Travailler plus pour gagner plus sera la nouvelle philosophie du pacte enseignant qui sera mis en place à la rentrée 2023. Le décret présenté la semaine prochaine mais dont quelques pistes ont été dévoilées, ne fait pas l'unanimité. Pour en parler 2 invitées : Audrey Chanonat et Catherine Nave.
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00:00 « Travailler plus pour gagner plus », c'était une devise du président Sarkozy, rappelez-vous.
00:04 C'est aussi la philosophie du pacte enseignant voulu par Emmanuel Macron.
00:08 Proposer de nouvelles missions aux professeurs volontaires, des remplacements, surtout moyennant
00:13 des contreparties financières.
00:15 Le décret sera présenté la semaine prochaine mais France Inter vous en a dévoilé les
00:18 grandes lignes il y a quelques jours.
00:20 Et il est diversement apprécié par les syndicats.
00:23 Pour parler notamment de ce sujet mais aussi du Bac, de Parcoursup et d'autres, nous
00:28 sommes avec Catherine Naf-Bechti, secrétaire générale du SGEN-CFDT.
00:31 Bonjour.
00:32 Bonjour.
00:33 Et Audrey Chanonat, proviseure au collège Élise Mounier de Cognac en Charente et secrétaire
00:37 nationale du SNPD-EN.
00:39 Bonjour à vous.
00:40 Bonjour.
00:41 Alors le ministère de l'Éducation vient de lancer une campagne pour revaloriser les
00:45 métiers des enseignants, une campagne qui joue sur l'émotion.
00:48 On va l'écouter.
00:49 Bonjour madame, je suis la chirurgienne qui va vous opérer.
00:51 Comment elle va cette épaule ? Madame Fallonpin ?
00:55 Sonia ? Oui !
00:56 C'était la professeure de SVT de Sonia, celle qui a fait naître en elle la passion
00:59 pour devenir la chirurgienne qu'elle est aujourd'hui.
01:01 Madame Fallonpin, j'y crois pas.
01:04 Moi j'y ai toujours cru Sonia.
01:06 Un professeur, ça change la vie pour toute la vie.
01:10 Voilà le spot publicitaire lancé par le gouvernement.
01:13 Qu'est-ce que vous en pensez Catherine Naf-Bechti ?
01:15 Ce spot publicitaire, il valorise le métier enseignant effectivement comme métier impact,
01:20 comme métier de relations humaines, de rencontres.
01:22 Et puis pour une fois, on a une campagne de promotion du métier qui évite l'écueil
01:26 de stéréotypes sexistes comme on a connu par le passé.
01:29 Mais c'est pas ça qui va faire l'attractivité.
01:32 Le sujet principal pour les collègues aujourd'hui, c'est la rémunération.
01:36 Une rémunération qui reconnaisse le travail, pas le travailler plus pour gagner plus dont
01:40 vous parliez tout à l'heure.
01:41 Et puis c'est aussi la question des conditions et du sens du travail.
01:44 Et là, le chantier est immense aussi.
01:45 Audrey Chanonov, vous dites aussi, vous au SNPD-EN, ça ne va pas forcément aider à
01:49 recruter ce genre de publicité ?
01:51 Je partage complètement l'avis de Madame Naf-Bechti.
01:55 À un moment donné, il faut mettre en avant et valoriser le métier enseignant.
02:00 Je pense que c'est un métier merveilleux mais qui en a absolument besoin et qui a vraiment
02:03 besoin de tout le soutien du ministère.
02:05 Donc cette campagne, elle est positive.
02:07 Elle va être très très loin d'être suffisante pour remplir et pour répondre aux enjeux
02:13 en cours.
02:14 Catherine Naf-Bechti, le premier facteur d'attractivité que vous évoquez, ce sont les salaires.
02:19 Mais les salaires vont augmenter à la rentrée.
02:20 On a une hausse du point d'indice.
02:22 En tout, ça va faire en gros, d'après le gouvernement, 12% de plus par rapport à
02:27 2020.
02:28 C'est le calcul que vous faites aussi ?
02:29 Alors, il est compliqué à établir le calcul parce qu'en plus, on est en période d'inflation.
02:33 Donc, est-ce que c'est une augmentation nominale ou réelle qui tient compte de l'inflation
02:38 ou pas ?
02:39 Nous, ce qu'on sait, c'est qu'il y a autour de 6%.
02:40 Mais pour les enseignants, l'augmentation que tous les enseignants vont avoir correspond
02:45 à une revendication qui était portée par le Sgane CFDT.
02:48 C'est le doublement de ce qu'on appelle l'ISOE/l'ISAE.
02:50 C'est une prime qui est servie à tous les enseignants.
02:52 Et donc, tous vont en bénéficier.
02:54 Nous, on demandait son doublement cette année, puis son triplement l'année prochaine.
02:57 Pour le moment, on n'a pas cette perspective.
02:59 Donc oui, il y a une augmentation, un budget qui est important, c'est vrai.
03:03 Mais il y a l'inflation et puis il y a le passif.
03:05 Nous, on avait étudié avec un de nos adhérents, Bernard Schweigner, que le pouvoir d'achat
03:09 des enseignants s'était dégradé de 20 à 30% au cours des 30 dernières années.
03:12 Et le rattrapage, il n'est pas encore fait.
03:14 Donc, on a encore vraiment un sujet sur la rémunération.
03:17 On a des collègues qui ont du mal à se loger en début de carrière dans les grandes métropoles.
03:21 C'est une réalité.
03:22 Et donc, il y a encore des efforts à faire dans le pays pour que les enseignants soient
03:25 rémunérés à la hauteur de ce que ce métier apporte à la nation.
03:28 Alors, Audrey Chanonat, une des façons d'arrondir les fins de mois, puisqu'effectivement,
03:33 ce que dit Catherine Nafbekhti, c'est qu'on ne rattrape pas tout à fait la perte de pouvoir
03:37 d'achat avec la hausse de salaire qui est proposée aux enseignants.
03:40 Une des façons, c'est le pacte enseignant.
03:42 Alors, on a dévoilé sur France Inter les grandes lignes du décret qui doit être publié
03:46 la semaine prochaine.
03:47 En gros, accepter des remplacements en échange de rémunération, ça devrait aider, d'autant
03:55 que c'est relativement bien rémunéré sur le papier.
03:58 18 heures sur l'année, 1250 euros bruts, ça fait 69 euros bruts de l'heure si on
04:02 calcule bien.
04:03 C'est ça.
04:04 Alors, le remplacement de courte durée, ce que vous êtes en train d'évoquer, c'est
04:09 une partie des missions qui seront mises en place par le pacte l'année prochaine et
04:14 qui devront répondre effectivement à la question des remplacements des enseignants.
04:17 Alors, c'est une possibilité qui est offerte.
04:20 Les enseignants s'en empareront ou ne s'en empareront pas.
04:24 - Et vous avez l'impression qu'ils vont s'en emparer, justement ?
04:26 - Je pense que les situations locales sont extrêmement diverses.
04:31 Potentiellement, des enseignants pourront s'en emparer.
04:34 On en comprend la logique et je pense qu'il y a sans aucun doute des établissements où
04:39 ça ne fonctionnera pas du tout.
04:41 L'idée principale étant que nous, ce qu'on pense au SNPDM, c'est qu'il est compliqué
04:46 de faire baser des missions qui sont obligatoires pour les élèves, comme par exemple le devoir
04:52 fait en sixième, sur des dispositifs qui sont basés, eux, sur le volontariat des enseignants.
04:57 Et là, nous, vraiment, on dénonce ce problème-là parce qu'on sait très bien que ça veut
05:02 dire que dans certains établissements, ces missions risquent de ne pas être remplies.
05:05 - Catherine Naf-Bekhti, cela dit, c'est quand même une bonne nouvelle pour les parents
05:09 d'élèves.
05:10 Le remplacement, c'est seulement dans 20% des cas d'absence.
05:12 Donc là, ça devrait aller un peu mieux.
05:14 Est-ce que la promesse présidentielle de remplacer tous les absents va être remplie ?
05:18 - La promesse ne sera pas remplie instantanément parce qu'en fait, il y a eu plusieurs rapports
05:22 sur les remplacements de courte durée qui montrent que le sujet, ce n'est pas seulement
05:27 d'attirer les enseignants ou d'inciter les enseignants à accepter de faire des heures
05:31 en plus pour remplacer leurs collègues sur la courte durée.
05:34 Par exemple, il y a un rapport de la Cour des comptes qui insiste sur les enjeux de
05:37 condition de travail, qui insiste sur les problématiques d'organisation du temps
05:41 dans les établissements scolaires.
05:42 Et ça, ça ne sera pas résolu parce que par ailleurs, on a de plus en plus d'heures
05:46 supplémentaires dans les établissements scolaires.
05:48 Là aussi, le rapport de la Cour des comptes le pointait.
05:50 Plus un collègue a déjà des heures supplémentaires, plus il est difficile qu'il ne soit disponible
05:54 pour des remplacements de courte durée.
05:56 Puis nous, au Sgansev d'été, depuis maintenant trois ans, on dénonce le fait qu'on a de
05:59 plus en plus de mal, notamment dans les académies de Créteil, de Versailles, mais ça s'est
06:03 étendu à d'autres académies à assurer des remplacements de longue durée.
06:07 Et ceux-là, ils ont un impact extrêmement fort sur la scolarité des enfants.
06:11 Et puis, si vous permettez, là, on parle de mesures qui ne vont s'appliquer que pour
06:15 les enseignants du second degré.
06:17 Alors, sur les questions de pouvoir d'achat et de revalorisation, on a aussi la question
06:21 qui nous importe, nous, au Sgan, de réduire les écarts entre premier et second degré.
06:23 Et on sait aussi que le travailler plus pour gagner plus, ça va alimenter les inégalités
06:28 entre femmes et hommes.
06:29 Oui, parce que les femmes sont réputées, en tout cas, et peut-être encore à ce jour,
06:32 pour s'occuper un peu plus des enfants et avoir moins de disponibilité.
06:36 Notre société a encore du chemin à faire sur ce volet, en effet.
06:38 Marie-Lyne est au Standard de France Inter.
06:40 Bonjour Marie-Lyne.
06:41 Oui, bonjour.
06:42 Vous avez une question pour nos invités.
06:44 Oui, alors, j'ai bien écouté.
06:45 C'est vrai que beaucoup de choses ont été résumées, c'est vrai, mais le remplacement
06:50 par les enseignants, par les collègues, ça se fait déjà dans notre établissement.
06:54 Et quand on a des récitissants, ça le fait, c'est pas une histoire d'argent, c'est
06:58 simplement qu'on se dit que si on remplace un collègue sur une courte durée, le rectorat
07:03 ne cherchera pas de solution pour la longue durée puisqu'elle aura quelqu'un sous
07:08 la main pour combler les heures qui, effectivement, ne sont pas toujours… enfin, ce n'est
07:13 pas toujours possible de le faire parce qu'il faut que nous aussi on soit disponible dans
07:16 notre emploi du temps.
07:17 Donc, le danger, il est là.
07:19 Donner plus d'argent pour payer les enseignants parce que c'est vrai que là, les heures
07:23 sont bien plus rémunérées, c'est une bonne chose, mais est-ce que ce n'est pas
07:26 mettre en danger le remplacement véritable, remplacer véritablement l'enseignant absent.
07:32 Merci Marilyn qui est enseignante en espagnol, je le précise.
07:36 Audrey Chanonard, effectivement, quid des remplacements de long terme ? Puisqu'on
07:39 parlait tout à l'heure plutôt des remplacements de court terme avec ce pacte ?
07:43 Oui, je pense qu'il faut tout à fait comprendre l'inquiétude que votre auditrice vient
07:47 de remonter en tant qu'enseignante et qui est parfaitement légitime.
07:50 Alors nous, on est toujours en attente de ces textes, je tiens à le dire, donc là
07:54 pour l'instant, on est encore en train de parler sur des indications qui n'ont pas
07:57 été confirmées et qui nous empêchent très clairement de mettre en place réellement
08:01 le pacte dans les établissements à ce jour.
08:02 Mais de ce que nous savons qui est prévu, ce pacte concerne les missions RCD, remplacement
08:08 de courte durée.
08:09 Alors la légalité, c'est moins d'un jour en fait dans un établissement et ça veut
08:12 dire que ça ne couvre pas la question des remplacements de longue durée.
08:16 Et nous, nous avons au SNPDEN longuement insisté auprès du ministère pour bien dire
08:21 que le remplacement de courte durée, c'est un fait, ça ne résoudra pas le problème
08:26 des absences et surtout, ça ne résoudra pas le problème des absences de début d'année
08:30 qu'on rencontre tous dans les établissements d'enseignants qui n'ont pas encore été
08:35 nommés.
08:36 Et là, ces heures de début d'année qui sont innombrables dans les établissements
08:39 sont responsables d'une grande partie des absences et de fait, ne sont pas imputables
08:43 aux établissements et encore moins aux enseignants puisque les enseignants n'ont pas été nommés.
08:47 Donc là, le pacte sera peut-être un outil pour améliorer certaines situations mais
08:54 en tout cas nous au SNPDEN, on ne croit absolument pas que ce soit la solution à toutes ces
08:59 problématiques-là.
09:00 Alors parlons d'un autre sujet d'actualité puis on va attendre le décret la semaine
09:03 prochaine sur le pacte.
09:05 Le bac, cette semaine épreuve de philo, un peu moins d'enjeu que d'habitude avec le
09:09 nouveau bac, les notes de spécialité sont déjà tombées, elles comptent pour un tiers.
09:12 Vous confirmez Catherine Nafbekté qu'il y a du relâchement chez les élèves ?
09:15 Alors la situation, elle est très contrastée selon les établissements, selon les classes.
09:20 Beaucoup de collègues font état d'une difficulté à faire revenir tous les élèves dans la
09:26 continuité puis à les motiver.
09:28 Ceci étant, les collègues savent faire aussi pour motiver les élèves, les mobiliser.
09:33 Il y a le grand oral qui démarre aussi, il y a la préparation de l'intégration dans
09:38 l'enseignement supérieur, il y a l'accompagnement pour les réponses sur Parcoursup.
09:41 Ceci étant, nous au SGEN CFDT, on avait dit que cette réforme du lycée et du bac, elle
09:47 était ratée.
09:48 Une réforme blanqueur.
09:49 Voilà.
09:50 Et elle génère des problématiques de travail aussi bien pour les enseignants que pour les
09:53 personnels de direction que pour les élèves d'organisation qui sont très problématiques.
09:58 Nous, on demande depuis plusieurs semaines qu'il y ait un travail fin qui soit conduit
10:01 au ministère avec les organisations syndicales dans le cadre d'un comité de suivi pour
10:06 voir comment on améliore la situation sans faire des coups de braquet pas possible parce
10:10 que ça fait cinq années que ça bouge tous les ans.
10:12 Si on continue comme ça, c'est aussi très compliqué de travailler.
10:15 Alors Audrey Chanonat, c'est quoi la solution à ce relâchement qu'on observe tout de
10:20 même un petit peu chez les élèves ? En tout cas, c'est ce que observait notre spécialiste
10:24 éducation un peu sur le terrain.
10:26 Je pense que je partage parfaitement ce que vient de dire notre collègue Luz Guen au
10:30 SNPD.
10:31 On a sur ce point-là très exactement la même position de dire qu'effectivement,
10:35 il faut maintenant réussir à mettre à place ce dernier trimestre de terminale en fait
10:39 qui pose problème après les épreuves de spécialité.
10:43 Et nous, notre position, c'était déjà de demander à ce que les notes des épreuves
10:46 ne soient pas forcément données au moment où les élèves le passent de façon à pouvoir
10:51 attribuer mais pas encore communiquer.
10:53 Pas encore dévoiler si vous voulez, de façon à ce que le suspens ne soit pas complètement
10:58 levé et que les élèves ne connaissent pas l'essentiel de leurs notes du bac.
11:01 Il y a cet enjeu-là et puis il y a aussi le fait qu'on trouve, nous au SNPD même,
11:06 que l'année terminale est tellement centrée sur le processus parcours sup' qu'en fait
11:10 ça oblitaire tout le reste.
11:12 Et donc nous demandons au ministère un groupe de travail pour mettre à plat l'année
11:17 terminale, le fonctionnement et puis l'enjeu qui est essentiel, il faut le rappeler deux
11:21 secondes, c'était bien ça qui était à l'origine de la réforme du bac il y a quatre
11:24 ans, c'était comment faire en sorte que les lycéens réussissent dans le premier
11:28 cycle de l'enseignement supérieur.
11:30 Et tous les indicateurs qu'on a eus ont été tellement faussés par la crise de Covid,
11:35 le déroulement de l'année terminale a été tellement bouleversé que c'est uniquement
11:38 la première année où on peut fonctionner.
11:39 On ne peut pas en tirer des conclusions.
11:41 Mais en tout cas ce qu'on sait nous, c'est qu'on demande maintenant un bilan, le travail
11:45 sur la préparation de l'enseignement supérieur, le renforcement de la liaison et puis l'idée
11:50 de dire qu'il faut sur le temps consolider.
11:53 On ne peut effectivement pas changer tout le temps.
11:55 À un moment donné, il faut que les équipes aient l'occasion de modifier en profondeur
11:59 leur pratique pédagogique.
12:00 Ça prend du temps, les accompagner en tant que chef d'établissement, ça prend du temps
12:04 et il faut donc stabiliser pour y arriver.
12:06 - Catherine Nafbekti, je voulais vous poser une question sur le SNU, le service national
12:10 qui sera intégré dès le mois de mars prochain au temps scolaire.
12:13 C'est ce qu'a annoncé la secrétaire d'État à la jeunesse, un stage de 12 jours pour
12:17 les élèves de seconde qui serait volontaire.
12:19 Ça va prendre du temps quand même sur le programme, non ? On fait comment ?
12:21 - Oui, nous on a dénoncé hier au SGEN CFDT, mais comme toutes les organisations syndicales,
12:26 il y avait une animité de ce côté-là.
12:27 - Il y avait une réunion.
12:28 - Il y avait une réunion hier matin au ministère avec Papendia et Sarah El Haeri et on leur
12:32 a tous redit, et nous aussi au SGEN CFDT, que cette solution d'un SNU sur temps scolaire
12:37 ne nous convenait pas.
12:38 C'est contradictoire même avec ce qu'on évoquait avant de réduire le nombre d'heures
12:42 de cours perdues pour les élèves.
12:43 Et puis, ce n'est pas le volontariat de chaque élève, c'est le volontariat collectif d'une
12:49 classe.
12:50 On ne sait pas trop comment, on ne sait pas trop ce que ça veut dire.
12:51 Et puis, moi je rejoins ma collègue Madame Chanonna, dans les lycées, il y a déjà
12:55 suffisamment à faire l'année prochaine pour ne pas s'en rajouter sur un projet SNU.
13:00 - Catherine Nafbekti, secrétaire générale du SGEN CFDT, merci à vous.
13:04 Merci aussi à Audrey Chanonna, proviseure au collège, et Elise Mounier de Cognac, secrétaire
13:08 nationale du SNPDEN.
13:09 Merci à toutes les deux de nous avoir répondu sur Inter.