pas
04:42 forcément sur la télé traditionnelle.
04:44 C'est un secteur d'activité particulier ?
04:47 Non, non, c'est vraiment…
04:47 C'est une taille d'annonceur ?
04:48 Non, oui, une taille. C'est aussi le moyen un peu de tester cette façon de communiquer.
04:55 Mais c'est vraiment tout secteur. Il n'y a pas vraiment un secteur particulier qui va
04:59 énormément investir sur la partie IPTV Replay. C'est tout secteur où on voit des acteurs.
05:04 Qui font des tests ?
05:06 Qui font des tests, qui investissent en IPTV Replay. Ce sont en général des challengers sur
05:12 leur secteur d'activité, mais c'est vrai que c'est assez intéressant de voir cette tendance.
05:15 Ok.
05:15 Ça, c'était le premier.
05:17 Le premier sujet.
05:18 Le premier. Le deuxième sujet, tu l'évoquais, on l'a évoqué longuement l'année dernière,
05:23 sur la veille RSE.
05:25 Absolument.
05:26 Pour resituer un peu…
05:27 Qui est devenue un peu la veille…
05:28 Qui est devenue un peu la référence.
05:29 La référence du marché.
05:30 La référence du marché. L'ensemble de l'industrie utilise cette information et cette donnée.
05:36 Donc, c'est basé sur deux aspects. Le premier aspect, c'est dès qu'on détecte un produit RSE
05:42 dans une campagne, donc on va prendre les investissements correspondants de ce produit,
05:47 ou alors quand c'est un message qui va être communiqué avec un message RSE. Donc, on combine,
05:54 on additionne les deux et là, on arrive à avoir un pourcentage de campagnes d'investissement RSE,
06:02 soit par médias, soit au total, soit par…
06:04 D'ailleurs, tu parlais de 10 % à peu près.
06:06 De 10 %, et ça reste restable. C'est même un tout petit peu en diminution par rapport à 2021
06:15 et 2022, un tout petit peu en retrait. On va dire que ça reste relativement flat,
06:20 ce qui n'était pas la tendance qu'on avait vue parce que ça progressait sur l'année 2021.
06:25 On s'est dit que 2022, il y aurait beaucoup plus et au final, on termine avec un pourcentage qui est
06:33 toujours à 10 %. Pas de palier, on est relativement stable.
06:36 Et je crois que là-dessus, il y a une nouvelle étape.
06:39 Donc, devant le succès, on a décidé de travailler avec l'ADEME qui est également référent sur le
06:47 sujet et qui était très intéressé par cette veille et qui nous a demandé… Donc, on a travaillé en
06:52 collaboration pour sortir un deuxième baromètre, le baromètre QuantarMedia ADEME où on rajoute sur
07:00 notre baromètre les critères ADEME qui sont beaucoup plus restrictifs. Donc là, on diminue
07:06 de façon non négligeable l'assiette. Mais c'est aussi intéressant parce que pour les médias,
07:12 de voir cette partie ADEME, c'est aussi un moyen de se benchmarker entre médias.
07:19 Donc, c'est deux produits différents.
07:21 C'est deux produits différents. Notre baromètre continue à vivre sa vie pour faire des benchmarks
07:27 et de voir les évolutions et on lance ce baromètre en collaboration avec l'ADEME.
07:32 D'accord. Ok. Et le troisième…
07:36 Le troisième, c'est toujours bien d'avoir trois points. Donc, ça tombe bien, j'en ai trois.
07:39 Donc, le troisième sujet, c'est toujours dans la partie digitale où forcément, il y a des
07:46 évolutions en permanence et on se doit de suivre les évolutions du marché. Et donc, depuis un ou
07:51 deux ans, on travaillait, on va dire que c'était de la R&D sur une mesure des réseaux sociaux que
07:58 sont Instagram, Snapchat et TikTok. Et nous avons lancé officiellement les sept mesures depuis une
08:08 quinzaine de jours. Donc, on commence les premières présentations. Donc, c'est vraiment tout neuf,
08:12 tout frais. Donc, on a des données depuis le début de l'année, depuis le 1er janvier. Comme ça,
08:18 on aura une année complète sur 2023. Et en fait, on va être en mesure de fournir soit le package
08:23 de tous les réseaux sociaux parce qu'on avait déjà Facebook. Donc, on aura les quatre grands.
08:26 Et ce qui est assez intéressant, c'est qu'on a une étude qui s'appelle TGI où on interroge les
08:30 consommateurs, qui est une étude référente. Et on les a interrogés sur quels étaient les réseaux
08:38 sociaux qu'ils fréquentaient le plus, qu'ils utilisaient le plus. Et bien en fait, on tombe
08:42 sur les quatre réseaux sociaux qu'on lance. Et du coup, c'est commercialisé dans le purée
08:49 média ou c'est à part ? C'est à part. C'est à part. Donc, c'est complètement à doc. Soit la
08:55 possibilité de prendre les trois réseaux sociaux, les quatre avec Facebook, soit séparément parce
09:01 que c'est vrai que le positionnement de TikTok, Instagram n'est pas forcément le même et ça
09:05 n'intéresse pas forcément les mêmes clients. Non, la seule chose qui est intéressante,
09:12 c'est qu'en fait, on a une nomenclature produit, annonceur qui est commune à l'ensemble des médias.
09:20 Donc, ça permet également de voir dans un secteur, voir l'ensemble des leviers. Si ce produit-là fait
09:26 beaucoup de réseaux sociaux. Et puis la partie, évidemment, contenu créatif qui est évidemment
09:33 aussi intéressant. Et on a la partie créative en plus des investissements publicitaires,
09:37 de la pression publicitaire. On a la partie créative. Et du coup, les gros utilisateurs
09:41 de ces réseaux sociaux, ce sont les influenceurs. Il y a une nouvelle loi qui a été votée sur le
09:48 marketing d'influence. Est-ce que c'est quelque chose que vous allez essayer d'explorer ? Parce
09:52 qu'on parle de centaines de millions quand même investis par les marques sur les influenceurs.
09:58 Et leur communication, elle se fait par leurs propres médias, leur propre chaîne YouTube,
10:03 leur propre média, mais évidemment par les réseaux sociaux. Par les réseaux sociaux,
10:05 par les posts qu'ils peuvent faire. Donc aujourd'hui, ce n'est pas dans les cartons,
10:13 mais c'est un sujet qu'on observe de près. Après, je pense qu'aujourd'hui, la vraie difficulté,
10:19 donc il y a un aspect technologique de bien collecter les informations, ça c'est quand
10:22 même la base. Mais après, on a un vrai sujet, c'est un problème de méthodologie. Donc,
10:27 quelle est la méthodologie qu'on peut retenir pour mesurer de façon correcte cette partie-là ? Et
10:34 je vais rebondir sur cette partie digitale qui est quand même très complexe. On investit beaucoup
10:40 tous les ans sur le sujet, mais je sais qu'il faut toujours continuer parce que ça évolue très
10:46 vite. Et pour faire évoluer nos mesures, pour les améliorer, je pense que c'était important
10:53 d'avoir l'avis de l'industrie, du marché. C'est pour ça de consulter, d'impliquer. Et donc,
11:03 nous lançons à partir du mois de juillet des comités, des comités annonceurs, des comités
11:10 médias, des comités agences, pour justement prendre la tendance, pour les écouter, pour voir
11:18 en fait au niveau de la méthodologie ce qui est acceptable de faire ou pas faire, et bien pour
11:25 aussi de faire évoluer et d'améliorer ces mesures qui sont compliquées. Et pour cela, on va se faire
11:30 accompagner du CESP, qui est le référent sur les mesures. Donc, entre le référent du marché,
11:39 qui est qu'intermédia, plus le référent des méthodologies, en fait, ça va nous permettre
11:43 de faire avancer ces différentes mesures. Ça avance.
11:46 Voilà, tout à fait. Ça avance. Beaucoup de choses, beaucoup d'initiatives. Il y a encore
11:51 une liste qui est longue. Donc, l'année prochaine, j'espère qu'on parlera de quatre sujets. Donc,
11:59 les influenceurs comme tu veux le dire. La deuxième chose, je pense que ce serait aussi,
12:03 on est en train, c'est de la R&D chez nous, mais tu travailles surtout sur ce qui est retail
12:06 média. D'accord. Parce que c'est un point, un sujet qui est d'actualité. Dont on dit que ce
12:10 sera le premier média aux Etats-Unis d'ici une dizaine d'années. Exactement. Donc, la troisième,
12:16 c'est aussi toutes les plateformes vidéo qui aujourd'hui n'avaient pas de publicité,
12:20 mais avec la décision de Netflix, de Disney+, d'Amazon Prime. Donc, on est en train de réfléchir
12:26 comment, en fait, mesurer ces différentes plateformes. Et comme mes petits camarades
12:32 de médiamétrie sont aussi sur le sujet, on va sûrement travailler en collaboration avec
12:36 Médiamétrie pour voir comment on peut délivrer pour le marché des mesures pertinentes. Et puis,
12:41 le quatrième point sur lequel on va sûrement réfléchir, c'est tout ce qui est gaming.
12:45 Parce que c'est quand même quelque chose qui est, c'est un peu un écosystème qui est fermé.
12:51 Mais là encore, un gros marché. Mais un énorme marché. Et on voit que les marques,
12:55 les annonceurs sont énormément intéressés et intègrent en fait cet écosystème. Donc,
13:02 à partir du moment où les marques sont là, on va essayer. Ça fait des relais de croissance
13:06 intéressants. Oui, mais c'est surtout qu'en fait, c'est un moyen de revenir te voir l'année prochaine.
13:10 Voilà, on sera, je ne sais pas si on sera dedans, dehors, sur la plage, peut-être cette fois-ci.
13:16 Mais en tout cas, rendez-vous l'année prochaine. Merci d'être passé à l'Influencia Café.
13:20 Merci beaucoup Sébastien, c'est toujours un plaisir.
13:22 Merci.
13:23 [Musique]